Heartbreak ♦ Alex ♦ Fanfiction Le Secret d'Henri [EN PAUSE]

Chapitre 2 | Mauvais Bagages

Durant le trajet, nous abordons plusieurs sujets de conversation : les jeux vidéos (en priorité évidemment !), l'actualité, l'école... Henri compte suivre quelques études en informatique, après peut être une ou deux années où il se consacrera à « Jay ». Lyla, elle, semble être tournée vers des études psychologiques.

Puis nous abordons un dernier thème qui n'est pas des moindres ; la Musique ! Autrement dit, toute ma vie ! Eh oui, de ce côté-là, je ne vaux pas mieux que mon frère, certes je ne chante pas avec ma voix mais je fais chanter un tas d'instrument, plus particulièrement le piano. Cet instrument qui a pris plus de place que l'aurai pensé dans ma vie.

« Sans le piano, je me serais effondré. Mais la musique est vie, tant qu'elle résonne, rien ne meurt. Quand il joue, le musicien vit ses souvenirs comme s'ils étaient l'instant présent. » Cette citation de Daniel Glattauer me touche particulièrement, sûrement parce qu'elle me correspond complètement.

Lyla a l'air d'avoir assez bon goût question musique, mais je me méfie, les personnes peuvent souvent vous surprendre quand on parle de genres musicaux !

-En parlant de ce groupe Henri, tu vas être jaloux quand je vais te montrer quelque chose...

Je le vois sourire à travers le rétroviseur, même s'il a les yeux rivés sur la route.

Je me précipite sur ma valise en ayant pour objectif de narguer Henri avec l'album dédicacé d'un de ses groupes préférés ! Eh oui, j'avoue qu'avoir des relations dans le monde de la musique grâce à mon père est plutôt pas mal parfois.

Mais lorsque j'ouvre la valise, je me fige brusquement.

-Qu'est ce que ...

Une fois ma valise entrouverte, je distingue de drôles d'objets. Casquette, déodorant de garçon, t-shirts et pantalons beaucoup trop grands pour être les miens, caleçons... C'est quoi ce foutoir ?!

-C'est pas vrai ... je me suis trompée de valise, Henri fais demi tour !

Lyla se retourne rapidement, intriguée. Henri me lance des regards d'incompréhension à travers le rétroviseur toujours.

-Arrêtes toi au moins !

Il finit par céder et se gare sur le coté de la route. Aussitôt retourné, je ne lui laisse pas le temps de parler et reprends.

-Ce n'est pas ma valise ! J'ai du prendre celle d'un autre, je sais pas comment j'ai fais ! Il y a toutes mes affaires dedans Henri, je t'en pris, il faut retourner à la gare.

Henri : Eh du calme, tu vas nous faire une crise si ça continue ! Quand on sera rentré, papa s'en chargera, tu auras ta valise au minimum dans deux trois jours je pense, le temps qu'on contact la gare et qu'on retrouve le propriétaire de celle-ci.

-Et demain je fais comment ? Je dois aller donner des papiers administratifs pour l'école ! Je vais pas y aller comme ça, tu sais que c'est important pour moi.

Il faut toujours que le sort s'acharne sur moi !

Henri soupire et fait mine de réfléchir à une solution. C'est finalement Lyla qui se manifeste.

Lyla : De tout façon, le propriétaire de cette valise doit déjà être loin. Tu n'as qu'à passer chez moi et prendre quelques affaires, c'est pas ce qui me manque !

Prise d'une joie subite, je lui attrape les épaules.

-Tu ferais ça ?!

Lyla : Évidemment ! Surtout qu'Henri me dépose au passage, tu auras juste à monter dans ma chambre cinq minutes.

-Merci merci merci ! Tu me sauves la vie, vraiment.

Elle se contente de me sourire chaleureusement en retour.

Après avoir remercié maintes fois Lyla, nous nous remettons en route, se dirigeant vers sa maison.

Une fois arrivés, nous sortons tout les trois de la voiture. La maison est charmante, pleine de vie, avec plusieurs plantes vertes à l'entrée.

Lyla prend la parole tout en continuant d'ouvrir la porte avec ses clés.

Lyla : Mes parents ne sont pas là, ça t'évitera de passer par une tonne de question, ils sont extrêmement curieux !

Henri : Ça tombe bien, ils sont comme leur fille alors.

Lyla se contente de sourire en levant les yeux au ciel face à la remarque de mon frère.

Nous entrons ...

Je me sens légèrement gênée de débarquer comme ça chez quelqu'un, surtout qu'au final c'est pour emprunter des affaires à la copine de mon frère !

Henri : Je vous attends là.

Lyla hoche de la tête en signe d'approbation et m'invite à la suivre.

Nous montons finalement à l'étage, jusqu'à sa chambre.

À suivre ...