Déceptions amoureuses dans cette société de consommation

Qué hora son ? Manu Chao, mon réconfort dans ce vaste monde déprimant

Je ne sais pas encore quel est le genre de cette histoire, journal de bord, fiction ou bien poésie et citation, mais j'ai très envie d'écrire et j'espère pour une fois que cela tiendra la route, pas comme mes autres histoires, qui ne sont finalement que des essais sans fond. 

J'ai décidé , depuis une semaine de supprimer les sites de rencontres de ma vie suite à un échec? Cela fait une semaine que j'ai désinstallé l'application et je me sent soulagée et libéré. Les réseaux sociaux et encore plus les sites de rencontres tels que Tinder ou Zoé prennent du temps, et cela fatigue. 

Vous allez peut être vous demander mais quel est mon âge, c'est vrai vous avez bien raison, je suis jeune.Je ne donnerais aucune précision là dessus mais imaginez que je suis encore au lycée et que je passe mon bac de français ce mois-ci.

Comment je suis venue à m'inscrire sur un site de rencontre? 

Je crois que c'était l'été dernier, lorsque je j'étais à la campagne, coincé dans la Drôme, je n'avais pas d'amis car le village était très petit et il y avait surtout des personnes âgées. Etant une personne lgbt, je me suis inscrite sur Zoé, c'était le lancement de l'application, il y avait très peu de personnes. Ne trouvant donc pas mon bonheur, j'ai donc basculé sur Tinder. Oui, le site de rencontre que tout le monde connais, chacun a au moins un proche qui en a fait l'expérience. 

Après plusieurs matchs, sans réelle conversation, j'ai discuté avec Anaïs (le prénom a été modifié)  une fille qui m'a tout de suite plu, 21 ans, elle voulait devenir prof de Français, entrant en classe de première (j'avais enfaîte un ans de plus, ayant redoublé ma première) cela m'a tout de suite intéressée. Non pas par ce que je voulais avoir des cours particuliers gratuits, mais car on avait des sujets de conversations intéressants. Oui. Je pense que c'est cela, ce qui m'attire chez l'autre est les sujets de conversations que l'on peut avoir sur un livre, une expo ou autre. Je pense être assez mature.Fin , je dis ça mais je pense que je suis en dessous de mes propres exigences, je ne pense pas correspondre aux à l'idéal que je demande aux autres d'être. Donc ceci est un autre problème. Mais voilà : je me sentais plus mature que les autres gens de mon âge, ou de mon entourage au moins, et plus à l'aise avec les personnes légèrement plus âgés. C'est ainsi que tout à commencé. A cause de mon rapport aux autres gens de mon âge et mon sentiment de différence, sentiment de ne pas avoir les mêmes centres d'intérêt.(Même si cela n'est pas forcement vrai en y réfléchissant.J'ai beaucoup d'amis qui s'intéressent à l'art par exemple.)

Ainsi, la veille de partir en vacances, j'ai discuté avec Anaïs, en master 1 de lettres ( ou quelque chose comme cela) nous avons tenus au moins un mois de textos et messages, avant de nous rencontrer pour de vrai. Je vais vous avouez que ce ne fut pas la femme de ma vie. Elle était mignonne, c'est vrai, mais ça fait toujours bizarre de rencontrer quelqu'un pour de rai, après lui avoir parlé par message.On se fait une idée bien précise de la personne et on se rencontre que ce n'est pas la réalité. On s'est vu au moins trois fois, et espacé d'une semaine à chaque fois. Le premier jour,  je m'en souvient très bien, il faisait chaud, il y avait du soleil, on est allé au grand parc dont j'ai oublié le nom, à coté de la gare d'Austerlitz. Elle me racontait qu'elle venait d'emménager à Paris, que c'était compliqué (dossier de fac à rendre, galère de bourse etc...) Non, on as pas parlé de livre, fin pas que je me souvienne, mais j'ai quand même passé un bon moment. On a partagé nos goûts musicaux, on avait plus ou moins les mêmes goûts. 

La deuxième fois, c'était un samedi de septembre, on est allé à une marche pour l'environnement. C'est ce jour là que j'ai commencé à me faire des films, à m'imaginer qu'on finirait ensemble etc... Je regrette mon innocence et insouciance. Qui m'a fait perdre du temps.Un temps précieux que j'aurais pu utiliser pour mes études. Me cultiver. Aller au musée avec ma famille. Lire. Mais cette innocence m'a permis d'avoir espoir. Et d'être heureuse à un moment éphémère de ma vie.