On l'a appelé Alexandre

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Accoudée au rebord de la fenêtre Véronique contemplait le jardin, ses oiseaux, ses plantes ses arbres remplis de cerises et d'autres beaux fruits… Elle portait ce jour là une tunique blanche et un pantalon bordeaux. Ses cheveux détachés devoilaient une magnifique chevelure chatoyante de roux et de châtin et de surcroît très abondante. La tête entre les mains, les coudes sur la rambarde de sécurité, elle s'agenouillait sur le rebord-divan de sa si charmante fenêtre. Celle ci était assez large mais comportaient des petits carreaux. Cela donnait un certain charme à la pièce… La douce brise de juin faisait entrer dans la pièce un air chaud et confortable.

L'allée de son jardin donnait comme beaucoup de ces maisons résidentielles dans une sorte de grande avenue qui en réalité devenait plus le square pour les enfants et les jeunes du quartier… Ce jour là, parmi les nombreux enfants du mercredi, il y avait un nouveau. Jeune homme d'allure tout à fait respectable, il semblait tout de même projeter ses regards vers une certaine fenêtre ouverte… La beauté de la la jeune Véronique ne le laissait pas indifférent et de la voir la fenêtre ouverte,l'air rêveuse le la lui faisait désiré que plus ardemment.

  Les rires des enfants retentissent dans tout le quartier et leurs joyeux babillages remplaçaient quelques fois le soleil qui leurs faisait défaut. Entre le tennis et les jeux de ballons les jeunes gens, eux, prenaient le temps de discuter et de flirter rapidement avant que le chaperon qu'était leurs petits frère ou petite soeur vienne leur dire que maman avait besoin d'eux à la maison. Pas un n'y échappait et c'est ce qui avait donné à la rue son caractère familial.

Pendant que certains s' amusaient d'autres travaillaient leurs examens de fin d'année et à ce titre on voyait souvent des travailleurs acharnés sortir le nez pour réclamer tant bien que mal un peu de calme et de silence pour leur pauvre cerveau...
Le tableau était amusant et la confrontation entre les deux états d'esprit le rendait davantage vivant.

Mais revenons à nos moutons... Qu'en était-il de notre petite pensionnaire, évadée de sa blanche fenêtre.?
Mais, n'était-ce pas elle, que l'on pouvait apercevoir là-bas, commençant une partie de tennis avec le jeune brun entrevu quelques minutes plus tôt ?

Les présentations étaient vite faite et les jeux sont souvent là pour accorder tous le monde sur le même ton !

On l'a appelé Alexandre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant