Doux moments, passions acharnées, corps marqués... Avez vous déjà ressenti le corps de quelqu'un contre vous?, Vous écrasant avec une éternelle douceur, vous touchant à des parties interdites?, Et dansant, entraînant vos pas riches de plaisirs des danses les plus sensuelles? Pensez-vous toujours à cette personne? À tout ce qu'il vous fais? Deux âmes se cherchent, se trouvent, se séparent, puis se meurent.
Deux êtres dansent toujours dans des passions effrénées, pour enfin trouver l'amour. Mais que se passe t-il quand il n'y a personne pour répondre à cet amour et qu'en fait tout n'était que chimère, juste une obsession, un rêve truqué de passions, troublant même le sommeil d'un mort.
Myriam se réveille heureuse, elle a encore rêvé de lui. Non, elle a vécu des scènes éternelles avec lui et comme d'habitude sors récupérer son courrier et par la suite l'observer. Pas l'espionner, mais l'observer car elle en était sûr il savait qu'elle le voyait, faisant attention à ses moindres gestes, et lui, analysant sa voiture dans les moindres détails pour ensuite la bichonner afin de la faire briller avant son départ pour le travail. Comme elle aurait aimé être cette voiture, elle aurait pu ressentir la décharge que ses doigts procurent.
Comme à son habitude, il est 6h30, et Alexandre fait les petits réglages sur sa voiture, saluant au passages quelques voisins qui eux étaient déjà prêts. Myriam, de la fenêtre de sa cuisine l'observe toujours jusqu'à ce qu'il s'éclipse à l'intérieur. À 25 ans, c'est la première fois qu'elle nourrit un amour inébranlable pour quelqu'un. Mais comment l'approcher? Alex est un homme pas très social. Oui, elle lui a donner un surnom. En effet, son homme sort tôt et rentre tard, pas le temps de badiner avec l'entourage, ni même de se présenter aux nouveaux voisins, il n'a même pas lever le petit pouce, dire que ça fait plus de 6 mois qu'elle nourrit le rêve de converser avec lui.
Le téléphone retenti à l'autre bout de la piece
- Allô Sharon?
- hey Myriam ça va? J'ai reçu tes messages hier
-euh oui oui ça va
- me contacter à 1h sachant que je dors je pense pas que tu vas bien
- hmm non c'est rien, j'arrivais juste pas à trouver le sommeil et je cherchais juste quelqu'un a emmerder
- My' t'es sûr que ça va? Je voulais pas te le dire mais tu commences sérieusement à m'inquiéter avec tes troubles de sommeil, surtout ça fait plusieurs mois que t'es bizarre
- non c'est juste ma mère qui m'fatigue c'est tout, t'inquiète
- hmmm, okay myriam on s'voit au travail, à plus ma belle
- salut ma puce
Sharon, collègue et amie de Myriam et de surcroît une très amie d'Alex. Une blanche pas comme les autres. Elle pourrait lui servir d'alibi pour lui parler. Ne dit on pas qu'il faut savoir se servir de son entourage pour atteindre ses objectifs? Alors, pourquoi attendre? D'ailleurs, même si Alex était lui aussi blanc, elle s'en fichait carrément, qu'importe si sa mère pique une crise d'asthme ou que son père commence même à évangéliser les gens, elle l'aime et le chérit de tout son coeur. Même s'il n'est pas au courant de ses sentiments, de l'admiration qu'elle éprouve à son égard, elle l'aime malgré tout.
La nuit tombe, et tout le monde rentre chez lui, précisément elle et lui le reste n'avait pas d'importance. La sonnette de la maison retentit
- hey Myriam
- sharon?
- ouais, on a pas eu le temps de discuter au boulot donc j'me suis dis que je pourrais passer chez toi
-ouais sans soucis, t'es ma pote après tout donc rentre
- merci
L'hospitalité pouvait commencer. Les deux jeunes femmes se mirent à se raconter leurs vies qui devenaient au passage de plus en plus monotone. En tout cas pas pour myriam, qui elle avait trouver un moyen on ne plus succulent pour se distraire. Fantasmer.
C'est dingue ce que l'imagination peut nous faire vivre, au point même de ressentir la personne en question. Dieu n'est il pas merveilleux. Il a crée l'humain, doté d'énormes capacités, dont imaginer
- alors tu deviens quoi toi? Essaya Sharon de faire sortir Myriam de sa rêverie. La jeune femme commençait à penser qu'elle se faisait de trop dans la maison et que son amie n'avait pas envie de la recevoir
- orh rien hein tu sais. Dit elle en buvant son verre de bissap ( jus local ivoirien). Toujours la même chose, le travail, la maison, le travail, mon boss qui me prend pour une machine. Mais à part ça tout baigne.
