𝑇ℎ𝑒 𝑆𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒 𝐵𝑜𝑦 𝑎𝑛𝑑 𝐻𝑒𝑟. 𝐵𝑎𝑛𝑔 𝐶ℎ𝑎𝑛

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻

«-Laisse moi finir s'il-te-plaît, il fit oui de la tête et m'écouta, j'ai été ostracisée pendant toute ma vie parce que j'étais différente des autres, parce que je préfère faire passer mes études et apprendre au lieu de parler des garçons et d'aller à des fêtes et pleins d'autres choses dans le genre. Donc je pense être apte à me mettre à ta place, j'approchai ma main de son visage, ce qui est en dessous ne doit pas être si grave que tu voudrais le faire croire, la seule chose que je pense est que tu doit être magnifique, il repoussa ma main, d'ailleurs un peu trop fort pour moi.

-Ne touches pas, s'il-te-plaît. Tu ne veux pas voir le monstre que je suis vraiment, tu es trop gentille avec moi que je voudrais que ce rêve ne se termine jamais. Tu es la première personne à agir comme ça avec moi et je veux croire au plus profond de moi que tu es sincère. Je ne veux pas que tu me fuis simplement parce que tu aurais vu comment je suis réellement, ma mère à du m'élever seule car mon père m'a trouvé trop repoussant, il est donc partit en nous laissant tous les deux.

-Tu es aussi la première personne qui ne me rejette pas ou ne m'utilise pas, dis-je en soupirant, pendant dix-sept ans les gens m'ont mal vue mais tu es différent, hier en cours tu as été plus gentil que personne ne l'a été avec moi, à par ma mère. Je ne veux pas perdre le peu de relation que nous avons...

-Alors soyons amis et restons ensemble pour faire face aux autres.»

J'avais baissé la tête, les larmes me montaient aux yeux, c'était la première fois que je me dévoilait autant à quelqu'un, surtout que je ne connais même pas, mais je me redressa à ses paroles.

Il n'a pas l'air d'une personne parlant facilement de ses sentiments, mais pourtant c'est ce qu'il venait de faire.

C'est la que je vis qu'il me souriait.

Un sourire éclatant et vrai, pas un de ces sourires hypocrites que les gens de ma classe et bien d'autres ont pu m'adresser, je pouvais voir clairement ses fossettes.

C'est un ange, si seulement il voulait bien me laisser voir son visage en entier...

«-Et si nous nous mettions à travailler au lieu de ressasser le passé ?

-H....oui oui, après tout tu es la pour ça.»

Je souris aussi. Je me sens bien avec lui, je peux enfin parler à quelqu'un qui me comprend et ne me repousse pas parce que je ne rentre pas dans les critères de la société.