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L'amour rend fou et aveugle... À un tel point que nous oublions les êtres chers...

- Il s'appelle comment déjà celui que tu aime ? Demandai-je à Reina.

- Angel...

Seul ce morceau de discussion entre ma soeur de coeur et moi me taraudent dans la tête...
C'est ainsi que je clos mes paupières pour ne plus y penser, comme si fermer mes yeux allait me faire oublier.

Mes yeux me piquaient... L'envie de pleurer ne tenait qu'à un fil. Mais je les retiens aux plus profonds de moi.

Les larmes sont significations d'une émotion forte que nous ne pouvons sortir avec notre expression faciale. C'est ainsi que quand nous sommes en train d'exprimer de la joie, de la peur ou de la tristesse intense nos yeux s'humectent avant de laisser couler un liquide salé. C'est ainsi que je les défini sans passer par les causes scientifique du terme.

Ma mère ne se rend pas compte à quel point elle me fait souffrir à force de se laisser empêtrer dans la toile de cet homme.
Elle est comme le papillon et lui l'araignée. Il la blesse, elle souffre, mais continue à pardonner et retomber dans ses filets...

Elle m'a annoncé qu'il s'était remis ensemble.
Nan.
Rectification.
J'ai découvert sur MON téléphone que ma mère et lui entretenait encore cette relation...

Comment ai-je pu être aussi bete ?

Nan, mais serieusement tu croyais que en lui laissant ton propre portable pour le travail elle aurait pas tenter de le contacter, de se renfermer sur son sort, de saccuser elle meme de ce que lui a fait cet homme... Croyais-tu vraiment que tout rentrerai dans lordre si vite ? Quelle t'ecouterai ?

Je l'ai tellement cru... je l'ai espérait...

Un soupire s'échappe alors de mes lèvres. J'étais un peu crispé sur le siège de la voiture mais je finis par me détendre en pensant à des bons moments passés avec ma soeur de coeur...

Nos derniers moments passé en sa compagnie...

Après que le calme ce soit installer dans mon esprit, je lève mes yeux vers ma mère puis tourne la tête en direction du rétroviseur et dehors.

Le paysage derrière la vitre de ma portière passé à vive allure. Je ne voyais qu'un mélange de couleur verte, bleu, grise et noire. Ainsi que quelques nuances de couleurs chaudes. C'était reposant... Au point que je m'endors, la tête tenue par ma ceinture de sécurité.

Les pneus des roues de notre voiture s'immobilisent sur le parterre sableux de la propriété privé. Le balancement que provoque la voiture me sort de ma rêverie ténébreuse. J'ouvre la portière, garde un écouteur branché à mon oreille, prenant le petit chemin sablonneux vers notre chez nous. D'ailleurs les logements mit côte à côte dû nôtre, étaient semblables...

Une fois la porte vitrée de notre petit studio ouvert. Je m'y engouffre en direction de ma chambre.
Ici, aucune intimité pouvait s'installer. Les murs sont en carton et il n'y a que deux portes. Une pour les toilettes et une deuxième pour la minuscule salle de bain.

Ce qui me fit soupirer. Mais, mon coeur ne me laissa point reprendre l'oxygène dont j'avais besoin, il se presse dans ma poitrine m'arrachant une plainte jusqu'à ce que son anomalie disparaisse.

Je décide de pianoter sur le clavier de mon portable et d'envoyer un message à Reina. Malheureusement, Peter, mon petit ami est en vacances donc il ne risque pas de répondre. Cela ne servait à rien que je le contacte.

- Hindley tu peux venir s'il te plaît ! S'exclama ma mère, Lynda, depuis la cuisine.

Les grands rideaux sombres cachaient ce que je pouvais bien faire dans la chambre. Je balance mon tel sur mon lit - enfin notre lit disons - et viens la voir.

- Hyndley ! La voix de ma mère résonne dans notre petit studio cette fois.

- Oui mam ? Lui répondis-je

- Tu peux préparer les valises, nous partons avant quinze heures. Le bateau est à dix-neuf heures.

Comme si cela allez me faire plaisir... Déjà que nous n'avions plus rien, tout a été vendu pour des prix minuscules. Elle a tout perdu encore une fois et ne s'en rend pas compte.

Je soupire en réponse et lui fait le sourire le plus hypocrite.

Un départ forcé... c'est le cadeau que m'offre ma mère.

Les bagages pliés, nous avons parcouru la distance prévue et notre installation dans la cabine fut rapidement achevée.

J'avais besoin de souffler, rester sur mon tel à parler avec Reina, rien d'autre...

J'étais mal, tout le long de l'escapade en bateau j'avais fui ma mère.
Aucune conversation ne devait débuter avec elle, et puis, après tout je lui dirais en face que le cercle vicieux allait se reproduire.

Accoudé à la rambarde, au-dessus de la mer. J'observe les vagues frapper la coque du bateau, le son était agréablement reposant, les claquements de l'eau étaient doux, même le moteur ne faisait presque aucun bruit. Les ténèbres se sont emparés de la lumière du jour et les étoiles avaient pris place sur le voile noir de la nuit. Et plus rien à cet instant ci, pouvait contrarier ce moment de détente.

Plus rien.

Juste rien.

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Et Voici ! Bon je ne suis pas super-contente de ce chapitre, mais je ne baisse pas les bras c'est avec vous que je m'améliorai.

À la prochaine ! Au plaisir que ce début vous conviennent !

~ votre mystérieuse L ~

L0VE ADDICTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant