Granite - Tome 1 - Ceylon

Chapitre 3: Simple Rêve?

J'ouvre les yeux, tous les murs qui m'entouraient ont disparu, le ciel estbleu et le paysage s'étend à perte de vu. Ce paysage m'est familier, c'est celui de mon enfance avant la catastrophe, les zombies et la mort de mes parents; quand nous étions encore sur Terre.

Nous sommes dans un parc en pleine ville, les enfants rigolent, des chiens cours après des ballons tout est normal pour un jour d'été. Au-delà des chênes et des érables plantés, je vois des grattes-ciel qui touchent presque les nuages et leurs formes allongées pointant le Soleil à son zénith. L'espace d'un instant je perçu quelque chose, un flash, comme si l'espace temps se disloquait, ce phénomène se reproduit une seconde fois et cette fois là ça s'est stabilisé. Le paysage auparavant tranquille et paradisiaque était maintenant chaotique: les bâtiments n'étaient plus que des ruines, les rues derrières les grilles du parc étaient désertes, les voitures étaient abandonnées, tout était abandonné. Les personnes dans le parc avaient disparues, il ne restait que des marres de sang, et à mes pieds se trouvaient mes parents, leur corps inerte d'une peau grisâtre gisaient sur le sol.

Un autres flash s'en suivi, je n'étais plus dans le parc, ce paysage verdoyant avait laisser place à 4 murs, quatre murs d'une pièce que je ne reconnaissais pas. Tout paraissait plus grand, je vu alors mes parents se pencher au dessus de moi et compris que ce n'était pas eux qui étaient plus grand mes moi qui avait rétrécit à un age de bambin. J'explorais avec mes yeux, pour essayer de trouver quelque chose de familier, et à travers une fenêtre je vis un assombrissement. Je reconnu alors immédiatement les lumières du plafond de la station qui faisaient office d'étoile une fois le cycle de nuit tombé. J'entends mes parents parler, ils sont inquiètes, ils se disputent presque, sur un sujet qui me dépasse, ils disent qu'il faut partir pour fuir, mais s'en moi, dis mon père car cela serait trop dangereux de m'emmener. Quel danger? Ma mère est en pleure, les larmes coulaient, sur son beau visage, elle n'était pas très âgée tout comme mon père: environ la vingtaine.

La fenêtre par laquelle j'avais deviné que nous étions sur la station vola en éclat, laissant des bout de verre s'éparpiller sur le sol de la pièce. Un son métallique qui se répétait, se rapprochait de l'encadrement de la fenêtre brisé, je reconnu alors la silhouette qui nous épiait: c'était un robot massif. Que fait-il ici? et pourquoi a-t-il détruit la fenêtre?

Il me regarde, comme si il me convoitait puis d'un coup, d'un seul mon père le frappa à la tête avec une batte, mais sans aucun effet sur lui pour cause de sa solidité. Il enchaîna alors une série de coup qui ne le fis pas bouger. Le robot se retourna et l'attrape par le bras, jusqu'à entendre le craquement de ses os qui venaient de se briser sous la pression du monstre métallique. Je m'étais mise à pleurer fort, et à crier, je voulait crier son nom, mais comment s'appelait-t-il? Je ne m'en souviens plus? L'ai-je su un jour?

Une flèche parti se loger dans sa tête, je tourne ma tête et j'aperçois ma mère avec un arc à la main prête à décocher un second projectile. Elle me ressemblait comme une copie. Je regardait à nouveau le robot qui s'était écroulé, des étincelles sortaient du trou laissé par la flèche qui avait traversé. Ma mère voulu me prendre dans ses bras, mais c'était trop tard, d'autres robots étaient sur le point d'arriver, elle n'avait plus le temps et mon père lui dit de fuir, alors elle me regarda, m'embrassa et parti avec mon père.

Une fois disparu les bruits de pas métalliques se sont multipliés et de nombreux corps massif sont apparu, tous me regardant comme le premier, ils se penchèrent avec leur yeux rouges, tendirent leurs mains et plus rien. Un trou noir, que c'est-il passé ensuite?

Je me retrouve maintenant au milieu de mon lit, ce n'était qu'un rêve.Les chocs des pas sur le sol avaient disparus. Dehors, la pénombre couvrait toujours la ville, parsemée de ces mêmes lumières au plafond.