Qui n'a jamais rêvé de vivre avec Captain America? Créer des bombes et des armes de destructions massive avec Rocket? Faire du tir à l'arc avec Clint? Rugir avec Black Panther? Avoir une conversation logique avec Groot?
Ici vous aurez des préférence...
Comme tous les vendredi, en finissant le travail, tu passes par une petite ruelle pour arriver au petit parking où ta voiture est garée. Il est tard, la lune est présente depuis déjà plus d'une demi-heure, vêtue de ton manteau, tu ne peux empêcher le froid de te caresser les jambes et tu frissonnes, saloperie d'hiver. Les lampadaires t'éclairent la route et tes talons claquent contre le sol, la pluie provoque une douce mélodie en tombant sur le parapluie, tellement douce qu'elle te relaxe. Baillant, tu t'imagines déjà dans ta douche, puis devant la télé dans un gros plaid en sirotant un bon chocolat chaud. Te voilà dans cette fameuse ruelle, un cliché, assez étroite, des grosses poubelles contre les murs, des rats trottant pour s'abriter de l'eau et les murs des immeubles gris en sale état. Un frisson te parcours le dos, tu détestes cette ruelle lugubre, encore pire quand c'est en hiver, en pleine nuit et qu'il n'y a personne dans les rues. La tête penchée sur ton téléphone, tu espères ne pas tomber sur un dealeur ou un truc du genre, même si c'est une faible possibilité.
Pourtant...
-Salut beauté tu es toute seule?, dit un homme les mains dans les poches en te reluquant.
Tu préfères ne pas répondre et accélérer le pas en espérant qu'il t'oublie, pourtant rien de tout ça, ton poignet est bloqué par sa large main est l'autre se pose sur tes fesses. Un frisson de dégoût parcours ta colonne et tu te retiens de vomir. Les battements de ton coeur ne cesse d'augmenter quand il remonte sa main.
-Lâchez moi! -Quoi? Ça te plaît pas? Allez bébé on va passer du bon temps!
Sa poigne se serre après ces paroles, il empeste l'alcool. Comme lors de votre rencontre, tu espères que Steve puisse te sauver d'un individu dans cet état, pourtant, tu sais qu'il ne sera pas là, il est partit en mission et il ne reviendra que la semaine prochaine. Prise d'un élan de courage, tu te retournes et le pousse pour te mettre à courir, mais tu es ralenti par tes talons. Tu arrives enfin à sortir de la ruelles sombre. Mais à peine ton pied sors de ce cauchemar que tu es tiré en arrière. Tu tombes en arrière, un de tes talons aiguille se casse, ta cheville te fait souffrir pourtant tu essayes de nouveau de te relever en criant à l'aide, mais une main se claque contre ta joue et ta tête heurte quelque chose qui te coupe la respiration. La douleur rend ton être immobile et pendant que ta vision se fait de moins en moins, tu sens ses mains contre toi...
Le réveil est rude, ton dos collé contre le mur et le sol, ta tête te fait souffrir. En ouvrant les yeux, tu comprends que tu es allongée au sol. Tu es frigorifié, tu as mal à la tête, à la cheville et au creux de tes hanches. Tu te relèves doucement, ton manteau gît devant toi, ta robe est en sale état, en baissant la tête, seul ton soutien-gorge te couvre, et d'un coup, tu comprends tes douleurs, les souvenirs avant ton malaise refont surface et, en plus de la pluie s'abattant sur toi, tes joies s'inondent de larmes. La lune est toujours présente pendant que tu es recroquevillée sur toi même, le manteau cachant désormais ton corps sanglant et meurtri. Il te faut quelques minutes pour te lever mais une fois debout, tu te recouvre complètement du manteau, ta robe est en lambeau. En avançant, tu boites en tu te plis en deux de douleur. Ta voiture ne t'as jamais paru aussi loin, pourtant, une fois rentrée dedans, tu te remets à pleurer, ton visage apparaît dans le rétroviseur et tu te retiens d'hurler de peur. Ton mascara s'est transformé en rivière sur tes joues rouges et griffées, ton arcade est ouverte et le sang séché déguise ton visage en une poupée d'horreur. En ne cessant de pleurer, tu sors ton téléphone et appelle la seule personne qui est présente dans cette ville.
