Mon oiseau de vérité

La véritable identité

Le lendemain se fut au tour d'Annie de réveiller sa soeur.

- Tara ! Commença-t-elle. Tu sais pourquoi Robert reste sur le parking ? Il ne fait que de pianoter sur son téléphone, regarde le.

- Ah oui, il m'a dit qu'il devait partir pour le boulot. Enfin je crois.

- Et bien on va pouvoir rentrer ensemble du coup, autant en profiter.

- Non Annie, ça ne va pas être possible. Toi et moi allons retourner chez nous mais Robert non, il ne travaille plus à la mairie. T'en souviens-tu ? Lui demanda-t-elle gentiment.

- Non mais tu te fous de moi là ! Je veux vivre avec mon mari, on vient juste de se retrouver !

- Il n'est pas ton mari Annie ! Dit-elle en s'énervant. Vous avez eu un accident, il est mort sur le coup mais toi tu as tout oublié, dit-elle en se mettant à pleurer. Cet homme que tu vois sur le parking, ce n'est pas Robert. Il s'appelle Jonathan et est écrivain. On ne le connaissait pas avant il y a quelques jours et lui non plus.

Annie se retint de pleurer devant sa soeur et courut jusqu'au parking pour retrouver l'homme qu'elle aimait. Elle se jeta dans ses bras en le voyant.

- Robert ! Dit-elle en sanglotant. Je ne comprends pas pourquoi Tara persiste à dire que tu n'es pas toi ! Enfin c'est totalement ridicule. Je ne peux pas croire qu'elle soit jalouse quand même, pas vrai ?

Tara arriva à ce moment avec sa valise et se dirigea directement vers sa voiture sans les regarder. L'auteur se rendit qu'elle se trouvait à quelques mètres de lui et sur le point de partir. Il essaya de se dégager d'Annie et de la rattraper.

- Robert ! L'appela Annie sans comprendre ce qu'il se passait. Où vas-tu comment ça ?

- Annie, dit-il en prenant sa main. Je ne suis pas celui que tu crois, je m'appelle Jonathan Crow et je suis écrivain. Le Robert que tu as connu est mort.

- Je... Je ne te comprends plus... Mais comment ça ?

- Je suis désolé Annie...

Annie comprenait de moins en moins la situation. Tout se basculait dans son esprit, elle revivait l'accident encore et encore. La pression devenait trop forte pour elle.

Tout devint noir.