Tous commence avec toi. Nous le savions. Toi comme moi. Impossible d'en échapper, nous étions comme pris au piège. Comme si le seul échappatoire n'était finalement que la mort. «Aller une dernière fois, aime moi un dernier temps.» Nous somme ensemble et pourtant si loin l'un de l'autre, occupant le même lit nous étions là l'un en face de l'autre. Se regardant yeux dans les yeux, mains dans les mains. Nous parlions de toi, de moi, de nous finalement. «Tiens si on faisait ça ensemble? ; Nous irons là et ailleurs, toi et moi.» Nous étions là, se rapprochant, s'aimant. C'était si simple, si pure finalement. Il était tard dehors l'orage grondait et les gouttelettes tambourinaient sur les vitres, la lune n'était plus. Plus qu'un souvenir dont personne ne se souvenait. Et nous nous étions là, l'un sur l'autre, dans ce même lit. Nos deux corps chauds comme la braise. Nos bouches... Oh mon dieu je me souviens encore de ton regard, la façon dont tu as plaqué mes poignets sur ce matelas, m'embrassant du bassin jusqu'au cou. Me mordant le lobe tout en me chuchotant à quel point tu m'aimes. Tu descendais de plus en plus bas de plus en plus lentement, jusqu'au dernier coup de tonnerre. C'est quand j'étais avec toi, là, dans ce lit, rien que nous deux, nos deux corps aussi chaud que la braise et j'ai finit par comprendre cette attente. Cette attente qui fut aussi longue et froide que l'hiver. Mais cela n'était rien, comme une récompense, comme si j'étais amoureux, comme si finalement ce dernier coup de tonnerre était le dernier battement d'une vie de tourments. Tous s'achève avec toi.
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Historia CortaElles sont toutes reliées les unes aux autres, comme nous. Quelle est la tienne ?