L'espoir m'avait pourtant promis

13 5 2
                                    

Je pensais que panser tes blessures en sang,

Que t'aider, que t'aimer te serait suffisant

Pour qu'aux yeux de ton cœur je sois un peu plaisant,

Pour lire dans ton regard un amour naissant.


Je pensais laisser désert ce vide lassant

Pour une vie délicieuse, un destin grisant,

Pour tes bras, pour ta chair, pour tes yeux séduisants

Je pensais apaiser ce besoin incessant.


Mais tu ne m'as pas voulu, tu m'as rejeté,

Tu m'as fui et transpercé de ton âcreté.

Ma flamme est devenue un feu immense et sourd,

Moi qui ne demandais à l'Amour que tendresse,

Et je brûle de ce chagrin, cette tristesse,

Ces larmes d'acide sur mon cœur de velours.

Beati PacificiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant