Chapitre 4

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A ma grande surprise personne ne s'est assis à coté d'Adrien. Pourtant lorsqu'il a fallut monter dans le bus, j'ai bien laissé tout le monde monter avant moi, puis je suis montée. J'ai remarqué une place vide à coté d'un animateur. Mais en tournant la tête je ne vis personne à coté de mon ancien camarade de siège.

La prochaine destination est l'aéroport, je suis toujours excitée à l'idée de prendre l'avion et je ne tiens plus en place. Après avoir fait l'appel, les animateurs nous amènent par groupes aux bureaux pour rentrer nos bagages puis reconnaitre nos passeport. Nous sommes en avance, il nous reste 3h avant que l'embarquement ne commence. Il y a plusieurs types de personnes lorsqu'il s'agit de prendre l'avion:

La plus part des personnes se dirigent vers le Macdo, ou la boulangerie pour manger; d'autres s'installent sur un siège dans la section attente et allument leurs DS, Nintendo Switch, tablette, ordinateur, ou bien ferment leurs yeux et commencent leur nuit. D'autres enfin s'attaquent déjà aux boutiques présentes dans l'aéroport. Je fais partie de la première catégorie de personnes, en effet les plats servit dans l'avion son infectes alors avec mon père nous avons souvent l'habitude de préparer un petit pique-nique pour ne pas mourrir de faim pendant le vol. L'heure de l'embarquement arrive, je n'en peux plus d'attendre, les animateurs nous distribuent nos places dans l'avion, et chacun prend son sac et monte.

Ma place est la 77 c'est à dire près du hublot, je ne suis pas trop au fond de l'avion, et la place à coté de moi est libre. Enfin pas pour très longtemps car deux personnes arrivent et me demandent de me déplacer. Je me suis assise à la mauvaise place, la mienne est trois rang derrière la 77D et non la 77A. Je ne suis pas coté hublot, et la place à coté de moi n'est pas libre, elle est occupée par l'une des filles de tout à l'heure. Je jette mon sac de nourriture à mes pieds et range mon sac à dos dans la soute au dessus de nos tête. Je ne remarque même pas que la fille me toise de la même manière que tout à l'heure et qu'elle se décale comme si j'étais contagieuse.

-Y'a un problème? je lui demande, d'une voix pleine de défi.

-Oui, y'a un problème. T'es pas censé être là. Je veux pas m'assoir à coté de toi...

-Malheureusement c'est pas mon problème, tu n'as pas le choix, tu dois supporter la nonne avec ses goûts de bourge.

Elle soupire de dégoût et se saisit de son téléphone pour envoyer un message à l'unes de ses amies. A ce moment là, une des hôtesse arrive, et lui demande de mettre son téléphone en mode avion et que son téléphone devrait être désactivé pendant le décollage. Je ris dans ma barbe, mais trop tard elle a remarqué que je me moquais d'elle, et me lance un regard menaçant. Je ris de plus belle, elle n'a donc rien compris...

Oui, je suis dans un lycée privé. Oui, mon père est plutôt aisée financièrement. Et oui, mon école est catholique, mais moi non. Depuis le divorce de mes parents mon père a toujours voulut que j'ai un enseignement stricte: Quoi de mieux qu'une école catholique privée? Malgré ma non-croyance, cette méthode de travail m'a beaucoup aidée et je suis infiniment reconnaissante à mon père, pour tout le travail qu'il accomplit pour mon bien et pour le bien de tout le monde. Il a mit beaucoup de temps a retrouver quelqu'un après son divorce, il était submergé de travail et avait peur d'une nouvelle déception amoureuse. Mais lorsqu'il commença a fréquenter ma proviseur, tout devenait plus simple pour lui. Je revoyait enfin cette étincelle dans son regard qui s'était éteinte après le divorce. Il riait plus, il se sentait plus léger, et il me parlait beaucoup plus de sa vie, ses problèmes au boulot, ou même les blagues que ses collègues lui sortaient pendant la pause. Alors je suis très heureuse pour lui, même si c'est bof de voir sa proviseur tous les matins dans les bras de son père...

the road of chanceWhere stories live. Discover now