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OS d'ouverture sur Kanato.
A lire de A à Z pour profiter de tous les frissons de peur et la sensualité de l'instant...
So dark... So long... Take time...
WARNING : Ceci est un lemon (= relation sex***le) donc si vous lisez, vous en prenez la responsabilité. A partir de 15 ans, majorité sexuelle aux yeux de la loi.
La nuit est épaisse, impénétrable. D'énormes nuages d'orage s'accumulent dans le ciel, dévorant la pâle clarté de la lune. Bientôt, la foudre illuminerait le ciel et le tonnerre gronderait comme jamais. Les Sakamaki l'avaient dit, ce soir sera une grosse tempête, la région était en vigilance rouge. Même Subaru avait abrité au mieux ses rosiers blancs, la grêle tomberait drue selon ses dires.
C'est ainsi que depuis ton lit, pelotonnée dans tes fins draps, tu redoutes le commencement de la foudre. Soudain, un éclair illumine ta chambre tout en blanc. Tu écarquilles les yeux d'une frayeur terrible, retenant ton souffle sans le savoir dans l'attente du bruit assourdissant. En à peine quelques secondes, le bruit dévastateur explose dans la nuit. Tu hurles en même temps, sans t'entendre, tant l'éclatement de l'orage absorbe tout sur son passage.
Cela en est trop, tu cours hors de ta chambre pour chercher le seul des frères susceptibles de t'accueillir cette nuit : Kanato. Il te prend pour sa poupée et t'accorde donc une protection certaine, pourvu que tu lui obéisses. Mais surtout, son absence t'effrayait.
Tes pas martèlent le sol, aussi vite que te le permet la peur d'être seule dans un couloir noir d'ancre lors du prochain coup de tonnerre. Vite. Plus vite. Toujours plus vite. Il faut le rejoindre avant.
Tu aperçois enfin sa porte, tu as presque foncé dedans sous la précipitation. Tu reprends ton souffle en même temps que ta main abaisse la poignée de porte, en essayant de faire le moins de bruits possible. Tu le vois dans son lit, il dort le dos tourné à quelques foulées à peine. Tu rentres. La porte se ferme seule derrière toi. Le cœur battant, tu t'avances à pas de loup jusque son lit. Des peluches par dizaines y ont élu domicile bien sûr.
La main tendue devant toi, tu cherches l'épaule du vampire dans le noir. Tes doigts rencontrent une touffe épaisse et drue, ses cheveux. Tu laisses tes doigts glisser jusque son épaule. Il est si frêle au touché, et pourtant si fort quand il s'agit de te contraindre.
Le vampire gémit d'inconfort, il n'aime pas être réveiller. Tu murmures aussitôt son nom pour le tirer du sommeil et éviter de le surprendre par des secousses. Ne jamais le brusquer, c'est la règle qui est devenue ton crédo avec lui. Lentement, il se retourne vers toi, murmurant à son tour ton nom de sa voix si particulière.
Tu lui dis que tu as peur toute seule dans la nuit, et que l'orage aller encore tomber sous peu. Dans la noirceur de la chambre, un fin sourire s'esquissa sur ses lèvres. Sa proie avait peur, sa poupée était toujours plus vulnérable. Cela le mit dans cet état étrange où le côté enfantin n'existait plus, seul subsistait la parfaite lucidité d'un être en toute possession de ses capacités mentales.
Alors qu'il allait t'inviter dans son lit, non sans un certain amusement, la foudre tomba à nouveau, plus fortement encore que la première fois. Tu crias en tombant à genoux, les mains pressées sur tes oreilles. Kanato sourit intérieurement, la peur émanait de toi et attisait ses pulsions. Il abaissa tendrement son bras pour te relever du sol et t'attirer doucement dans ses couvertures.
"Viens par ici, belle petite poupée. Je vais te réconforter..."
💜💜💜
Un léger rire s'échappa de sa gorge, ses bras enlacent dorénavant ta taille, t'emprisonnant sur lui. Tu enfonces ta tête au creux de son épaule et ne bouges plus d'un pouce, l'odeur sucrée qui se dégage de lui emplit tes sens, t'enivre de réconfort, tes hanches se pressent aux siennes dans un pur frisson de délice. Ces frissons, tu les connais bien, le vampire aussi puisqu'il le fait exprès. Il veut t'entendre le supplier pour ça, ou du moins attendre le bon moment pour t'en donner l'ordre.
