Chapitre 1: Intérêt

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Bonjour ! J'espère que vous allez bien !

Avant de commencer, je tiens à vous préciser que cette histoire est classée mature et que tout au long, il y aura des scènes violentes, voire, choquantes et difficiles à lire. Je ne mettrais pas forcément d'indication concernant les passages compliqués. 

Beaucoup de sujets sont abordés, comme :  viol, inceste, drogue, prostitution infantile, meurtre, scarification, mention de suicide, torture... Des choses très dures à lire, mais également à écrire. 

C'est pourquoi, pour les plus sensibles, je vous préviens dès maintenant, cette histoire n'est sûrement pas faite pour vous. 

Cependant, j'espère qu'elle plaira et je vous souhaite une bonne lecture ♥


*


Il n'y avait aucun bruit dans la pièce. Le silence était maître des lieux. L'atmosphère était pesante, lourde, presque accablante. 

Si extérieurement c'était silencieux, dans la tête du jeune homme, c'était une véritable cacophonie. Des voix par dizaines hurlaient, chuchotaient à n'en plus finir. Ces voix, il les connaissait toutes. Il ne pouvait pas les oublier, jamais.

Comment pourrait-il oublier les voix des personnes qu'il a tué ?

Un sourire prit place sur ses lèvres en y repensant. Il avait tué. Beaucoup même, pas qu'une seule fois. Et si cela pouvait en effrayer plus d'un, lui ça lui faisait ressentir une allégresse sans nom.

Il était comme ça. Sa vie était orientée vers le meurtre, il ne connaissait que ça et il adorait. Il kidnappait, torturait et finissait toujours par tuer ses victimes. Jamais il n'en avait laissé une seule vivante. 

Il se délectait de la peur sur leur visage, l'incompréhension, l'envie de vivre et surtout, la résignation.

Le meurtre était sa seule raison de vivre depuis de longues années. 

Pourtant, à présent il n'avait plus l'opportunité de tuer, il ne pouvait plus faire de mal aux autres à son plus grand regret. Pourquoi ? 

Tout simplement parce qu'il était actuellement enfermé dans un hôpital psychiatrique, surveillé par beaucoup de personnes, beaucoup trop.

Son regard se porta sur le plafond blanc de la chambre. Blanc, totalement immaculé. Pourtant ce qu'il aimait, c'était les couleurs vives. Le rouge. Sa couleur favorite. Il aimait retrouver sur ses mains cette couleur, car ça signifiait qu'il venait de tuer quelqu'un.

Cette couleur représentait la mort, pour lui.

Néanmoins, ici, dans cette pièce, il ne pouvait que voir du blanc, seulement du blanc jour après jour.

Il tournait la tête doucement, blanc, encore et toujours cette infâme couleur. Le sol, le plafond, les murs, tout était peint de cette teinte sans nuance, sans dégradé.

Fade et triste.

Il fermait les paupières en essayant de se souvenir du jour ou même de l'heure qu'il était, mais il n'y arrivait pas. Tout était si flou, si vague. La notion du temps l'avait abandonnée à l'entrée de cet hôpital, attendant fièrement qu'un jour ou l'autre il revienne la chercher.

Pour le moment, il ne demandait que rarement la date ou l'heure et encore moins l'année. Peut-être que s'il ne savait pas depuis combien de temps il était enfermé ici, alors il aurait l'impression de ne jamais avoir mis les pieds dans cet enfer.

NévroseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant