Carnet De Gaïa (Histoire De Mon Oc)

Chapitre 3, première partie, l'heure de la vérité

Il était là, devant moi. Il avait des cheveux noirs comme ceux de blanche neige,des yeux d'un bleu envoutant et une aura rouge sang l'entourant. Son sourire était certes des plus malsains mais il était si ... charmeur. Je le regarda comme si  j'étais amoureuse de lui.

"comment se sont passés vos 1000 ans de régénération, mère ?"

  Dit il toujours avec cette même voix glaçant le sang et pourtant si ... sensuelle. Je ne savais pourquoi mais mon cœur battait à mille à l'heure. Il me prit délicatement le menton avec ses doigts pour relever ma tête. Avec ses yeux envoûtants,il porta attention et passa au peigne fin,  chaque détails de mon apparence physique...mes cheveux,ma silhouette,ma poitrine,mes hanches...rien ne lui échappait. Il esquissa un léger sourire :

  "Malgré votre rajeunissement, vous êtes toujours aussi...parfaite, mère..."

ajouta t'il à ses paroles précédentes
 
Son "mère" commença alors à m'énerver . Je recula d'un pas et lui donna une claque à sa main pour qu'il l'enlève de son menton. Je serra le poing et mes yeux le regardèrent farouchement. Je dis d'une voix imposante :

"Pourquoi m'appellez vous mère ? Pourquoi m'avez vous emmené en ces lieux qui sont vôtres ?..."

Il mit sa main sur son visage et à ma plus grande surprise...il se mit à rire comme le démon qu'il était... Je ne saurais décrire le sentiment qui déchirait ma poitrine à ce moment là... C'était à la fois envoûtant, sensuel, enivrant, comme la mélodie du vent mais c'était également froid, glaçant, monstrueux comme le démon qui sommeillait en lui... Après qu'il eut fini son action, il releva la tête puis me regarda dans les yeux. J'eus un frisson me parcourant toute entière... Mon cœur battait comme mille chevaux au galop, ma respiration s'était accélérée, mon visage était une pivoine et je tremblais de partout... J'avais l'impression de ne plus être moi même... D'être cette marionnette de ce conte que Grand mère me contait tant, elle s'appellait Grice, d'après mes souvenirs... Je revenais à la Réalité avec ses paroles

"on dirait que c'est au tour du cadet de payer les pots cassés de l'aîné... Ba, de toute façon, avec lui, c'est toujours comme ça..."

en finissant cette phrase, il laissa échapper un petit sourire qui était très... Mignon... En pensant à ceci, je devenais encore plus rouge que je l'étais...
 
Mais quel était ce sentiment qui était au fond de moi?...

c'était la question qui avait parcourue mon esprit en ressentant ceci. Il s'approcha de moi puis me tendit sa main. IL sourit et dit

"si vous voulez avoir vos réponses, prennez ma main, mère... :)"

... Tant de questions traversaient mon esprit... Pourquoi j'étais ici ? Pourquoi il m'appelait mère ? Pourquoi il semblait connaître ma grand mère ? Quel était le sentiment que je ressentais ici et maintenant ?... Je n'avais eu aucune hésitation. Je le regardais fermement pendant que je lui pris sa douce et chaude main qui était également sèche et froide. En voyant mon action, il fût comme... Satisfait. Il se retourna et ouvrit une longue marche. Je ne savais combien de temps s'était écoulé depuis mon arrivée en son palais mais ce que je savais... C'était que cette marche était la plus douce et la plus agréable que j'avais pu avoir dans ma vie... J'avais l'impression de marcher sur des petits nuages, lui qui était devant et serra fort ma main pour éviter de la perdre. Cette marche semblait si courte et pourtant si longue vu le changement de paysages auquel j'avais affaire. Nous arrivâmes devant un palais qui était somptueux et pourtant si sombre.