Concert

3 0 0
                                    

Ça y est je suis entré. Ça n'a pas encore commencé mais il y a déjà du bruit, les autres s'impatientent, on commence tous à avoir un peu froid. Je détaille quelques personnes autour de moi avant d'observer la scène.

Les spots s'allument, la foule gronde d'impatience, tous les regards sont a présent posés sur la scène. Les premiers spots colorés s'allument également. Ils ne devraient pas tarder.

On applaudi dès qu'on les vois entrer sur scène, ils se mettent en place, j'ai tellement hâte. Je suis mal à l'aise dans la foule mais je sais que cette sensation va vite partir.

Ça y est, les premières notes sont crachées par les enceintes, j'adore ce moment. Quand tu sens les basses te secouer tout entier, ça fait vraiment un truc. Je sens aussi toute l'attente du public qui se transforme en excitation, j'arrive même pas à m'empêcher de sourire.

Après quelques morceaux on est tous bien chaud, ça y est cette sensation de malaise à totalement disparue, éclipsée par la dopamine ou je ne sais quoi. Bordel que c'est bon, je commence à sauter, d'autres aussi.

Plus le temps passe moins je le sens passer, je me demande comment fait ce type pour filmer au lieu de juste profiter du show. Puis viens alors le dernier morceau, mon moment préféré, là ça va vraiment être le bordel. On peut sentir la tension monter tout le couplet, ça va être un gros drop au refrain, tout le monde se prépare à sauter.

Dès que j'entends la première note on se met tous à sauter en même temps, le groupe aussi saute sur scène. J'ai oublié le reste de ma vie, pour l'instant je profite du peu de temps qu'il reste pour utiliser mes toutes dernières forces.

Quand c'est finit la foule se disperse lentement, chacun rentre chez soit. Je sors aussi en boitant un peu : j'ai mal aux jambes à force de sauter comme un con. C'est vraiment agréable de s'être amusé jusqu'à ce que ça soit douloureux.

Sur la route je profite du silence pour essayer de calmer le sifflement que les enceintes m'ont laissé dans le crâne. Puis j'arrive chez moi et je m'écroule sur mon lit sans même me déshabiller pour savourer ce dernier plaisir : je m'endors sans avoir à attendre une seconde.

One shotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant