L'homme d'affaire et Moi

chapitre cinq

Ce bout de femme l'intriguait. Comment il l'a reconnue dans le couloir ?... Son parfum

Cette odeur si exquise de fraise-vanille. Elle lui avait titillé les narines tout au long de son entretien d'embauche hier, alors comment ne pas la reconnaître. Encore, il a été surpris de la voir déjà présente à son arrivée et son travail déjà accompli. Une chose est sûre, elle n'est pas comme son ancienne secrétaire. Au contraire en plus de sa volonté de travailler, elle était d'une beauté remarquable avec des courbes qui ne demandaient qu'à être explorées. Ses mains lui démangeaient presque, ils ne demandaient qu'une chose, pouvoir caresser chaque parcelle de son corps et savourer ainsi ses gémissements de plaisir.

Il dû se faire la mal pour revenir à là réalité. Fantasmer sur sa secrétaire, ça ce n'est pas lui. En  fait il ne fantasmait pas tout cour sur une femme. Ce sont elles qui lui couraient après et non l'inverse.

Alors pourquoi cette fille, avec un brin d'innocence sur le visage venait bouleverser son quotidien ? Elle n'est même pas blonde donc pas son genre, alors pourquoi elle?

Il ferma le dossier avec rage et se retourna pour faire face à la vue sur New York.

De toute façon il ne devait pas se permettre d'avoir une quelconque relation avec elle. Il avait tiré la leçon avec son ex-secrétaire qui était devenue trop collante et qui se croyait tout permis au point d'accumuler des retards . Elle en voulait plus et pas lui. C'était juste du sexe entre eux et elle le savait... enfin c'est ce qu'il croyait. Mais cette sotte s'est mise en tête de devenir madame Williams, d'où son transfert immédiat.

En clair c'était une situation à ne pas reproduire. Mais bizarrement ce là l'excitait d'avantage. L'interdit voilà bien un mot qui ne faisait pas parti de son dictionnaire.  De plus son innocence et cet air d'audacieuse qu'elle avait parfois l'attirait plus qu'il ne le fallait . Il s'était mis dans une rude épreuve en l'embauchant ,il ne reste plus qu'à voir ou cela le conduira.

A sa perte sûrement...

Eléna prît place dans son bureau en soufflant ,son patron est vraiment intimidant et pas que. Tous ses gestes forçaient l'admiration. Il dégage également quelque chose de dangereux. Le tout couronné par sa beauté ténébreuse. Pas étonnant qu'il ait la gente féminine à ses pieds. Elle même avait intérêt à se ressaisir au plus vite.

En ayant recours à des gifles mentales pour sortir son patron de ses pensées, elle se concentra sur son travail. Mais pas avant avoir esquissé un sourire en repensant à sa réaction quand il l'avait regardé pour la première fois aujourd'hui. Sa phrase était même restée en suspens.

Ma pauvre il faut te ressaisir, Jace Williams n'est pas un homme pour toi.

C'est avec cette résolution qu'elle se mit au travail.

12h30h

Toc toc

Martha passe sa tête dans l'entre bâillement de la porte.

Martha : je peux?

Eléna : bien sûr, qu'est ce que je peux faire pour toi? Demande-t-elle sourire aux lèvres.

Apparemment encouragée par sa réponse elle se rapproche pour prendre place sur son bureau .

Martha : je vois que tu es occupée

Eléna : oui j'ai beaucoup de chose à faire et j'ai dû remettre des choses en ordre avant, à croire que l'ex-secrétaire ne foutait rien

Martha : je dirai plutôt qu'elle était trop occupé par le patron

Eléna : hein?

Martha : c'est une longue histoire, et justement j'étais là pour te proposer de déjeuner avec moi, c'est l'heure de la pose. Tu verra y'a un petit resto au coin de la rue et les plats sont délicieux

Eléna : je n'ai même pas vu l'heure passé. Merci mais...je suis obligée de refuser, on m'a déjà proposé et j'ai accepté

Martha : oh...ok c'est pas grave une autre fois alors?

Eléna :oui promis.

Elle commence donc à ranger ses affaires dans son sac quand il lui vient une idée.

Eléna : et si tu venais déjeuner avec nous?

Martha : bah..c'est que je ne voudrais pas m'incruster

Elle est toute mignonne avec ce air de bébé.

Eléna : allé! Je suis sûre que Jane n'y verra pas d'inconvénient

Martha : Jane? La blonde à la réception ?

Eléna : oui, c'est elle qui m'a envoyé chez toi ce matin

Elle saute du bureau toute excitée

Martha : pourquoi tu l'a pas dit plutôt, c'est avec elle que je déjeune aussi je voulais que tu te joins à nous

Eléna: cool c'est réglé alors. Laisse moi juste prendre ...mon téléphone. On peut partir.

Elles sorte donc du bureau bras dessous bras avant que Eléna ne s'arrête brusquement dans sa marche.

Eléna : euh...je ne devrais pas prévenir le patron au cas ou?

Martha : non pas besoin, il sait qu'à l'heure du déjeuné le personnelle quitte l'entreprise lui même le fait parfois.

Eléna n'en demanda pas plus. Non seulement elle voulait éviter son patron le plus possible mais aussi parce que son ventre criait maintenant famine depuis qu'elle a entendu parler de bouffe.

Mais surtout elle était pressée de faire plus ample connaissance avec ses deux nouvelles amies et ...en apprendre plus sur son ténébreux patron...

À suivre...