Était il nécessaire de préciser a son ami que son patron était doté d'un charme irrésistible, et par irrésistible elle entendait par là un teint ében pas comme les autres comparable au chocolat tant il était léchable, des yeux noisettes à faire fondre, un cul qui donnait franchement envie et des lèvres qui n'avaient pas besoin d'être décrites, je pense qu'on pourrait tout simplement le deviner. Myriam aime les hommes, elle aime l'amour, il te transporte dans des rêves interminable.
Nymphomane? Noonnn juste qu'elle aimait l'aphrodisiaque et qu'elle savait apprécier les bonnes choses contrairement aux autres pimbêches qui amaient se jouer les saintes ni touches, alors qu'arriver chez elles, étaient les premières a se placer devant une chaîne porno et se masturber le minou en même temps. Appelons un chat, un chat.
- ah et côté amour?
- orh arrête tu sais très bien que depuis ma rupture j'ai plus le temps de penser à ça, je préfère me concentrer sur mon travail. Et sur le voisin d'en face pensa myriam
- rupture d'il y a maintenant un an. Fais un effort myriam. Attends rassure moi au moins, malgré tout ce temps t'as au moins laver le drap hein.
Ce que Sharon sous entendait par là était est ce que Myriam avait eu des rapports avec quelqu'un. Et non, la jeune femme détestait les coups d'un soirs dans les bars arrosés par la bière, elle n'est pas une femme facile, mais détestait encore plus se mettre devant une chaîne x et faire des choses interdites par son éthique. Mais fantasmer n'était pas interdit, alors c'était ça qui lui avait permise de tenir
- non sharon, je suis pas comme toi moi, je saute pas de mecs en mecs
- bah il le faut ma vieille, tu verras ça va te libérer et tu te soucieras plus de rien. Voilà pourquoi j'organise ce samedi une fête chez moi. T'as intérêt à venir et puis ça va te faire du bien, ce sera mieux que de rester devant ta télé te goinfrer de chips. Tu devrais commencer le sport. Dit elle en la reluquant avec un sourire.
Qui a dis qu'elle restait seulement devant sa télé? elle avait trouver un autre passe-temps. Elle pouvait soit l'observer soit imaginer ses caresses. C'est ça on appelle passer agréablement le temps.
- c'est d'accord sharon mais s'il te plaît lâche moi un peu avec ton sport j'ai pas envie d'être anorexique
- donc tu veux être obèse? Bref je vais voir alex, je l'ai lui aussi inviter et il est d'accord. Alex... Ah mais est ce que vous vous connaissez même?
- euh non il n'est pas venu se présenter
- et alors? T'es pas noire toi, précisément ivoirienne? Je pensais que vous étiez grave accueillant et qu'il était facile pour vous de communiquer avec les gens?
- oui mais tout dépend de l'environnement ma vieille. Chez moi les voisins sont même pas obligé de se présenter, le courant va forcément passer avec le temps. Alors qu'ici c'est pas pareil.
- orh ravale moi tes paroles. Bon c'est pas grave vous pourriez faire connaissance à la fête. Quand je dis que Sharon est une fille bien, non elle est efficace. Pensa Myriam toute heureuse.
Et je veux que tu te fasse sexy, plaque moi un peu tout ces magnifiques atouts. Dit elle en lui donnant une tape sur les fesses.
ça y est Sharon a été ivoiriennitiser
-Aller j'y vais, à plus ma belle. Le dit elle sur une voix grave qui se voulait être sexy.
Les deux jeunes femmes se mirent à éclater de rire. c'était beau, la maison était gaie, il y avait un peu d'animation. Puis Sharon s'en alla, traversant la route pour rejoindre son autre ami.
Myriam l'a regardait partir, et regarder par la suite son jolie petit derrière, elle adore les petits derrière, dommage que le seigneur ne lui ait pas fait cette grâce. Sharon était sa colloque à la fac, elles y avaient fais la première année ensemble jusqu'à obtention de leur diplôme. Ça y est, elle venait de rentrer chez alex. Sharon était une belle rousse et ne laissait pas son amie d'enfance indifférente.
Une nymphomane en veut toujours plus.
Encore...
