十一

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"Les mensonges sont si facilement dissimulés sous les doux sourires"

Chapitre 11

Les jours passaient et se ressemblaient. Huyna ne me lâchait pas et mon cousin restait enfermé dans sa chambre. On le voyait parfois sortir de sa chambre et je lui envoyais des regards qui appelaient aux secours mais je n'avais jamais eu de réponse. Le fait était que nous nous étions rapproché légèrement après la soirée et que depuis sa sœur ne me lâchait pas, comme si elle savait.

Durant une après-midi que je passais encore dans le jardin en compagnie de ma charmante cousine, celle-ci me proposa un jeux, un simple jeux de société destiné aux enfants. N'ayant rien de réellement intéressant à faire, j'avais accepté. Le jeux consistait à faire des actions ou bien à répondre à des questions pour avancer sur un plateau coloré. Elle tomba sur une case jaune, ce qui voulais dire que je devais lui poser une question. Je ne savais pas trop quoi lui demander car elle m'avait déjà raconté sa vie de font en comble pendant des heures et des heures. Entendant le bruit des vagues, je lui ai demandé:
-Pourquoi on peut pas aller sur la plage?
Elle prit un moment de réflexion puis me souria.
- Vient, si tu veux, on y va! S'exclama-t-elle avec un ton joyeux.

Je n'ai pas eu mon mot à dire. Elle c'était levée et m'avait tiré le poignet jusqu'à la petite barrière en bois que j'avais déjà franchie une fois. J'avançais doucement derrière elle pendant qu'elle marchait fièrement devant moi. Avant d'atteindre le sable, j'ai enlevé mes chaussures, pour que celles-ci ne soit pas remplie de grains jaunâtre. Mes chaussures en mains, je me suis avancé sur le sable chaud. J'aimais tellement cet endroit, il était reposant. Ma cousine s'asseya dans un coin à l'ombre, près de la falaise. Elle m'invita à m'assoir près d'elle, ce que j'acceptais. Je me suis allongé sur le sable. Je regardais les nuages qui passaient doucement dans le ciel. Ma cousine c'était éloignée de moi et semblait chercher quelque chose.

J'avais patienté pendant quinze grosses minutes avant de commencer à me demander où elle avait bien pu partir. Je me suis levé, laissant mes chaussures dans le sable. J'ai commencé à crier son nom.
-Huyna? Huyna?! HUYNA!
Je n'ai eu aucune réponse. J'ai donc continué à avancer en espérant la retrouver.
-Huyna, Huyna, c'est Jungkook et c'est vraiment pas drôle! Criai-je.

Des petits ricanements se faisaient entendre de l'autre côté d'un gros rocher. J'ai contourné celui-ci et je me suis retrouvé face à face avec Huyna qui tenait quelque chose dans ses mains. Alors que je m'énervais sur elle car elle m'avait fait peur, elle rigolait, elle riait comme quelqu'un qui avait perdu la tête. Elle me faisait peur et l'objet dans ses mains me rappelais de mauvais souvenir. Elle me tendis cet objet, cette poupée aux yeux bridés, avec sa peau en porcelaine et ses petits doigts rassemblés. Je reculais face à sa demande. Elle avançait, un sourire en coin sur le visage et les yeux vide.
-Tu n'aimes pas les poupées, Jungkook? Rigola-t-elle
-Dégage! Tu me fais flipper là!

Malgré ma demande, elle continuait d'avancer sans s'arrêter. Je reculais encore et encore jusqu'à me retrouver dos contre le bord d'un des énormes rochers que comptait la plage. Elle me fixa et pencha la tête.
-Elle me dit que t'es pas gentil avec elle, fit-elle en fixant l'horreur dans ses mains.
Un coup de poing s'exclata contre mon estomac. J'ai eu un moment ou ma vision c'était troublée mais une fois celle-ci rétablie, mon doute était confirmer, Huyna, ma cousine venait de me frapper. Les coups de poing ne c'était pas arrêter là. Elle continua à me taper encore et encore. Je n'arrivais pas à faire un seul mouvement. La douleur envahissa mon corps d'un coup et me fit m'écrouler au sol.
-Sois plus gentil avec elle ou ça finira mal, ria-t-elle, je pense pas que tu veux finir comme Momo.
Elle déposa un bisou (uwu trop d'amour mdrrr) sur ma joue et me laissa en plan sur le sol.

Mon nez saignait ainsi que ma lèvre inférieure. Elle n'y était pas allée légèrement. Je mis du temps avant d'essayer de reprendre mes appuis. Je m'accrochais tant bien que mal aux rochers qui m'entouraient mais j'avais besoins d'aide. J'ai sorti mon téléphone de ma poche et j'ai cherché Yoongi dans mes contacts. J'ai appuié faiblement sur le bouton et j'ai entendu la sonnerie détonner.

- Oui? Me fit-il
- Je ... Yoongi, je suis sur la plage, je repris mon souffle, rester debout me demandait un effort surhumain.
- Mais qu'est ce que tu fous là-bas ?!
- Huyna, j'ai besoin d'aide Yoongi, le plus vite possible...
- J-je ... Ok ça va j'arrive, t'as intérêt que ça soit pas une blague.
Et il raccrocha.

J'essayais d'avancer, du mieux que je pouvais pour que mon cousin sache me repérer le plus facilement possible. Le temps passait très lentement. Quand je vis enfin sa silhouette au loin, je m'écroulais au sol. J'étais épuisé d'avoir marché avec toutes mes blessures. Yoongi pressa le pas en me voyant ainsi. Il me regarda et me pris dans ses bras pour m'emporter à l'ombre.
-Putain, t'es dans un sal état, lacha mon cousin.
Il se rapprocha de moi et une larme dévala ma joue.
-Je suis désolé, m'excusais-je en séchant ma larme.
-C'est pas grave, me dit-il en me prenant maladroitement dans ses bras.
Un petit sourire naissa sur ma bouche, je me sentais bien dans ses bras maladroits. Yoongi pouvait sembler être un monstre aux yeux de certaine personne mais il avait au fond un petit coeur qui demandait juste qu'on l'accepte comme il est.

Il se détacha doucement de moi et demanda des explications tout en sortant le matériel de secourt.
- J'étais avec Huyna, et on est descendu sur la plage. On c'était allongé sur le sable à deux jusqu'à ce qu'elle parte dans une direction que je ne connaissais pas. J'ai attendu pendant un quart d'heure qu'elle remontre le bout de son nez mais elle n'est pas revenue. Il m'applica du désinfectant sur le coin de ma lèvre. Je me suis donc mis à paniquer et j'ai commencé a crier son nom. Elle ne répondait pas mais j'ai entendu un rire derrière une des grosses pierres. Je me suis donc rendu derrière celle-ci et je l'ai vue. Je l'ai vue avec ... je me remis à pleurer.
- Ça va aller, vas-y doucement, c'est bien, m'encourageait-il.
- Elle était avec une poupée. Une poupée bien plus effrayante que celle que vous avez dans votre maison, une poupée blanche en porcelaine.

Il me regarda intrigué et m'aida à me relever après avoir fini de me soigner.
-Viens avec moi, je dois te montrer quelque chose.

Il m'emmena sur le chemin de la grande bâtisse. Il poussa la porte d'entrée et monta les escaliers toujours en me soutenant avec son bras. Il passa devant sa chambre, devant la mienne et s'arrêta devant la dernière chambre, la chambre de Momo. Il me regarda et souria légèrement avant de pousser la porte.

ChuchotementsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant