Chapitre 14

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Au fil des semaines Greg était de plus en plus présent pour moi.

  J'avais commencé une thérapie avec une psychologue afin de vivre ma grossesse plus sereinement, je ne savais pas si c'était vraiment nécessaire mais je me sentais plus apaisée et c'était le principal.

  La chambre du bébé avait prit forme, les meubles étaient tous montés, son petit lit était fait et prêt à l'accueillir.

  J'avais achetée énormément de vêtements qui étaient tous déjà lavés et rangés.

  Il ne manquait plus que ce petit bébé mais je crois que j'avais prit un peu trop d'avance .

  Le bébé n'était pas prévu pour maintenant, je n'étais même pas encore dans mon huitièmes moi de grossesse.

  Je pense qu'au final j'avais surement trop hâte de tenir enfin mon fils dans mes bras.

  Ma grossesse passé à une vitesse folle, c'était déjà le moment de passer ma troisième et sûrement dernière échographie.

  Mon bébé était en parfaite santé mais je m'en doutais déjà, depuis mon cinquième moi de grossesse, le bébé avait toujours beaucoup bougé.

  Greg adoré posé sa main sur mon ventre afin de le sentir bougé et il adorait aussi voir à quel point un si petit être avait le pouvoir de déformer le ventre de sa mère à l'aide de ses petites mains et ses petits pieds, a chaques fois, il était émerveillé.

  A vrai dire il avait malheureusement vécus tous ces moments à mes côtés a la place d'Adam.

  J'en étais triste mais heureuse à la fois parce que je n'étais pas seule.

  Seul les amis et le père d'Adam avaient étés présent mais Greg était sans doute celui qui l'avait été le plus, il avait prit soin de moi mieux que quiconque mais nous n'avions pas oublier Adam pour autant, nous lui rendions visite le plus souvent possible.

  Greg lui s'y rendait tous les jours mais moi a mon grand regret, je devais encore et plus que jamais me reposer car a ma dernière échographie j'avais appris que mon col était déjà ouvert de deux doigt.

  Je ne renonça pas pour autant a allait le voir, j'en avais besoin pour tenir psychologiquement et émotionnellement mais un jour où je voulu lui rendre visite, je croisa un infirmier dans le couloir qui me demanda :

    - Vous allez rendre visite à votre compagnon ?

Je lui répondis d'un air heureuse.

    - Oui, j'ai hâte. Ca fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu, je suis vraiment pressée de le rejoindre.
 
Je commença a vouloir rejoindre la chambre mais   l'infirmier m'en empêcha.

    - Je suis vraiment désolé, vous ne pouvez pas y aller.

    - Pourquoi ?

    - Je ne peux rien vous dires, je suis désolé.

  Au même moment Greg arriva,il vit que j'étais encore à l'entré du service alors il me demanda :

    - Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas encore avec Adam ?

  Je lui répondis :

    - Non ! Ils ne veulent pas que j'y aille et ils ne veulent même pas me dire pourquoi !

    - Qu'est-ce que tu veux faire ? Tu veux attendre ou tu veux que je te raccompagne jusqu'à chez toi ?

   - Non je vais rester et attendre. J'ai envie de le voir et ça ne changera pas.

Greg me tendus un sandwich.

    - J'étais juste venu t'apporter quelque chose à manger mais je peux attendre avec toi si tu veux ?

   - Non, c'est bon, retourne travailler. Je te tiendrais au courant si j'ai des nouvelles
 
  - Tu es sur ? Je vais quand même envoyé un message à Angelo, c'est lui qui était là cette nuit, il en saura peut-être plus.

   - Oui, vas-y.

  Mais finalement Angelo n'en savait pas plus que nous, le matin quand il avait quitté la chambre pour aller travaillé, l'état d'Adam était inchangé.

  Greg retourna travaillé et moi j'attendis plusieurs heures qui m'avait sembler interminable.

  Après toute cette attente, un infirmier était enfin venu me chercher.

  Il m'emmena jusqu'à la chambre,là je m'aperçus qu'il manquait plusieurs machines dans la chambre.

  Je commença a imaginé le pire.

  Et là! L'infirmier m'annonça :

    - Votre compagnon montrait des améliorations cérébrales depuis quelques semaines, nous n'avions rien dit pour ne pas vous donnez de faux espoirs mais en fin de matiné, il s'est réveillé.   Nous avons dû lui fait de nombreux examens, d'où le fait que vous n'aillez pas pu le voir. Vous êtes la première personnes au courant de son réveille. Voulez-vous que je préviennent quelqu'un d'autre ?

  Je lui répondis :

    - Non pas pour l'instant mais comment va t-il?

    - Il est un peu fatigué mais il va bien dans l'ensemble.

    - Est-ce qu'il a des séquelles ?

    - A notre grande surprise, il n'y en a aucune.

    - Et est-ce que je peux le voir ?

    - Évidemment, allez-y. Je vous laisse vous retrouver. Le médecin passera sûrement vous en dire plus.

   - D'accord, merci.

Aime Moi, Aussi Fort Que Tu Pourras Où les histoires vivent. Découvrez maintenant