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Il ne me restait concrètement plus que sept jours pour vivre

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Il ne me restait concrètement plus que sept jours pour vivre.

Ce qui équivalait à 168 heures. 10 080 minutes. Pou, laissez-moi être dramatique, 604 800 secondes.

Enfin, ce n'était même plus exact. Les 168 heures étaient descendues à 167.

Je venais de passer une heure à laver mon visage, ranger la cuisine et manger mon petit déjeuner avec les autres Orphelins.

Nous, les Orphelins, pouvions à peine considérer cela comme de la nourriture.

Jisung, le plus jeune, disait que c'était comme du merdier.

Je lui avais demandé ce que "merdier" voulait dire mais Renjun nous avait arrêtés, prétextant que le repas n'était pas le meilleur moment pour en parler.

De l'autre côté de la table, je regardais Donghyuck picoter avec sa fourchette le gros morceau de légume sec dans son assiette.

-      Donghyuck, regarder la nourriture ne la fera pas se transformer en viande, dis-je.

Haechan fit tomber sa fourchette. Ses yeux étaient sur moi.

-      Mais merde, Jeena. Ça a le goût de fromage pourri.

-      Ça a un goût putain de normal pour moi, Donghyuck.

-      Tu dis "putain" souvent et tu ne sais même pas ce que "merdier" veut dire, répondit-il, arborant une expression grincheuse.

-      Hey.

Jaemin apparut en haut des escaliers, ses yeux humides. Je conclus qu'il venait tout juste de se réveiller. Parmi nous, c'était celui qui dormait le plus, et le plus chétif. Je commençais à m'inquiéter qu'il soit aussi infecté par le virus.

Oh, Seigneur, j'espérais que non.

-      Le petit déjeuner est servi ? demanda-t-il se frottant son ventre.

Il était affamé, apparemment.

-      Non. C'est pas un p'tit déjeuner. C'est un concours de celui qui arrivera à finir ce merdier, dit Donghyuck en me regardant. Et Jeena est la gagnante. Comme toujours.

-      Dognhyuck, tais-toi, prévint Jeno.

-      Non, j'me tairais pas. Faites pas comme si vous étiez aveugles. Tss, fit Donghyuck en se levant de sa chaise.

Il criait pour tous ceux qui sont sur cette table, mais ses yeux étaient rivés sur moi.

Tout le monde s'arrêta de manger.

-      Jeena va bientôt nous quitter ! Putain, elle est en train de mourir et elle abandonner dans cet enfer ! dit-il, l'horrible vérité venant nous piquer.

Le reste des Orphelins baissa les yeux, affectés par le douloureux rappel de Donghyuck.

-      Je ne vous abandonne pas, Donghyuck, dis-je, même si je sais que c'est un mensonge.

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