Ｐｓｙｃｈｏ Ｔｒｉｐ

Chapitre 3 - Passion

- Nous voici rien que tous les deux, Florence.

Mes lèvres parcourant son épiderme.

Mes mains se baladant sur la surface de son torse chaud, presque brûlant.

Mon sexe s'enfonçant en lui à chaque vas-et-viens, provocant chez moi cette dangereuse sensation de me rapprocher toujours plus du nirvana.

Bien évidemment, pas de suçons. Tu auras ça quand tu seras conscient, Florence. Même si l'envie de te marquer de mon territoire m'appelle incessamment. Elle me murmure de te faire mien. Et je sais, ô combien, que plongé dans ce sommeil dans lequel tu te trouves, tu en meurs d'envie toi aussi.

Je dépose toute une série de baisers sur cette peau frêle qui est la sienne, partant de son cou si délicieux, jusqu'à sa clavicule gauche.

Lorsque mon regard croise son visage, sur lequel une expression des plus paisibles se trouve, je me mords les lèvres.

Tu m'excites. Si fort que cela devrait être péché que d'être aussi excitant.

Ma main droite vient lui attraper le cou, autour duquel elle se serre sans que je puisse y faire quoi que ce soit.
Je suis spectateur de cette scène, incapable de l'arrêter.

Putain de merde.

Ma respiration devient de plus en plus saccadée, un peu comme si j'étais entrain de courir un marathon.
Puis, un grognement s'échappe de ma cavité buccale.

C'est trop bon.

Son corps inerte sous le mien, est le plus beau spectacle que jamais il ne m'avait été donné de voir de toute ma vie. Même les sept merveilles du monde, ou toute autre connerie, auraient tout à lui envier.

Si pur, et à la fois si provocant.

Les mains chacune posées sur l'une de ses cuisses, qu'elles écartent amplement, donnant une vue sublime sur son corps dénudé, j'accélère la cadence de mes coups de reins, et par la même occasion, de la mélodie de ces bruits obscènes causés par les claquements de mon entrejambe sur ses fesses, ainsi que de celle des grincements de ce pieu, sur lequel nous ne faisons qu'un.

À tout moment, quelqu'un peut débarquer dans la chambre, et nous voir là, à baiser comme des bêtes. Enfin, rectification : à me voir le baiser comme une bête.

Cette idée fait accroître mon excitation.

Alors que des perles d'hémoglobine s'échappent de mes lippes, après un tel acharnement sur elles, je me retire de son intérieur avant de me redresser.

Là, face à lui, ma dextre vient entamer des vas-et-viens sur ma verge gorgée de sang. Cela, jusqu'à ce qu'une décharge électrique me traverse tout le corps. L'orgasme.

Je déverse toute ma semence sur son torse, dans un gémissement rauque.

Le regard posé sur toi, comme pour immortaliser cet instant dans ma mémoire, à tout jamais, je peux te dire qu'ainsi, tu es magnifique Florence.