Chapitre 2

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Après plusieurs minutes de route, et aidés du GPS, ils trouvèrent la maison. Elle était très imposante. Plusieurs jardinières de fleurs étaient disposées sur les appuis de fenêtres. Les deux hommes sortirent de la voiture, puis appuyèrent sur la sonnette de la maison. Une femme en robe de chambre noire ouvrit la porte. Elle avait de magnifiques yeux bleus, et des cheveux blonds. Nicolas et l'inspecteur se présentèrent, puis expliquèrent le but de leur visite. La femme hésita durant plusieurs secondes, puis accepta de les faire entrer. La maison était encore plus belle à l'intérieur. Plusieurs photos de famille ornaient les murs. Dans le salon, étaient disposés un grand canapé ainsi que plusieurs fauteuils en cuir. Un petit chien dormait dans son panier. Elle les invita à s'asseoir autour de la table du salon, puis l'inspecteur sortit un calepin et un stylo quatre couleurs de sa poche de blouson.


« Pouvez-vous, demanda l'inspecteur en anglais, nous dire comment s'est déroulé la soirée avant son décès ?


-Karine est rentrée du lycée par le bus. J'étais en train de communiqué par Skype avec ma sœur, elle habite en Écosse, et je la vois très rarement. Ensuite, elle s'est préparée pour aller au restaurant avec Léo, son petit ami. J'ai appris cette terrible nouvelle vers 20 h 30.


La femme avait les yeux rouges comme le sang. Elle n'était pas loin de fondre en sanglots.Qui vous a dit qu'elle s'était fait écraser, questionna Nicolas tandis que l'inspecteur prenait des notes ?


-Qui vous a dit qu'elle s'était fait écraser, questionna Nicolas tandis que l'inspecteur prenait des notes ?


-Un pompier par le téléphone. »


Ils avaient continué de lui poser des questions durant plus d'un quart d'heure, mais ils finirent par demander l'adresse des parents de Léo Fouldart. La femme prit un calepin dans un placard, tourna les pages durant plusieurs secondes, puis elle dit :


« Ils habitent au 112 Rue Shakespeare. Ce n'est pas très loin. »


Ils la remercièrent puis quittèrent les lieux.

La maison des parents de Léo était moins imposante que celle de la mère de Karine. Plusieurs arbres bien taillés se dressaient face aux fenêtres de la maison. L'inspecteur appuya sur la sonnette. Une des fenêtres du rez-de-chaussée s'ouvrit. Un homme apparut. Il avait une quarantaine d'années, et la plupart e son crâne avait été gagné par une calvitie. Les deux enquêteurs firent la même démarche qu'avec la mère de Karine, puis l'homme vint ouvrir le portail. Ils entrèrent dans la maison. Un immense cadre montrait une photographie de Léo, avec ses deux parents.


« Ma femme est à l'hôpital. Elle fait une grosse dépression, annonça l'homme. »


L'inspecteur et Nicolas s'assirent dans le canapé, tandis que l'homme prit un siège sur le côté, et le plaça en face. En dessous d'un écran plat, l'inspecteur parvint à distinguer une PlayStation.


« Votre fils avait bien un rendez-vous avec sa petite amie dans un restaurant, demanda l'inspecteur ?


-Oui, répondit monsieur Fouldart.


-Et qu'a-t-il fait avant de partir, demanda Nicolas, tandis que l'inspecteur prenait des notes ?


-Il a prit une douche, mais je ne pense pas que cela va vous aider dans votre enquête...


-Et comment avez-vous appris la nouvelle, continua de questionner Nicolas ?


-Par un ami qui travaille au SAMU, c'est lui qui est intervenu sur les lieux. »


Les deux enquêteurs n'avaient pas ressentit le besoin de poser d'autres questions et avait donc décidé de partir. L'homme ne connaissait pas un dénommé James Lengrand. L'inspecteur avait donc appelé le Caporal de Mantès pour la connaître. James habitait au 3 Rue de Westminster...

TROIS PERSONNES, UN DESTINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant