Chapitre 3

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--3 jours plus tard--

PDV de Marie.

Cela faisait trois jours que j'étais rentrée en cours. Aussi trois jours que je supporte le regard des autres sur moi, trois jours que William me regarde tout le temps et me lance des insulte par-ci par-là. Quand on y réfléchît bien on se rend compte que cette mauvaise entente est vraiment partie de rien: il arrive en cours et je suis légèrement désagréable avec lui ! À sa place, je m'en foutrais !

-Marie, pourriez vous répéter ce que je viens de dire ? Question le professeur de Français, Mr Grant.

-Non, dis je d'un ton sec, j'écoutais pas.

-Très bien, répliqua le vieux, donnez moi votre carnet de correspondance, je vous met un mot.

Quel Rabat joie lui !

-D'accord, puis d'un ton plus bas je rajoutai : Monsieur le râleur , puis j'apportai mon carnet sur son bureau et retournai à ma place pour recommencer à penser, sans plus écouter le cours qu'avant.

Des que je me rassis à ma place, je reçus un papier sur mon bureau, je le déchiffonnai pour pouvoir lire ceci:

"Alors, on joue les minis-rebelles la grosse ? William"

J'écrivais juste en dessous: " Va te faire foutre" puis renvoyais le papier à l'envoyeur. Il le reçut, écrivit quelque chose et me le relança mais j'en avait rien a faire de ses petits mots gentils (Notez le sarcasme) alors des que le bout de papier atterrit sur mon bureau, je le poussais jusqu'à ce qu'il tombe par terre et je laissa là jusqu'à que la sonnerie se fit entendre signalant la fin du cours. Je laissais le papier par terre, de toute façon il y a des femmes de ménage.

Je sortais de la classe en courant pour arriver en première à mon prochain cours et pouvoir choisir ma classe mais dans un virage et dans la précipitation, je rentrai dans quelqu'un.

Sans le ou la regarder, je disais: "dégage bordel !" Et je continuai pour arriver dans mon prochain cours. Quand j'arrivais, il n'y avait personne dans la classe alors je m'assis tout au fond, sur une table seule et je commençais à sortir mes affaires.

Le cours se déroula normalement ainsi que le reste de la journée. J'arrivais chez moi, posais mon sac de cours sur une chaise puis alla dans ma chambre sans précipitation.

Arrivée à ma chambre, je me mis en sous-vêtements puis montai sur le pèse-personne et fixait le cadran de la balance avec surprise: j'avais perdu 0,2 kilogramme !! Pour vous, ce n'est rien 0,2 kg mais pour moi c'est énorme ! Ça veut dire que je vais peut être pouvoir retrouver la ligne que j'avais avant que tout n'arrive !

Après avoir vu ceci, je remis mes vêtements et partis en courant dans la maison à la recherche de ma mère qui allait sans doute en être tout aussi contente de la nouvelle que moi.

Je la trouvais dans la cuisine, en train de préparer le dîner. Je cria:

-Maman, j'ai perdu un peu de poids !

Ne m'ayant pas vue arriver, elle sursauta mais arborait un sourire éclatant. Elle en était contente.

-C'est génial ma chérie ! Combien tu as perdu ?

-Je sais que c'est pas beaucoup mais j'ai perdu 0,2 kg.

-Ce n'est pas beaucoup c'est sur mais ça veut dire que tu fais des efforts pour perdre un peu !

- Je n'ai pas fais de sport, c'est juste la marche à pied que je fais pour aller et partir du lycée.

- Ben tant mieux moi je dis !

Et sur ces mots je retourna à ma chambre. La soirée passa très vite et je me mettais en pyjama pour aller dormir. Je me glissa dans mes couvertures et m'endormis plusieurs minutes plus tard, heureuse que j'allais peut être enfin maigrir.

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Salut ! C'est l'auteure !

Donc voilà le chapitre 3.

J'espère qu'il vous plaira !

ImparfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant