« Papa,
J'ai eu treize ans.
Je ne sais pas où tu es,
Mais je sais où Maman n'est pas...
À la maison.
À croire qu'elle ne vit plus ici,
Elle passe tout son temps à boire des coups,
Aux bars-tabac.
Comme si ça pouvait améliorer les choses,
Au contraire ça ne fait que s'empirer !
Je ne la vois jamais,
Et c'est peut-être mieux ainsi,
Parce que quand je le vois,
Papa,
J'ai peur de ce qu'elle peut me faire.
Les mamans peuvent-elles être violentes ?
Je ne sais pas,
Ça n'est jamais encore arrivé
- Si on ne compte pas les atrocités qu'elle me jette à la figure -
Mais je sais que ça ne saurait tarder.
J'en ai assez de tout ça,
Dis-moi, je dois faire quoi ? »
(lettre lancée à la poubelle)
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Les larmes des belles personnes
Truyện NgắnEt si même les larmes des gens tristes pouvaient devenir belles... ☆ ⇒ mets le fond noir pour une meilleure lecture ! → mai 2019