Un chaton vivait dans le confort de sa maison qui pour lui avait des allures de château.
Un jour, son maître le laissa sortir, pour la première fois, il voyait une vaste prairie, un ruisseau passant sous un pont et un pays remplie de volatile fermé par une frontière de fer, poulailler était écrit sur une pancarte devant une porte de la même matière.
Ce monde qui s'ouvrait devant lui semblait être infinie, mais il découvrit que son pays était, lui aussi, fermé par des murs naturelle et végétal. Il se demanda alors s'il y avait autre chose derrière. Alors il fit le tour, trouva une ouverture, rentra son ventre et s'y faufila.
Il découvrit désormais un autre monde, les vastes étendu d'herbes laissait place au goudron, trottoirs et autres maisons. Il avança de quelques pas et une vision d'horreur vint vers lui, un monstre de fer, qui semblait bouger avec des roues, il courut loin, très loin essayant de fuir ces créatures venu d'un autre monde, mais plus il avançait et plus il y en avait. Plus tard, voyant qu'ils avaient l'air de ne pas le voir, il décida de revenir dans son pays.
Mais à son grand étonnement devant la douane de plante, le troue dans lequel il s'était faufilé. Un oiseau montait la garde, sa mésaventure lui avait donné faim. Il n'avait jamais chassé, mais il se dit qu'il y avait une première fois à tout. Alors son instinct de félin s'éveilla en lui. Il s'abaissa prépara son approche et marcha calmement vers sa future proie :
- Bonjour monsieur, pourquoi montez-vous la garde devant mon château ?
Demanda le chaton par ruse afin de mieux approcher sa cible.
- navrés, mon cher, je cherchais seulement de quoi nourrir mes petits.
Alors à ces mots, l'oiseau fit un pas sur le côté pour laisser passer le chaton, mais, lui ne cherchait pas à rentrer. Il sauta sur sa victime qui s'envola aussitôt laissant ainsi le félin tomber au sol étourdis.
Une voix se fit entendre, c'était celle de son maître, alors il rentra déçue de sa première chasse.
Celui ou celle qui n'a du monde aucune expérience est à la moindre chose frappée d'étonnement, et tel est prie qui croyait prendre.
Tel sont les leçons qu'il faut tirer de cette histoire.