Je pensais que panser tes blessures en sang,
Que t'aider, que t'aimer te serait suffisant
Pour qu'aux yeux de ton cœur je sois un peu plaisant,
Pour lire dans ton regard un amour naissant.
Je pensais laisser désert ce vide lassant
Pour une vie délicieuse, un destin grisant,
Pour tes bras, pour ta chair, pour tes yeux séduisants
Je pensais apaiser ce besoin incessant.
Mais tu ne m'as pas voulu, tu m'as rejeté,
Tu m'as fui et transpercé de ton âcreté.
Ma flamme est devenue un feu immense et sourd,
Moi qui ne demandais à l'Amour que tendresse,
Et je brûle de ce chagrin, cette tristesse,
Ces larmes d'acide sur mon cœur de velours.
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Beati Pacifici
PoesieHeureux ceux qui procurent la paix. Ici, je vais poser des poèmes, des pensées, des convictions, en français, ou non. J'espère pouvoir ainsi montrer les différentes facettes de ma façon de penser, et transmettre -qui sait ?- le goût que j'ai pour la...