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Le jour se lève sur Heartfield et Myriam l'observe toujours. Cela commence à devenir une mauvaise habitude non?

Pourtant ce n'est pas un jour comme les autres. Un homme a affirmé que l'on l'aurait séquestré puis violé, et par le violé, il sous entendait bien sûr le menacé avec une arme afin d'accomplir l'acte. Et par qui? La police imaginait déjà le cliché parfait d'un règlement de compte entre drogués. En effet, la victime à avoué avoir consommé juste avant les faits, des brins de cannabis, en gros presque rien de méchant. C'est en tout cas ce qu'il aurait affirmé. Pourtant son état débordant de stress prouvait le contraire et comme pour ne rien arranger, il en pestait la liqueur. De plus, notre victime appelée ivans ou encore, plus connu sous le surnom de Rougeau l'imbattable aurait porté plainte contre une femme. Une femme l'ayant sans aucun scrupule menacé avec une arme blanche qui de plus s'est révélé être un couteau suisse, de le tuer s'il ne se déshabillait pas afin qu'elle puisse noyer ses pulsions. Ironique non? Mais difficile à croire pour la police, surtout que c'était lui qui était aviné.

- mais je vous jure putain pourquoi vous voulez pas me croire. Affirmait (...) l'imbattable en pleure
Le Rougeau n'avait pas besoin d'être cité d'autant plus est que notre victime n'était ni rouge, ni noire, ni même claire de peau. Juste un baptou ( blanc) comme les autres ayant grandi dans une atmosphère thugy ( l'anglais ça fait classe).

- donc si je vous comprends bien une femme vous aurais violé, vous? Et comment était elle?

- black l'anglais fait toujours plus stylé, des tresses quoi, et un de ses culs, il m'empêchait même de crié convenablement. Affirma notre cher ivans qui gesticulait dans tous les sens en montrant son indignation.
Les policiers se regardaient a tour de rôle, se demandant si le violeur du moins la violeuse aurait pris son postérieur pour lui écraser le tête, mais finalement se contentèrent de ne pas évoquer la question. ils perdaient leur temps. D'autant plus que c'était peut-être lui qui aurait violé cette femme et qu'il était là juste pour se rendre intéressant. Mais dans quel but? Question qui ne pouvait être élucider puisqu'ils n'avaient pas encore reçu de plainte à propos d'un certain viol.

-Et, était elle aussi drogué? Avez vous toujours le couteau?

- non je l'ai plus, je sais même pas où il est et encore non elle était lucide, mais lorsqu'elle m'a aperçu seul dans ce couloir, elle s'est carrément jetée sur moi. Racontait il est faisant de grands gestes afin de l'imitée et par qui dessus tout, une plus grande surprise encore, se mit à pleurer, peut-être se disaient les policiers pour paraître plus crédible. Le policier en charge de l'interrogatoire était perplexe, très perplexe...

Difficile à croire n'est ce pas. En effet, ce n'était pas totalement la manière dont les faits s'étaient produits, mais il y a bien eu viol de la victime et qui plus est par une femme. Elle l'a vraiment menacé avec un couteau au point même de lui faire des petites marques. Incompréhensible? Pour plus d'informations, il est préférable de commencer par le début.

Le jour se lève comme à son habitude sur Heartfield et Myriam l'observe toujours. Pourtant il était déjà l'heure de partir, elle abandonna sa maison avec regret. Mais ce soir avait lieu la fête tant attendue et elle allait pouvoir le voir, le voir de près, pouvoir le sentir par un câlin ou même une poignée de main, le toucher, ressentir sa peau, elle en frissonnait déjà.

Au travail c'était toujours la même chose, les gens qui défilaient trop occupé à courir pour déposer ou prendre tel ou tel dossier, et elle malgré sa concentration, s'ennuyait à mourir au point même de pousser un gros soupir. Au même moment son responsable défila devant ses yeux puis se stoppa à son niveau.

- Vous allez bien Mlle Carter?

- oh oui Monsieur, je vais bien.

