05 décembre 2017, Lycée :

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- Carla ! Dépêche toi ! T'es la dernière, me dit Caroline.
- Pars sans moi je vous rejoins après.
Elle hausse les épaules et part à l'internat. Je finis de manger puis je passe dans le parc pour rejoindre ma chambre. En marchant j'entends un bruit étrange comme un souffle saccadé, qui provient des bois. Hésitante, je lance :
- Y'a quelqu'un... ?
- Merde, dit quelqu'un à voix basse.
Je décide d'aller voir de plus près. Je m'enfonce doucement dans les bois, sans faire de bruit et j'aperçois une forme se cacher derrière un arbre. Je vais là-bas et vois : Thibault qui frotte son pénis contre arbre. Je pousse un cri d'horreur et de surprise et celui-ci se retourne brusquement. Interrompu dans son acte, il atteint le point de rupture et gémit bruyamment.
- Qu'est ce qu'il se passe ici ?! Dit la voix d'une surveillante.
Thibault ne me laisse pas le temps de réagir, il plaque sa main sur ma bouche et m'attire contre lui derrière un buisson. Je sens alors quelque chose de visqueux sur mon visage. Oh non... Un frisson de dégoût me parcourt l'échine, mais je reste silencieuse pour ne pas qu'on se fasse repérer. On reste silencieux et immobiles quelques minutes puis Thibault se décide enfin à me lâcher. Je m'éloigne de lui et j'essuie mon visage avec ma main. Je m'énerve en chuchotant :
- Mais qu'est-ce que tu fais là ?! T'es vraiment dégueulasse !
- J'étais pas censé croiser quelqu'un ! Et désolé pour... Ça.
Il désigne mon visage, l'air un peu gêné. Je remarque que son membre est toujours tendu. Il suit mon regard et tente tant bien que mal de cacher son imposante érection.
- Hmm.. Je ne peux quand même pas te laisser comme ça, dis-je avec un sourire en coin.
Je tends alors la main et attrape son sexe dur et chaud. Il est surpris mais me laisse faire. Je commence alors des mouvements de vas et viens qui s'accélèrent. Il se détend et sa respiration s'accélère, après une dizaine de minutes, il vient dans un gémissement étouffé. Satisfait, il me remercie et consulte sa montre :
- Merde ! Ils ont fermé le portail... Je vais rester devoir passer la nuit ici...
- Mais il fait beaucoup trop froid tu ne peux pas rester là !
- Je n'ai pas d'autre solution... Je ne suis pas censé être là...
Je réfléchis un instant puis propose :
- Tu pourrais venir dormir à l'internat, dans mon placard.
- C'est beaucoup trop risqué !
- Non, c'est réalisable. Je vais te faire passer par la fenêtre de ma chambre, la cinquième à partir de la porte, puis tu iras dans mon placard. Tu te doucheras pendant l'études et tu dormiras là.
- Mais, tu es seule dans ta chambre au moins ?
- Non... Tu devras être discret...
- Bon... Merci beaucoup pour tout ça.
Je pars donc vers l'internat, et vais dans ma chambre. Margot n'est pas là, elle doit être avec Marie. Il n'y a que Caroline sur son lit. Quand elle me voit, elle me demande :
- Pourquoi tu as mis autant de temps ?
- Euh... J'ai été prise d'une diarrhée fulgurante et je suis restée au toilette un moment.
- Ah ? Ouais moi aussi ça m'arrive souvent.
- Ah cool... Euh, Camille m'a demandée de t'appeler, elle veut te voir.
Elle part, je me rue vers mon placard et le vide sur mon lit. Je vais ensuite ouvrir la fenêtre et je vois que Thibault m'attends déjà accroupi par terre. Je le fais entrer et lui montre mon placard. Il s'installe dedans puis je vois Caroline revenir. Je ferme la porte de mon placard avec précipitation sans voir que les doigts de Thibault étaient accrochés au rebord.
- Aïe, crie-t-il.
Caroline me regarde d'un air suspicieux. J'use alors de mes talents d'actrice :
- Aïe aïe aïe, je me suis coincé les doigts dans la porte ça fait mal !
J'entends un rire provenant du placard, je mets un coup de pied dans la porte en toussant puis je prétend que la porte ferme mal avec un sourire manquant de crédibilité. Elle hausse un sourcil, secoue la tête puis part dans son lit. Je ferme le placard avec mon cadenas puis la surveillante nous appelle pour aller en étude. Je révise un peu pour les examens blancs pendant cette heure, puis la surveillante annonce la fin de l'étude. En descendant, je prie pour que Thibault soit revenu dans le placard. Mais... J'y pense... Je l'ai enfermé. Je vais en vitesse dans la chambre et j'attends que les filles partent à la douche pour ouvrir le placard. Thibault me reproche :
- Enfin ! Tu m'as enfermé putain j'ai pas pu aller à la douche.
- Oui... Je suis désolée... T'inquiète pas on va trouver une solution... Personne ne va jamais dans les toilettes handicapés, elle est plus grande et fermée. Je vais sortir voir s'il y a quelqu'un puis tu vas te dépêcher d'y aller.
- Mais, il faut que tu viennes avec moi sinon on va se demander qui il y a dedans.
- Ah... J'avais pas pensé à ça... Bon... Très bien...
