Chapitre 6.

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Je la voyais hésiter tandis que son regard passait du portrait vers moi et je ne pouvais qu'espérer qu'elle dise rapidement la raison de sa venue.
- Mademoiselle Sanios, je suis convaincue que l'honneur est pour moi. La directrice m'a également demandé de venir pour vous accompagner jusqu'à la salle de votre maison, dit-elle.
- C'est aimable de votre part, madame, répondis-je.

La directrice se leva et alla prendre un vieux morceau de tissu sur une étagère avant que je ne le vois s'animer et que j'en reste sans voix. Elle le posa sur ma tête et je l'entendis dans mon esprit.

- Très intéressant, une réincarnation de Dame Serdaigle. Tu es tellement semblable mais également tellement différente. Tu ressembles beaucoup à sa fille, Helena, ici présente d'ailleurs. Oui, tu es aussi difficile à placer que le fut Harry Potter. Je crois avoir cerné ta personnalité ma jeune amie, tu iras à SERDAIGLE.

Je vis le sourire du fantôme s'agrandirent tout comme celui de la femme du portrait. Le fantôme demanda si nous pouvions prendre congé et jeta un bref regard envers le portrait. Je pouvais distingué du regret dans le regard de la dame fantomatique mais je préférais taire ma curiosité car je savais que nous avions tous nos petits secrets et qu'il fallait parfois faire tout pour les garder secret. Après une interminable marche, je fus surprise d'être face à un portrait qui représente à mon sens une belle fable de ce qu'est la famille.
- Derrière ce portrait se cache la maison Serdaigle, dès que tu auras connaissance du mot de passe veille à ce qu'il reste secret, déclara-t-elle.
On rentra et je fus surprise par la beauté du lieu. Je n'avais pas imaginé que nous aurions une bibliothèque rien que pour nous.
- Dame Grise, qui est-ce, demanda un jeune homme.
- Une nouvelle élève mais la directrice en parlera au repas. D'ailleurs pose tes affaires dans ta chambre et viens avec moi, dit-elle à mon intention.

Je posais mes affaires dans ma chambre et j'eus la satisfaction de voir que je possédais une chambre particulière, rien que pour moi, ce fait me fit sourire mais je repris bien rapidement mon air impassible. Sur le chemin du réfectoire, elle me parla des autres fantôme de l'école qui l'attendait tous devant la Grande Salle.
- Je n'ai vu votre mère que par les portraits mais on peut dire qu'elle lui ressemble en tout point, murmura un homme assez élégant mais un peu effrayant.
- Baron, je suppose. Je tiens à préciser que je n'aime pas les compliments et la flatterie, dis-je.
Les portes s'ouvrirent à ce moment-là et tout les regards se dirigèrent vers moi.

Un amour de sorcière.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant