1

63 4 0
                                    

Alex   

   Depuis toute petite je suis capable de voir l'ombre de la mort des gens et comment ils vont mourir, depuis toute petite je vois des ombres à côté de ceux qui vont bientôt mourir. Quand j'étais petite, je faisais face à beaucoup de critiques et de moqueries, j'étais toujours toute seule.
Un jour quand je sortais de l'école j'avais  10 ans, les trois garçons qui se moquais le plus de moi, m'avais poussé dans les buissons en criant '' sale folle '', j'étais  rentré à la maison en pleurant, mon père m'avais alors donner une paire lunettes de soleil rouge en me disant
« mets ça, garde les avec toi, grâce à ces lunettes magique, tu ne verras plus d'ombre. Sache le, ton don n'est pas une malédiction mais une bénédiction Alex.  »
Depuis ce jour, je porte toujours une paire de lunettes de soleil, comme je vois sombre avec, je ne vois plus les ombres noirs. Une bénédiction m'avait-t-il dit, alors pourquoi je n'avais pas su le sauver ? J'avais vu l'ombre à côté de lui quand j'avais 13 ans, mais c'était trop tard pour lui dire, il était parti et il est mort, mort devant moi par une voiture dont le conducteur s'était enfuie. Depuis ce jour je n'avais jamais été aussi seule, mon père était mon tout et je n'avais jamais eu d'amis, je n'en ai toujours pas d'ailleurs. Quelques jours après la mort de mon père, ma mère avait tenter de me tuer en me faisant avaler des somnifères mais par chance ma voisine de l'époque madame fray, avait sonner au bon moments. Elle n'avait jamais retenter et elle avait rencontré un homme avec un enfant, c'était la parfaite petite famille, sauf que cette homme ne m'a jamais aimé et moi non plus, ma mère s'occuper plus de son fils que moi sa propre fille. Pour eux j'étais une abomination à cause de mon don. Aujourd'hui, nous avons déménagé à dayton dans l'Ohio, malheureusement je vis encore avec eux, enfin je cohabite avec eux attendant patiemment ma majorité.
La rentrée approche et c'est ce que je redoute le plus, je suis très réservé et timide, alors le fait d'aller dans un lycée où tout le monde se connaît me stress, j'espère me faire des amis et ne pas être seule de nouveau.

Nous sommes vendredi, il est 19h15, l'heure pour moi de partir travailler, je travail dans café/restaurant, je prends les commandes et encaisse. Je prends mon sac à dos, mets mes écouteurs et mes lunettes et je parts.
   Cela fait 1h30 que je suis là, il est 20h32 lorsque pour  la douzième fois au moins quelqu'un vient prendre commande, c'est un jeune homme, grand, brun. Il a l'air d'avoir mon âge.
- bonjour, je vous écoute, dis-je machinalement
- je vais prendre un menu cheeseburger, des..
- excuser moi, je peux avoir du sucre pour mon café s'il vous plaît ? Un jeune homme lui coupa la parole.
Mon patron fit apparition lorsque j'allais lui donner du sucre
- Alex ! Veux tu enlever ces lunettes ! C'est très impolie ! S'écria-t-il
N'ayant pas envie, j'obeis quand même et enlève mes lunettes de soleil, je baissa tout de même la tête et prit le sucre mais lorsque je lui tend le sucre, je leva  la tête et vis une ombre à côté de lui. Surprise et stressé je tends  discrètement ma main tremblante sur l'ombre pour voir comment il mourra. Ce jeune homme sûrement âgé d'une vingtaine d'années mourra écrasé par un camion lorsqu'il traversera avec sa commande. Il faut que j'empeche ça. Angoissé, je lui attrape le poignet, cherchant désespérément quoi lui dire, celui ci tenta de se détaché de mon emprise
-  a-att-attendez ! Je.. Je vais vous en donner plus, avec un biscuit ! Attendez là s'il vous plaît. Tentai-je
- je suis désolé mademoiselle mais je suis attendue, mais c'est très gentil de votre part, dit-il en souriant
-je-je
Il enleva ma main et recula
- au revoir, fit- il
Je baissa les yeux et repris la commande avec le jeune homme qui assister à la scène depuis le début.
L'air impatient il reprit sa commande mais s'arrêta soudainement et se retourna en Entendant le claxon d'un camion, je leva le regard et vis l'homme se faire écrasé par le camion. Des cris se font entendre et certaines personnes dont le jeune homme sortit dehors, une portière de voiture s'ouvra brutalement en face du café et une jeune femme sorti, acoura vers le jeune homme, elle pleura et cria, cette  jeune femme doit être sûrement sa copine.
L'ambulance et  la police arriva 6-7 min après, certaines personnes rentrent dans le café, je lève le regard de ma caisse pour voir ce qui se passait dehors maintenant mais je croisa le regard du jeune homme qui était en train de commander, il me fixa, sans expression sur le visage puis détourna le regard, il rentra avec son ami dans le café et vient vers moi. Son ami termina la commande, paya et ils partirent s'asseoir à une table.  Vu comme ça, on dirait que le fait de voir l'accident et ne pas réagir peut surprendre, j'ai tenté de l'arrêter mais il est parti, ce n'est pas la première fois que j'essaie d'arrêter la mort des gens mais à chaque fois ils ne m'écoutent pas et pensent que je suis folle. C'est vrai, je deviens folle, voir toutes ces ombres me rend dingue, voir toutes ces morts et ne pas pouvoir l'en empêcher me rend dingue aussi, alors voir ça ne me choque pas, enfin voir l'ombre me fait angoisser et me fait prendre pour une folle aux yeux des gens mais voir la mort ne me choque plus depuis la mort de mon père. Après l'accident de mon père, je ne parlait plus, je ne mangeais plus, je pleurais sans cesse, mais là à force de côtoyer la mort presque chaque jour, ça ne me fait presque plus rien.
     Il est 23h46 quand je rentre chez moi, exténué, je mis mon pyjama, qui est un simple jogging et un vieux tee shirt, et je vais dormir.





——————————

Bonjourrr, j'espère que ce premier chapitre vous a plu,

Je m'excuse pour les fautes, j'essaie d'en faire le moins possible.

Des avis ?

Byee

Shadows Où les histoires vivent. Découvrez maintenant