Je vérifie qu'il n'y ait personne puis je fais signe à Thibault de me rejoindre. On s'engouffre tous les deux dans les toilettes puis je ferme à clé. Je me retourne vers le mur et lui dit à voix basse de se doucher en premier. Je l'entends se déshabiller puis faire couler l'eau. J'ai envie de me retourner mais je me retiens. L'eau finit par s'arrêter et il me demande une serviette, je lui tends une que j'avais en supplément puis je me retourne. Je lui dis de se retourner et je me déshabille. J'ouvre le robinet et je commence à me doucher. Je suis face à Thibault qui reste de dos mais je me retrouve obligée de me retourner. Je me rince donc en essayant d'aller vite pour terminer ce moment gênant. J'éteins l'eau et je me retourne face à Thibault qui me regarde bouche bée. Je pousse un petit cri de surprise et je plaque la serviette sur mon intimité Je m'énerve en tentant de ne pas faire trop de bruit :
- Non mais ça va pas ! Tourne toi !
Il ne fait rien, mais j'aperçois qu'une bosse gonfle sa serviette. Je peux voir ses abdos bien dessinés, il est pas si mal finalement... Non, stop, on ne peut pas faire ça ! Je secoue la tête comme pour chasser les scénarios qui me viennent à l'esprit et je mets mon peignoir, lui disant de faire pareil avec une distance factice dans la voix. Il s'excuse en bafouillant et s'habille à la hâte. Je sors la tête dans le couloir et aperçois la surveillante générale qui surveille avec notre surveillante. Je referme rapidement et dis :
- Il faut attendre, il y a des gens dans le couloir.
On s'assoit face à face. C'est quand même dommage de laisser passer une si belle occasion... Je m'approche de lui et l'embrasse. Je recule le regardant dans les yeux puis il m'embrasse à son tour. Il approche sa main du pan de mon peignoir, il balade ses doigts sur ma peau frémissante puis arrivé à mon entrejambe il insère deux doigt en moi. Je retiens un gémissement. Je n'en pouvais plus de cette tension sexuelle. Il vient au dessus de moi et me pénètre sauvagement. Nos ébats se font le plus silencieusement possible. Une fois que nos désirs sont comblés, on se rhabille une seconde fois et je décide de sortir. Par chance notre chambre est vide. Il entre dans le placard et je ferme la porte. Margot revient de la douche en sous-vêtements et commence à m'expliquer quelque chose qui s'est passé dans sa classe en faisant de grands gestes comme elle en a l'habitude. C'est alors que je vois un oeil intéressé dans un trou du placard. Mais quel pervers ! Je prends un mouchoir et l'enfonce dans le trou.
- Euh... Tu fais quoi là, demande Margot.
- Y'a... Des courants d'air dans mon placard et j'aime pas trop ça.
- T'as vraiment un gros problème, dit-elle en levant les sourcils.
Soudain la surveillante nous demande de toutes venir dans le couloir. On se rassemble autour d'elle puis elle demande :
- Qui s'est douché dans les toilettes handicapés ?
Oh merde... Je lève la main, hésitante, tout le monde se tourne vers moi. Elle continue :
- Est ce que tu peux m'expliquer ceci.
Elle montre un caleçon, celui de Thibault. Mon coeur bat à cent à l'heure, qu'est ce que je peux dire...
- C'est... Euh... Le mien, j'aime bien porter des vêtements d'homme parfois.
Tout le monde éclate de rire, et la surveillante me le donne en me disant :
- Fais attention à ne pas oublier de sous vêtement la prochaine fois et nettoies après ton passage, il y avait du savon partout sur le sol.
On repart toutes dans nos chambres après que toutes les filles m'aient fait une remarque puis la surveillante vient me voir et me dit d'un air sérieux :
- Tiens ça pourrait t'aider, j'ai connu ça moi aussi.
Elle me tend une brochure intitulée : "Je suis trans', le guide détaillé pour toutes vos questions". Je reste un moment interdite, la remercie puis dès qu'elle sort, j'éclate d'un rire nerveux. Je vais m'allonger sur mon lit et je regarde une série jusqu'au couvre feu. Tandis que j'attends que Margot et Caroline s'endorment, je n'arrête pas de penser à Thibault en me touchant. Vers 1 heure du matin, je vais ouvrir le placard. Thibault assis dans mon placard. Il se relève et m'embrasse, fiévreux.
- Je ne peux plus tenir, me susurre-t-il à l'oreille.
- Moi non plus... Mais on ne peut pas le faire ici, allons dans les toilettes handicapés.
On se dirige dans les toilettes, on s'enferme puis je m'agenouille devant lui en baissant son pantalon. Je m'applique à lui faire une fellation jusqu'à ce que qu'il vienne dans ma gorge. Ensuite il entreprend un cunnilingus qui me fait basculer dans un orgasme renversant. On passe une bonne partie de la nuit à tester de nombreuses positions et essuyer toutes les tâches et flaques de semence. La nuit est très courte. Le lendemain, je me réveille, je pars déjeuner et je ramène du pain à Thibault puis on part en cours sans parler à personne de nos aventures nocturnes. Cependant, ça ne nous empêche pas de recommencer chaque semaine.

Un mystérieux invité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant