" Bon les gars, vous savez ce que vous avez à faire, on change rien. On est les meilleurs et on va leur prouver, maintenant !
Aller ! Bonne chance à tous et bon spectacle ! "
La patronne venait à peine de finir son discour d'encouragement que les coulisses s'animer tel une fourmilière.
Quant à elle, elle se dirigea vers les escaliers afin de dominer toute la salle, c'est là qu'elle pouvait exprimer son talent, la voltige.
À l'aide d'un trapèze, d'anneaux ou d'une simple corde, elle donnait , à ces spectateurs l'illusion d'être un ange venu d'un autre monde.
Après une demi-heure d'attente a observer son monde divertir des centaines de personnes arriva son tour, c'était son moment.
Son arrivé était surprenante et avait capté l'ensemble des spectateurs. Elle s'elança et se jetta dans le vide, en ne se rattrapant qu'au dernier moment. Puis enchaîna des sauts, tous plus risqué et impressionnant que les autres.
Son show offrait aux spectateurs dix minutes de pure folie quand le grand final arriva.
Uniquement retenue par sa cheville, Abaki ressentait le monde à l'envers tout en ayant les yeux fermés et se balançait.
Arrivant au plus des balcons elle ouvrit les yeux et tomba pratiquement nez à nez avec un spectateur. Ce spectateur. Un visage qu'elle n'aurait jamais pu oublier.
Cela ne duera que quelques secondes, le balancement la fit repartir en arrière.
La jeune fille termina sa prestation, et ainsi clôtura le show.
La troupe saluan la foule qui les applaudissaient à en faire vibrer la salle.
Une fois les remerciements terminer Abaki retourna à sa loge. Elle se changea et se décoiffan puis s'assit face à un grand mirroir afin de se démaquiller mais elle s'arrêta.
La feune femme fixait son reflet sans aucunes émotions elle était totalement perdue dans ses pensées réalisant désormais ce qu'il venait de se produire.
Ses yeux l'avait bien vu mais son esprit refuser d'y croire. C'était tout bonnement impossible, pas après toutes ces recherches, pas après qu'elle est fais sa vie, pas après toutes ces années.
Et pourtant elle l'avait reconnu ses yeux elle les auraient reconnu entre mille.
C'était lui.
Abaki resta là, immobile pendant de longues minutes sans rien dire, jusqu'au moment où des larmes perlèrent à flot sur ces joues sans qu'elle puisse le contrôler.
C'est à ce moment même qu'elle accepta la réalité, tout en continuant de laisser ses larmes coulaient.
Mais la jeune femme avait besoin d'exprimer ce mot, enfin plutôt ce nom, qui lui résonnait en tête.
" - Hisoka…"
