Chapitre 12

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Je me retourna et vis William. Il était avec deux de ses amis, dont un que je reconnus: c'était lui qui était avec William lors de mon "humiliation" à la cantine.

Moi: Dégage William, je veux pas voir ta face de rat. Je me casse.

J'allais me retourner pour partir quand il parla.

William: Que c'est mignon ! Marie essaie de m'éviter car méchant William l'embête, tu vas aller tout rapporter à papa ? Ah mince, j'ai oublié, il est mort !

Mon coeur se serra et je fus prise d'une rage immense. J'étais des plus énervées possible mais j'essayais de le montrer le moins possible ce qui était peine perdue. William partit dans un de ses fous rire ainsi que ses deux amis. Il ne dut pas voir que j'étais entrée dans une colère noire à l'évocation de mon père dans sa phrase puisque j'eus le temps de m'approcher et de lui donner le coup de poing le plus fort possible, sans doute le plus fort coup de poing que j'eus envoyé de ma vie, dans son nez. Je dus frapper un peu trop puisque j'entendis un "crac" en même temps qu'il atterrit au sol. Je vis même une goutte de sang valser dans les airs.

J'ai cassé le nez et envoyé William Parker au sol ! Je répliqua avec un sourire en coin:

Moi: Contrairement à toi, je n'ai pas besoin d'aller voir mon père pour botter le c*l au petits enc*lés dans ton genre qui viennent me faire ch*er.

Je partis terminer mon jogging toujours extremement énervée par William, le temps qu'il ne se relève j'avais eu le temps de m'éloigner.

Je rentra chez moi et je me mis à chauffer des restes de la veille. Pendant que le plat chauffais j'étais partie me changer et j'avais pris une rapide douche.

J'installa la table et comença à manger qund on sonna à la porte. Je me leva et ouvri sans prendre la peine de regarder qui c'était. Des que j'ouvris la porte, ma soeur s'effondra sur moi, pleine de bleus et en sang. Qu'avait elle fait ?

Je l'allongeai sur le canapé et vérifiais son état. Elle n'avait pas l'air sur le point de mourir mais elle était vraiment amochée.

Elle tenta de parler mais ce ne fut qu'un grognement qui sortit d'entre ses lèvres entaillées.

Moi: Chut, ne parle pas je vais te soigner. Je vais appeller maman.

Elle s'exita d'un coup et tenta de se relever mais elle retomba lourdement sur le canapé dans un couinement.

Moi: D'accord, j'ai compris, je l'appelerai plus tard. En attendant repose toi, je reviens.

Je courus à la salle de bain pour prendre plusieurs gants de toilette, du coton et du désinfectant ainsi que quelques bandes pour couvrir ses plus grosses blessures.

J'arrivai devant elle et m'activai pour la soigner.

Je soignai tout: son visage, ses plaies au jambes et aux bras et même son entaille sur le bas du ventre. Je mis environ une heure pour tout désinfecter et soigner mais les résultats était satisfesant puisqu'elle me disait que ça allait mieux. Je l'aida à monter dans sa chambre et l'allongeai sur son lit. Je la laissa quelques minutes seule pour que je puisse appeller notre mère. Elle m'a dit qu'elle arriverait le plus tôt possible et qu'elle partait maintenant du travail.

Moi: Comment t'es tu fait ça ?

Sophie: J'étais en ville avec mon amie et on était dans une cafeteria. Elle a vu un garçon au loin et elle a cru que c'était son frère. Elle est allée le voir et m'a laissée seule. Quelqu'un m'a appellée au loin et je me suis avancée jusqu'a lui et il m'a emmenée de forcederrière le batiment ou il y avait personne. Il a commencé à me frapper et me tabasser puis il m'a fait monter dans sa voiture. Et il m'a menée ici, devant la maison.

Moi: Comment ça devant la maison ?!

Sophie: Je crois que c'est un ami à toi qui m'a fait ça Marie...

Je craignis tout d'un coup le pire surtout que ce matin là, j'avais boxé le nez de William.

Moi: Comment le sait tu ?

Sophie: Il m'a dit avant de m'abandonner devant la maison mot pour mot; "Tu diras à ta p*tain de soeur que l'on ne s'attaque pas à moi, assure toi qu'elle ai bien compris ceci, la prochaine fois, ce sera elle." Et il m'a laissée sous le peron de la maison.

Moi: Il était comment ?

Sophie: Je me fais tabasser et toi tu me demandes comment était celui qui m'a frappée ?

Moi: Mais non ! Décris le moi !

Sophie: Je sais plus trop, brun... Ah oui ! Il avait un assez gros pensement sur le nez.

Je me sentis blêmir. Voyant ma mine ma soeur demanda:

Sophie: Tu le connais ?

Moi: Il me tape sur les nerfs depuis le début de l'année, il s'appelle William et le pensement sur le nez, c'est de ma faute: je lui ai un peu retouché la tête ce matin.

Sophie: Tu as du frapper fort !

Moi: Le plus fort possible, il m'a insulté et il a insulté papa... J'ai pas pu résister.

Sophie: Tu as bien fait, la prochaine fois on va lui foutre une raclée ensemble.

Moi: Sûr ! Allez, repose-toi. J'ai appellé maman, elle va arriver.

Sophie: Ne lui dit pas que c'est ton ami qui m'a fait ça...

Je la coupai

Moi: Ce n'est pas mon ami !

Sophie: Pareil, ne lui dit pas.

Moi: D'accord même si c'est stupide.

Et je sortais de sa chambre pour la laisser se reposer. Notre mère arriva peu de temps plus tard et parti directement au chevet de sa fille ainée.

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J'arrivai devant le lycée. Fini les vaccances, de retour aux chahut des couloirs, l'ennui des cours et la stupidité des profs. J'entrai dans la cour et m'assayais sur un banc pour profiter des dernières chaleurs de novembre avant le froid glacial. C'était rare en cette période de l'année qu'il fasse encore bon, d'habitude on gèle sur place à mi-octobre.

Je fus interrompue dans mes pensées par la cloche qui sonne, indiquant le début des cours. J'entra dans ma salle de cours à une table seule pour n'être à coté de personne.

Le cours se déroula normalement bien que je n'eusse écouté aucun mot qu'avait prononcé le professeur.

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C'est la derniere pause avant la fin des cours et j'en profite, assise sur un banc. je crois avoir passé toutes mes pauses sur un banc. Je décide de me lever et d'aller vers mon casier pour prendre mes affaires puisque les cours vont bientôt reprendre.

Alors que je marchais dans le couloirs, je vis au loin William, il venait de se retourner et donc me faisait dos mais j'étais sûre que c'était lui. Je m'avança jusqu'a lui, soudainement reprise par la colère noire qui m'avait aidé à le cogner l'autre jour. Il n'avait pas le droit de s'en prendre à ma soeur.

Je m'approchai de lui et lui tapota légèrement l'épaule pour qu'il se retourne. Quand il me fit fasse, je ne pus m'empêcher de rire face à la tête que lui procurait le pensement sur son nez. Je repris mon sérieux en voyant qu'il ne rigolait pas et je lui décrocha une gifle monumentale qui fit basculer sa tête sur le côté.

Je me mis à lui crier dessus:

Moi: La prochaine fois que tu t'approche de quelqu'un de ma famille, je te fais la peau Parker !

Il redressa sa tête et je vis dans ses yeux une telle haine que cela me fit soudainement peur.

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Coucou ! Je voulais m'excuser du léger retard ! J'avais fini le brouillon mais j'ai totalement oublié de poster !

ImparfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant