Carnet de Bord d'Une Mélancolique Anonyme

Partie 2 : Que je dédierai à la Beauté

« Ferme les yeux et tu verras. »

Le même soleil pour toute une Terre. La même air. La même terre. Mais une manière différente de les ressentir. Comme la diversité est belle.

Je contemple cette herbe verdoyante illuminée par la faible lueur du soir. Qu'est-ce que j'aimerais la sentir se blottir tendrement contre mes pieds...

Ici, les oiseaux se battent pour faire entendre leurs ramages ponctués par des coucous hasardeux  ou des Hommes égarés.

Les arbres se laissent balancer au son de cette agréable mélodie...

Puis j'admire ce coucher de soleil; ses bras me détachent de la pesanteur. Quant à sa chaleur, elle m'enveloppe de sublimes frissons.

Le Soleil se reflète au-dessus de la colline de blé afin de lui confier toute la délicatesse de sa couleur dorée. J'aime le bruit que fait le murmure du blé, il a le pouvoir de bercer mon âme.

Et le ciel, quant à lui, est irréel. Les nuages cotonneux, nuancés de gris et de bleu; sont en effet, parvenus à s'échapper d'une célèbre toile.

Ce paysage idyllique me transporte au Moyen-Orient, au beau milieu de bazars aux mille et une couleurs et senteurs.

Mais je suppose que vous ne devinerez jamais où je suis, à l'heure à laquelle j'écris ces mots. Vous me trouverez si vous osez fermer les yeux, quelques instants.

Tout en sentant ce souffle sur votre peau. Tout en écoutant le calme et ses incroyables musiciens. Tout en essayant de défier la lumière débordante d'amour et d'énergie.

Puis vous rouvrirez les yeux. Vous aurez alors compris où ce havre de paix se déroule, réellement. 

A.D.O.