Chapitre 12

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  Les semaines passèrent et un jour, le médecin entra dans la chambre d'un air dépité.

  Il m'annonça que j'allais devoir faire un choix, comme l'état d'Adam ne s'était toujours pas amélioré, il me demanda si je voulais faire débrancher les machines qui le maintenait en vie.

  Une colère monstrueuse m'avait envahie.

    - Débrancher les machines ? Mais vous êtes complètement fou !

    - Calmez-vous Madame.

    - Me calmée ? Hors de question !

    - Je vais vous laisser reprendre vos esprits, réfléchissez et prenez votre décision. Je repasserai plus tard.

    - Mais c'est déjà tous réfléchie ! Je ne prendrais aucune décision ! Je croyais qu'il y avait un espoir qu'il se réveille ?

    - Il y a toujours un espoir mais vous voyez bien que rien ne s'améliore.

    - Il restera ici jusqu'à son réveille ! Je ne le laisserai jamais partir. Sachez-le !

  Pendant cette conversation, je fus prise de violentes douleurs dans le ventre.

  J'eu si peur de perdre à nouveau mon bébé que je fonça au urgence.

  Un gynécologue me consulat aussitôt mon arrivée.

  Ouf ! Mon bébé allait bien mais le gynécologue m'annonça que je devais me reposer, que mon bébé ressentait toutes mes angoisses et que ce que le médecin m'avait demandé était la goûte d'eau qui avait fait déborder le vase et le bébé m'envoyait un signal de détresse.

  Toutes mes angoisses étaient mauvaises pour lui.

  Il fallait que je rentre, que je me repose, que j'arrête de lui faire subir tout ce stresse. 
 
Je devais penser à lui et le faire passer avant tous.
 
J'avais donc appeler la mère d'Adam pour quelle prenne le relais.

  Je l'attendait dans la chambre d'Adam afin de profiter encore de quelques instants passés avec  lui.

  Le laisser ici, sans ne plus pouvoir être à ses côtés jour et nuit me déchirer le coeur mais je n'avais plus le choix.

  Quand elle arriva, J'étais allongée prêt de lui, il était maintenant temps de lui dire au revoir.

  J'avais embrasser Adam une dernière fois, son père m'attendait devant la porte, il ne voulait pas me laisser  repartir seule.

  Dans la voiture, il m'annonça qu'il avait fait le nécessaire pour que temps, qu'Adam serait dans le coma, je puisse avoir un pouvoir sur ses comptes et donc son argent et que je pouvais m'en servir en cas de besoin.

  A vrai dire je n'étais pas très à l'aise à l'idée de gérer l'argent d'Adam.

  Quand je l'eu dit a son père, il me répondit que c'était  toute à fait normal que je puisse gérer les comptes de mon compagnon et subvenir au besoin de mon futur bébé.

  Il me fit sourire.

  Il tenait aussi à m'offrir à tout prix le nécessaire pour la chambre du bébé.

  La chambre du bébé ? En vrai, je n'y avais même pas encore penser.

  Il me fit aussi une confidence, le château n'était pas leur seule revenue financier, il possédait des parts dans de grandes entreprises et que l'argent ne leur manquez pas.

  Une fois arrivé, il me déposa et repris la route pour retourner auprès d'Adam.

  Au bout de quelques heures, je me sentis vite seule dans cette grande maison que nous avions choisie pour y vivre tous les deux.

  Je n'avais plus l'habitude d'y rester aussi longtemps, d'habitude je n'y venais que pour me douchée, y faire un peu de ménage et quelques machines.

  Je compris alors que les jours qui allaient suivres aller me paraître interminables sans lui, il me manquait l'essentiel, ma moitié.

  Il fallait que j'appelle Lilie pour qu'elle viennent me tenir compagnie.

  Elle accepta ma proposition et emmena même les garçons avec elle.

  La maison était de nouveau vivante.

  Je leur proposa de m'aider à repeindre la chambre qui était à côtés de la notre, c'était celle que j'avais choisie pour le bébé mais les murs étaient blancs et fades et la pièces était vide.

   Bien-sûr ils avaient acceptés sans hésiter.

  Nous avions trouvés de vieux pots de peinture dans le garage.

  Il y avait de la peinture grise et de la blanche que nous avions mélangés ensemble pour obtenir un gris clair.

  Comme je ne connaissais toujours pas le sexe du bébé, je voulais une couleur qui puissent correspondre à une fille ou à un garçon.

  Nous avions peint deux murs opposés en gris et nous avions laissés les deux autres murs blanc.

  Je passais un bon moment avec eux mais je ne pouvais pas oublier pour autant que le père de mon bébé n'était pas présent pour ce moment que nous aurions dû partager ensemble.

  J'avais inviter tout le monde a manger pour les remercier, je demanda a Lilie si elle acceptait de passer la nuit chez moi afin que cette première nuit sans Adam me semble moins difficile.

  Elle demanda l'accord de Jules, qui n'y vu aucun inconvénient.

  Mais les jours suivent me parures une éternité, j'avais beau rendre visite à Adam chaques jours, une fois la porte de la maison franchie il me manquait toujours une présence.

Aime Moi, Aussi Fort Que Tu Pourras Où les histoires vivent. Découvrez maintenant