Chapitre 4 :

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Je soutiens tant bien que mal Octavia pour avancer en direction du camp car nous avons préféré fuir. J'avais beau regarder en direction des arbres pour tenter de voir qui avait infligé cela à Jasper, on ne voyait rien à part quelques feuilles bouger. Monty nous presse de nous dépêcher. Il est drôle lui. Essaye donc de maintenir quelqu'un debout avec un bras blessé. Blondinette respire fort et tout le monde voit à quel point elle est paniquée. Elle voulait rester pour aider Jasper, mais parfois il est préférable de sauver sa peau plutôt que celle des autres.

Un cris de stupeur résonne alors lorsque Monty trébuche et tombe nez à nez avec un squelette. Tous les cinq nous nous arrêtons tandis que Clarke tente de le relever.

- Dépêchez vous ! Ils sont peut être en train de nous suivre ! s'exclame Finn.

C'est alors qu'un cri résonne dans notre dos. Je fronce les sourcils en regardant en direction d'où provient le bruit. Jasper.

- Il est encore vivant ! annonce Clarke la voix pleine d'espoir.

C'est sous les interdictions de Finn que Clarke se précipite vers la rivière. Ne pouvant pas la laisser partir seule face à l'incapacité de mouvement de Monty, je fais signe à Finn que je pars la rejoindre. Lorsque j'arrive à son niveau au pas de course, je remarque que le corps de Jasper n'est plus là. Ils l'ont enlevé, et il est en vie. Je peine presque à y croire.

Nous sommes presque arrivés sur le lieu du camp. Finn et Clarke nous devancent de loin et ne pensent qu'à une chose, prévenir les 100. Monty se charge de m'aider à tenir Octavia. Je me mets alors à repenser à mon projet de fuite. Tout devient trop compliqué maintenant que j'ai appris l'existence de ces personnes qui ne nous veulent pas forcément du bien. Je n'ai aucune idée de quoi faire. Je suis capable de tuer, ceci n'est pas un problème, mais je ne veux pas risquer d'être tuée en retour.

- Je suis désolée Charlie de ne pas être en capacité de marcher. Tu me supportes depuis longtemps maintenant, tu dois en avoir marre, me dit Octavia.

- La ferme Octavia, tu es en vie c'est le principal, j'annonce froidement en regardant devant moi.

Des cris nous guident en direction du camp où se trouvent les 100. Lorsque nous arrivons enfin, Wells, le fils du chancelier Jaha, menace le garçon avec qui il avait déjà eu une confrontation, Murphy. Il tient fermement son cou et un couteau brille au soleil contre sa gorge. Clarke réagit immédiatement et vient se mettre entre eux.

- Wells ! Qu'est ce qu'il te prend ? elle s'exclame.

Je fais signe à Monty de les ignorer et d'amener Octavia dans l'enceinte du camp pour qu'elle puisse aller se reposer.

- Octavia ! résonne la voix de Bellamy.

L'homme aux cheveux noirs de jais se précipite vers sa sœur et me pousse violemment pour prendre ma place ainsi que celle de Monty afin de la maintenir debout. Qu'il aille se faire foutre. Je serre les dents en sentant mon bras me lancer.

- Que lui est-il arrivé ? il s'exclame le regard noir à mon attention. Je t'avais dis que tu allais le regretter Charlie s'il lui arrivait quoi que ce soit.

On dirait presque que ses yeux me lancent des éclairs. Cette situation me fait rire. Peu importe si Bellamy apprend la vérité sur ce qu'il s'est passé, je sais ce que j'ai ou n'ai pas fait.

- Arrête Bell, souffle Octavia. Charlie ne m'a rien fait de mal, c'est même elle qui m'a sauvé la vie.

Octavia lance un regard noir à son frère avant qu'elle ne se tourne vers moi accompagnée d'un léger sourire. Mon visage reste inexpressif face à la situation. Bellamy lève alors les yeux dans ma direction, il paraît confus, limite gêné.

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