- je vous sens un peu préoccupé
Tu veux dire excité? Elle, qui était en train de penser à certaines scènes avec son voisin n'avait pas remarqué à quel point était ailleurs et même désespérée. Un an ça fait beaucoup pour une abstinence forcée.

- euh non non du tout dit elle en balbutiant.

- en tout cas si vous avez besoin d'aide faîtes moi signe après tout vous êtes ma secrétaire et vous méritez d'être traiter comme il se doit.

Myriam regardait son boss s'éloigner et se demandait s'il n'était pas en train de lui faire des avances, mais préféra chasser aussi tôt tout ça de son esprit. Il était beau, vraiment beau, avait un corps de rêve et surtout the most important le petit cul tant aimé. Elle n'était pas du genre à reproduire les clichés d'où je sors avec mon boss et je pique des crises de jalousie à chaque qu'une femme entre dans son bureau, non très peu pour elle. Mais elle avait vraiment l'impression qu'il s'intéressait à elle, parce  que ce n'était pas la première fois que ce genre de scène se produisait.

La nuit tombée, elle décida de se changer directement au service ne voulant certainement pas porter les mêmes vêtements qui faisaient trop chic pour une soirée décontractée. Des minutes écoulées, elle était prête, toute belle. Bon chic bon genre, le rouge à lèvres matte mettant en valeur son regard qui pétillait de joie bien sûr, faisant ressortir la beauté de son teint d'ébène. Une jupe noire ni top courte, ni trop longue et un top blanc, l'incontournable black and white. Chaussée des ses talons aiguilles noires, il était temps de partir. La simplicité attire... Sur le chemin du retour,leurs regards, mieux leurs chemins se croisèrent. Coïncidence?

- ah Mlle Carter vous partez tard aujourd'hui.

- hmm oui Monsieur je n'avais encore pas terminé.

- je vois. Et Vous vous êtes changée pour rentrer à la maison? L'a regardant avec un sourcil arqué

- hmm non, c'est que Sharon organise une fête et j'ai décidé de me changer ici comme ma maison est un peu loin du bureau et je ferais trop d'aller et retour.

- je vois. Et sa maison à elle est loin?

- ohh non non c'est juste à 15 min d'ici. Je prendrai un taxi.

- bien donc venez je vous y accompagne alors.
Elle insista que non, ne voulant sûrement pas se faire voir avec lui et créer des rumeurs puis fini par lâcher prise et céder face à tant d'insistance.

-Mais détendez vous je vais pas vous manger. Pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Il essaya  avec tant de bien que de mal de papoter avec elle, mais rien, elle était strict, et ne disait rien qui sortait du cadre du travail et des choses banales de la vie courante.

- merci beaucoup Monsieur, c'est vraiment très gentil de votre part.

- pas de quoi Carter.

- appelé moi Myriam ou même Nadrey si vous voulez.

Etait elle en train de lui offrir un moyen de se rapprocher d'elle, pensa-t-il? Il lui sourit comme un gamin et sorti son regard le plus charmeur.

- Nadrey? Ça veut dire quoi?

- Mon coeur ou même ma chérie si vous voulez. Mais c'est vraiment mon nom. C'était le nom de ma grand-mère ne pensez pas que je le dis pour vous.

- et ma princesse, il le dit sur un ton très sensuel, est ce qu'il entre dans votre contexte?

- ça se pourrait. Elle outrepassa a tout ces sourires du revers de la main et se concentrait sur la discussion
pourquoi la question?

- par pure curiosité. Bien sûr que c'était faux. C'était de cette manière qu'il la surnommait.
Bien Mlle Carter ou devrais-je dire Nadrey...

- Myriam, c'est mieux elle n'aimait pas son sourire ni même son regard.

- oh, oui Myriam, je vous souhaite une agréable soirée.

- à vous de même Monsieur puis finit par lui serrer la main. ils n'étaient pas amis pour les câlins mais celui-ci n'était pas du même accord et finit par lui faire un baise-main tout en plongeant son regard dans le sien. Électrisé Myriam?
Elle sortie donc et un dernier coucou de la main suffisait.

Qui a dit qu'une nymphomane n'avait pas droit au bonheur?

Encore...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 17, 2019 ⏰

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