-Allo... (Y/N)?... Pourquoi tu m'appelles à une heure pareille...? -Pepper... viens me chercher... j'ai froid... j'ai peur...
Ton téléphone t'échappe des mains pourtant tu entends Pepper crier ton nom pendant que tu cris de douleur, tu ne cesses d'avoir mal. Pendant que ton amie arrive, tu trembles en te déteste, te jetant toutes les pierres sur toi, pourquoi tu étais habillé en robe?, pourquoi ne pas avoir accepter de rentrer avec ta collègue? Pourquoi tu as fait des heures supplémentaires? Toutes ces questions et la seule réponse que tu t'es trouvée était « tout est de ma faute ». Pepper arrive et, sans que tu lui dise quelque chose, quelqu'un ouvre violemment la portière, te faisant crier de peur.
-Steve ! Elle a peur laisse moi faire.
En entendant ce prénom, tu essayes de te couvrir plus que tu ne le peux, te sentant sale et horrible face à ton mari. Rien est de ta faute, pourtant, tu as l'impression que tu as causé tout ça. Pepper fait reculer Steve qui te regarde, les larmes embrumant ses yeux, espérant que ce n'est pas ce qu'il croît.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé?, demande-t-elle doucement. -Il... tout est de ma faute ! J'ai voulu rester plus longtemps au travail, je... il était là ! J'ai voulu partir! J'ai mal Pepper...
Comme pour te dire qu'elle avait compris, elle te pris doucement dans ses bras en te répétant que tout allait s'arranger. Steve quant à lui, s'en voulait de ne pas t'avoir sauvé comme la toute première fois qu'il t'a rencontré. Après des minutes de discussion, Pepper te ramène chez toi, avec Steve. Tu rentres chez toi et, comme si ta vie en dépendait, tu es allée à la douche, passant des minutes à frotter ta peau pour enlever chaque parcelles de lui sur toi. N'aillant plus de larmes, anéanties jusqu'à la dernière parcelle de toi, tu termines ta douche presque une heure après l'avoir commencé, la peau rougis par le frottement. Tu te met un pyjama, un long pull et un long jogging, ta cheville est gonflée, pourtant, rien ne t'intéresse, même la douleur physique semble se dissiper face à celle psychologique. Plus rien ne sera pareil. En ouvrant la porte tu tombes sur Steve au visage triste et fermé.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-Je suis tellement désolé de ne pas t'avoir protégé... La mission s'est finit plus tôt, je... je voulais te faire la surprise! Je suis tellement désolé!
Il a peur de te toucher, jamais il n'a vu sa femme dans un état pareil et il s'en veut de ne pas l'avoir évité. Comme s'il avait peur que tu te brises, il prend seulement ta main du bout de ses doigts et maudit l'homme qui a volé la partie la plus importante de toi. Tu te rapproches doucement de lui et calé ta tête contre son torse, essayant de baser les battements de ton coeur en furie sur le tempo du sien.
Les jours suivant, Steve a cherché dans arrêt l'homme qui t'as agressé et touché. Il s'est promis de lui faire la peau, car personne n'a le droit de te toucher.
———————————————
Hey, aujourd'hui, imagine sujet sensible sur les agressions sexuelles ainsi que le viol. Si vous en êtes victime, sachez que rien est de votre faute, que vous êtes une personne libre et rien ne peut justifier une chose comme celle ci, envoyez moi un message si vous n'allez pas bien, (tout problème en général) je suis là pour vous écouter, je ne vous jugerais pas, je suis pour vous ce que vous êtes pour moi, un soutien et une aide à avancer chaque jours.
Voici un numéro à contacter pour ce genre de situation
« Le 0 800 05 95 95 "SOS Viols Femmes Informations". Ce numéro est destiné : aux femmes victimes de viol ou d'agressions sexuelles. »