Tu me l'avais promis...

991 49 33
                                    

Pdv Nagisa

Chaque jours devient plus compliqué. Je suis coincé dans cette routine infernal. J'essaie de m'en sortir mais cela met impossible... Je ne veux plus que chaque jours se ressemble et s'assemble. Je veux pouvoir voir autre chose que cette routine: se lever, "manger", aller en cours puis revenir chez sois et faire ces devoirs. Sans oublier ma mère... Au collège rien a signaler. Mise à part le faite qu'aujourd'hui Karma est revenu depuis 1 semaine et qu'il m'ignore toujours.

Je déplace ce corps mécaniquement. Il avance tout seul, il sait le chemin pour aller au collège. En plus aujourd'hui il pleut. Comparer aux autres j'aime beaucoup la pluie. Pourquoi ? Je ne sais pas, je trouve cela simplement magnifique. Entendre les "plocs" répétitif des gouttes de pluie s'écrasant sur le sol. Voir une goutte d'eau tomber d'une feuille. Je pense aussi que c'est l'état qui me représente réellement. Tout se fait automatiquement, la goutte atterrie forcément au sol, tout comme moi. Lorsque je fais quelque chose je le fais mécaniquement. Je ne connais plus les sentiments. Je sais qu'autrefois je souriais pour de vrai et que j'aimais Karma. Mais à présent tout semble si vide.

Arriver en haut de la colline, Kayano me fit coucou de la main. J'afficha cette éternel sourire faux et lui dit simplement bonjour. On rentre ensemble en cours. Ma tête se tourne automatiquement vers la tête rouge. Il me manquait avant. Je sais que j'ai beaucoup pleurer le faite qu'il m'abandonne. Je m'étais habitué à sa présence, je n'étais plus seul. Sauf qu'il m'a ramené à la réalité. Je serais toujours seul, que je le veuille ou non. Kayano me parler mais je ne l'écoutais pas vraiment. Je disais simplement des oui ou je hochais la tête. J'étais plongé dans mes pensés. La sonnerie pour signaler le début des cours retentit. Je n'écoutais plus les cours, c'est à cause de ça que j'ai atterrie dans la classe E. Vu que je n'écoutais plus les cours mes notes baisser. Jusqu'à se qu'on veuille plus de moi.

Durant la pause de midi Karma me pris à part. Il me plaqua contre le mur derrière le bâtiment. Son poing vint rencontrer le bois juste à côté de ma tête. Je ne frissonna pas à la violence dont faisait preuve Karma. Puis un silence s'intalla. Afin de briser le silence je sourit puis dit:

- Que me veu-

Je fus couper par Karma prenant la parole

- Stop! Pourquoi tu n'as plus le même sourire? Je t'ai observer toute cette semaine, jamais j'ai vu ton sourire!

- Calme toi.... Et puis tu es vraiment miro j'ai souri toute la semaine!

- Non! je n'ai pas vu ce sourire innocent, celui que tu faisais tout le temps. Lorsque nous étions ensemble ou même après. Je ne revois plus cette lueur dans ton regard. Tes yeux sont vide, comme si tu n'avais plus de sentiments. Comme si tu étais vide!

Je le repoussa violemment. Je ne voulais plus rien entendre. Alors je m'enfuie. Mes yeux me brûlaient, et je sentit une larme dégoulinait. J'entendais les cris de Karma au loin mais je continua mon chemin. J'avais beaucoup trop de question en tête. Alors pour me vider l'esprit je partie dans la forêt dans un coin reculer. Que seul moi connaissais. Pour la première fois depuis longtemps je m'autorisa à pleurer. Karma ne m'avait pas oublier, il tenait à moi? Vu ce qu'il m'a dit c'est qu'il tient à moi? Il a su lire à travers mon masque. J'ai séché les cours tout l'après midi. J'espère que ma mère ne sera pas au courant...

Je devais rentrer chez moi. mes pas se faisaient plus lourd et compliqué. Au fur et à mesure que j'avançais mon cœur se serrait et mon ventre se tordait. Je ne voulais pas revenir. Cela allait encore se répéter. J'ouvris la porte de la maison et me précipita vers ma chambre. Sauf que ma mère m'attrapa le bras.

- Où comptais-tu aller?

Je déglutis, incapable de pouvoir prononcer la moindre parole. Je sentais qu'elle était en colère. Elle allait devoirs se défouler. Elle prit mes cheveux et me tira jusqu'à sa chambre. Elle me frappa au niveau du ventre et je tomba au sol. Elle commença à me ruer de coup dans le ventre. Je mettais mes bras pour me protéger mais je perdais petit à petit connaissance. Du sang sortait de ma bouche. Puis je sentie un coup violent au niveau de mon dos. Ah... Elle me frapper avec un martinet. J'avais mal, terriblement mal. Pourtant j'afficha ce sourire, puis je sombra dans l'inconscience. Lorsque je me réveilla j'étais toujours dans la chambre de ma mère. Je voulu me relever mais la douleur me rappela bien vite que je ne pouvais pas bouger. Alors j'attendis un peu, puis quand je pu de nouveau bouger je me releva. J'alla directement dans ma chambre. Je tira les rideaux de ma chambre et je me mis sous les couvertures. A l'intérieur je me sentais un peu protégé. Je mis mes écouteurs et la musique à fond. La musique était la seule chose qui me permettait de ressentir quelque chose. Je me sentais moins vide avec la musique. Le weekend allez être long.

Ne me laisse pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant