《 chapitre 2 : pression.

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Je rentre chez moi, le coeur lourd. Je fais un signe de la main à ma mère.

- Salut mon chéri !

- Salut.

Je monte directement dans ma chambre et je jette mon sac contre le mur et je fois un coup de poing dans mon miroir. Ça fait mal, mais ça défoule. Je met mon casque sur mes oreilles et je met la musique "AC/DC : thundertruck" et je me couche sur mon lit en fermant les yeux. Je met mon bras sur mes yeux pour éviter de pleurer.

Mon téléphone vibre et je regarde qui ça peut être. C'est un numéro que je ne connais pas, je décroche.

- Allô ?

- Salut, connard. T'as compris la petite leçon de toute à l'heure ?

Il va jamais me laisser tranquille, je le sais.

- Oui, j'ai compris.

- Très bien.

Il raccroche juste après cette phrase. Je ne sens plus mon corps, juste mon coeur qui bat à mille à l'heure. Il faut que je sois fort, je veux plus me laisser faire. J'essaye de m'endormir et quand ma mère m'appelle pour manger, je fais semblant de ne pas l'entendre. Elle rentre dans ma chambre et je fais semblant de dormir. Je l'entends soupirer et elle sors de la chambre. Je laisse la nuit passer mais je ne dors pas beaucoup.

Pendant la nuit, je laisse ma fenêtre ouverte. La fraîcheur parcours la pièce et viens se poser sur moi. Je me redresse le casque sur les oreilles, et va près de la fenêtre. Je fume trois ou quatre clopes puis je ferme la fenêtre. Le froid de la chambre se tire et je me sens oppressé. Je m'assois contre le mur et ferme les yeux. Je reste comme ça le reste de la nuit jusqu'à que mon téléphone vibre. Je sursaute en pensant que c'est Daniel mais c'est juste mon réveil. Je me lève en m'appuyant et je pose mon portable sur mon lit ainsi que mon casque.

Je vais dans la salle de bain et prends une petite douche. Ensuite je descends dans la cuisine et ma mère est toujours endormie, je suppose. Je me prépare un petit déjeuner et je prépare celui de ma mère. On prend la même chose : café au lait avec trois chocos. Depuis mon enfance, on fait tout pareil, j'ai toujours pris exemple sur elle parce que je pensais que c'était une déesse, ce qui est toujours le cas, mais malade en plus.

Je laisse son petit déjeuner sur la table et je mange vite - fait pour partir directement au lycée. Sur le trajet, je suis paranoïaque, j'ai l'impression que Daniel peut me sauter dessus à tout moment. Au moment de rentrer dans le lycée, je m'arrête un instant.

- Pitié, faite que je passe une journée tranquille, marmonnais-je.

Puis je rentre.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 01, 2019 ⏰

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