Ne me détruis pas (with Adam Driver) (Tome I) (Terminée)

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« Four years old with my back to the door
All I could hear was the family war »

Dix-huit heures cinquante. C'est l'heure à laquelle j'atterris sur le sol français. Le vol a été particulièrement long. Long et pénible on ne va pas se mentir. Je ne voulais pas partir de Los Angeles et revenir en France. Je n'aime pas savoir Adam seul comme lui n'aime pas me savoir seule. Je soupire alors que je récupère mon sac de cabine, retirant mon casque pour le mettre autour de mon cou. J'aurais bien terminé d'écouter We Rock moi tiens. Je prends mon téléphone en main suivi par mon sac de cabine sur mon épaule gauche avant de me diriger vers la sortie de l'avion. Tout en me dirigeant vers la zone à bagage, je désactive le mode avion de mon smartphone. Aucun message en absence. J'aurais dû m'en douter. Je récupère rapidement ma valise avant de me diriger vers la sortie, traînant ma valise. Alors que je passe les portes de sortie de l'aéroport parisien, j'aperçois une foule de gens mais je ne vois aucun de mes parents ou proches. Alors que j'attrape mon téléphone pour composer le numéro de mon père, je sens soudainement une jeune fille me sauter dessus que je crus tomber à la renverse. Bah vas y ne te gêne pas. Je tourne la tête avant de me retrouver face à ma petite sœur, Charlotte. Ses longs cheveux ondulés châtains clairs, ses yeux bleus sans oublier son collier en argent avec une aile d'ange, il était impossible de la louper. Même avec la meilleure volonté du monde Charlotte ne passait pas inaperçue. 

- C'est bon j'ai compris Charlotte tu peux me lâcher fis je en tentant de retirer ses bras de moi.

- Maman a dit que j'avais le droit de te faire un câlin donc tu ne peux pas râler réplique-t-elle. 

Je soupire bruyamment en tentant à nouveau de me dégager de ses bras. Ma sœur de dix-sept ans est un vrai bébé. Elle est assez immature et encore un peu gamine mais bon qu'est-ce que vous voulez que j'y change. Charlotte finit par se détacher de mes bras et me conduit à notre père. Je le salue d'un signe de la tête mais pour une fois, mon géniteur prend les devants et me fait un câlin. Etonnant quand on sait que lui comme moi ne sommes pas des personnes tactiles. Il finit par se détacher avant de prendre ma valise alors qu'on rejoint le parking pour rentrer à la maison. Je m'installe côté passager, Charlotte derrière et direction la maison. 

- Au fait, pourquoi maman n'est pas venue ?

- Elle est allongée dans son lit, en pyjama, en train de regarder la télé en jouant à son jeu sur son smartphone. Comme d'habitude c'est une faignante fit mon père assez sèchement. 

Ambiance dites donc. Je ne suis pas encore rentrée à la maison que mon père a déjà fait une remarque désobligeante à l'égard de ma mère. Enfin en même temps, il ne fallait pas que je m'attende à ce que tout soit redevenu rose en mon absence. Ça fait des années qu'entre mes parents ça ne va plus. Je crois que tout a commencé quand on a dû faire face au décès d'un membre de notre famille même si les tensions entre mes géniteurs ont commencé quelques temps plus tard. Je soupire alors que je prends mon téléphone pour envoyer des messages à Oscar et Adam avant d'annoncer à Lucas et Eva que j'étais enfin de retour. Je n'ai pas le temps de répondre aux messages que nous regagnons notre appartement dans ce quartier de la région parisienne. Mon père ouvre doucement la porte alors que je rentre dans ce petit appartement parisien. Ca change de mon grand appartement de Los Angeles. J'entre directement dans la chambre de ma mère et constate qu'elle s'est endormie devant la télé. Même pas elle n'était pas capable de m'attendre alors que je me suis absentée quelques mois. Enfin en même temps, le contraire m'aurait étonné. Je soupire avant de déposer mon sac dans la chambre et de prendre mon téléphone pour regarder les quelques messages que j'avais reçu. Eva a hâte de me revoir, Lucas a hâte de me revoir pour que je lui raconte la suite de l'aventure Adelly, Oscar a déjà hâte de me revoir et Adam ... je lui manque déjà apparemment. Et ça ne fait même pas vingt-quatre heures. Qu'est-ce que ça va être dans deux semaines. Je soupire en reposant mon smartphone de la poche de mon jean en commençant à ranger un peu mes affaires quand soudainement, la porte de ma chambre frappe soudainement. Je tourne la tête avant de me retrouver face à ma mère. Je lui fais un petit sourire alors qu'elle s'approche de moi.