Il ajuste sa position de manière à ne pas laisser intouchée ton entre-jambe, cela lui fait du bien certes, mais c'est ta réaction qui l'excite le plus : un gémissement étouffé qui lui chatouille le cou, et tes poings tirant sur sa chemise. "Quelle poupée... amusante..." murmure t-il en caressant lascivement tes cuisses. Tu sens l'excitation ouvrir une brèche en toi, et ta féminité qui s'éveille en de légères palpitations. Kanato passe alors ses mains sur tes fesses en de lentes et appuyées caresses. "Cela te fait-il du bien, adorable poupée ?"
Tu ne peux pas lui mentir, il le sentirait à ta voix. La chaleur te monte au visage en murmurant la parole indécente qui s'échappa de tes lèvres. La réponse lui plaît, deux doigts frottent maintenant ton entre-jambe à travers le tissu. Il sait y faire, le plaisir monte, bien qu'il prenne son temps pour savourer les gémissements lourds et profonds à son oreille. A force de bien être qu'il te procure, tu es toute détendue et abandonnée au plaisir qu'il offre, le nectar féminin vient sous ses doigts. Il augmente le rythme quand tu laisses sortir honnêtement tes soupirs, et ralentit si tu les caches.
Tu ne les caches pas, tu veux oublier l'orage au dehors, il gronde toujours. Kanato sourit en enlevant ta culotte et en libérant son membre contre toi, raide d'avoir été massé de tes infimes petits coups de hanche, signe qu'il avait su attiser ton désir. A ces sensations, tu rougis franchement, sans désenfouir ton visage du creux de son épaule, le liquide féminin glissait contre ta cuisse. Puis le vampire soulevant ta nuisette, et glissa sa masculinité contre les lèvres humides. "Ma belle poupée... à toi l'honneur..."
Ordre ou galanterie, tu te frottas doucement à lui. Si inconvenant mais si bon. Tu n'acceptais cela que de lui, car il n'accepterait cela que de toi. Kanato resserra son étreinte sur toi, son souffle se faisait de plus en plus court. Il aimait plus que tout cette sensation humide et douce sur sa virilité ; ni courte ni trop longue. Il se joint à tes lents déhanchés, décidément cette lenteur insoutenable était du meilleur effet.
Bientôt, cette douce torture du plaisir prit fin, il te pénétra d'un petit coup bien placé, te faisant hoqueter de plaisir. "Ma poupée... Ma belle poupée... Tu es à moi et à moi seul à partir de cet instant." Il se mit à bouger avec un rythme agréablement rigoureux en toi. Tu sentais sa longueur s'enfoncer, mais il te tenait par les hanches pour t'empêcher de bouger. "Tout ton corps est mien, et toute ton âme est mienne..." Sa voix était presque essoufflée sous le bonheur d'être en toi, qui éclot sur la virilité enfoncée dans la féminité. Ton cri étouffé l'emplit de joie.
"C'est bien ma poupée, c'est très bien, maintenant à toi de me faire tien..."
"Kanato-san..." Il voulait que tu lui donnes ce qu'il venait de te donner. Tu te relevas de lui, dénichant ton visage du creux de son cou. Tu t'assis sur lui, son membre toujours bien en toi, puis tu posas tes mains sur sa taille afin de prendre appui. Prête, tu te déhanchas d'abord timidement sur sa virilité câline. Les souffles de plaisir de Kanato sonnaient délicieusement dans le noir, l'orage dehors n'était plus au centre de tes pensées. Après de délicieuses minutes où le vampire gémissement incontrôlablement sous ta direction, il se libéra fièrement en toi.
"Ma poupée... Hm... ma poupée..." Les yeux clos d'une indescriptiblement plaisante fatigue, il n'avait que ces mots à la bouche tandis qu'il se redressait pour t'étreindre amoureusement.
Il s'endormit ainsi contre toi. Aucun de vous deux n'était nu, seules les intimités avaient joué ce ballet pour combler vos sens. Tu souris à cette pensée, et tu couchas ce qui était maintenant ton vampire dans ses oreillers ; toi dormant au-dessus.
💜💜💜
Après cette nuit haute en sensation, Kanato eut ta possession absolue. Il était même maintenant bien moins colérique et se mettait à te demander ton avis. Avant il s'en fichait, tu n'étais pas véritablement à lui, mais maintenant qu'il te possède tout change... Au point d'attendre impatiemment tes surprises. ^^
