Chapitre 9 : fin

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                      **Georges **

Nous avions suivi la direction indiquée par nick. Nous étions sur la route une démi-heure après. Trop éméché pour chercher où se trouvait notre véhicule, nous sommes restés là à attendre que quelqu'un veuille bien nous déposer. On eut pas trop à attendre quand une camionnette arriva de loin. On lui fit signe de s'arrêter,ce qu'il fit. C'était un vieil homme barbue qui hésitait à nous repêcher dans sa bagnole vu l'état de nos vêtements plein de sang. Mais par chance il nous remorqua jusqu'en ville après qu'on lui eut expliqué les faits. Il nous déposa devant le poste de police où nous passâmes la nuit.

                        **Vera**
  "Quelques semaines plus tard"

Ça faisait trois semaines qu'on avait survécu à cet incident tragique. Le lendemain de notre arrivé au poste de police,nos parents nous ont rejoins. On a tout raconté à la police qui est allé dans les bois ;  à la recherche des corps de nos amis et de ces meurtriers. Que ne fut pas notre surprise quand les policiers nous ont dit n'avoir retrouvé que les corps de nos amis mais pas ceux des meurtriers malgré une fouille complète de toute la forêt. La semaine dernière on les avait tous enterré. Je n'ai pas pu m'approcher du tombeau de nina. Je n'avais pas cette force. Les pleurs de ses parents me rappelaient sans cesse que c'était moi qui l'avait mise dans ce cercueil. Mais ça personne ne le savait à part georges et moi. De toute façon tout était de ma faute. J'ai proposé cette idée de camping et j'ai fais tué tous mes amis. Je n'arrivais tellement plus à vivre avec ça sur la conscience que j'ai essayé de mettre fin à mes jours en avalant toute une boîte de somnifères que j'ai volé à ma mère. Mais je me suis réveillé,il y a deux jours dans ce lit d'hôpital. Je ne parlais plus. Le docteur a dit à ma famille que je faisais une crise post-traumatique à cause de tout ce que j'ai subi.

"Toc toc toc"
On frappait à la porte et elle s'ouvrit quelques secondes après. Georges passa la tête à travers l'ouverture et me fit un petit sourire. Il referma la porte et se rapprocha de moi. Je ne le regardais pas. J'avais les yeux fixés au mur devant moi et je ne bougeai pas.

Georges :  comment vas tu ma puce ? dit-il en me faisant une bise sur le front. Tu me manques.

Il marqua une courte pause et reprit.

Georges :  Pourquoi t'as fait ça ?  Heureusement que ta soeur t'a vite trouvé inconsciente dans ta chambre ; sinon tu aurais pu y passer. Je sais que ce n'est pas facile mais il faut qu'on tourne la page. Moi je suis obligé de prendre des pillules pour dormir, je revois toutes les images,tout ce sang et ce bruit horrible. Toutes les scènes me hantent encore. Des fois je me dis qu'ils sont encore vivants d'autant plus qu'on a pas retrouver leurs corps mais c'est impossible. On les a vu crever. Alors je t'en supplie vi,reviens nous.

Il se coucha près de moi et me serra fort dans ses bras. Je pensai à ce qu'il venait de dire. S'ils étaient vraiment mort,pourquoi n'a t-on donc pas retrouver leurs corps. A moins que...
Mon rythme cardiaque s'accéléra aussitôt et je ne me sentis plus en sécurité.

Moi :  NOOOOON !!!

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⏰ Dernière mise à jour : May 27, 2019 ⏰

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