Summertime and the livin's easy

Venice beach

High by the beach - Lana del rey

Je suis étendu sur le sable fin, presque blanc de Vanice beach, à l'ouest de la ville de Los Angelas, en Californie, je te vois briller de mille feu avec ta chaîne en or autour du cou, tu m'a mis en cage comme un oiseau d'été, je suis la lumière de ta vie, tu dis que suis susceptible, ombrageux et méfiant donc tu me gardes auprès de toi, mais je vois dans tes regards lubriques, ce que tu veux me faire, ma chaleur rallume ton coeur meurtri, je souriais les dents étincelantes, mes doux baisés d'été, tu étais haïssable, méprisant et object, avec des juteuses pêches, ma sensualité lascive, à l'abri des regards malveillants, je dances pour toi , je te rends totalement fou de moi, tu es ivre de moi.

Sirotant ton visper cocktail, dans ta blouse en soi Givency,  ta moustache éclaircit par la lumière blanche du soleil, à Vanice dans ce quartier balinaire fastueux, coincé entre les peintures murales colorées et les artistes de rue, dans cette demeure colossale qui entoure des canaux enclavés, tu es mon protecteur, dans le business mon sugar daddy, tu a la cinquantaine, je suis déjà passé par là, les destins d'amour et d'argent sont intimement liés tu le sais aussi bien que moi, tu cherches désespérément à retrouver ta jeunesse, et moi de la vivre, il y a un compromis entre nous, je veux atteindre la jouissance matériel et l'apogée, et toi la renaissance.

-Louis, tu m'écoute ?

Une cigarette à la main, ton regard me dis long sur toi, tu dois encore repartir en route mais pour la première fois tu m'emmenera pas avec toi.

- Ça sera un séjour de courte durée, soupira-t-il, il y'a tout le personnel à ta disposition. 

Il attrape d'un geste vigoureux sa veste, l'enfila rapidement en me jettent brièvement quelques regards, tu me donna ta carte bancaire, je faisais preuve de dédain en soufflant exagérément  et en la rangeant rapidement dans ma poche et j'avais une attitude d'indifférence méprisante, tu me disais que j'étais condescendant et insolent, mon manque de confiance et ma profonde solitude me rendent désinvolte, je m'avance sauvagement vers lui me mettant à la pointe des pieds.

- Quand prévois-tu de rentrer ? Je lui sussure à l'oreille

- Je ne sais pas, je dois revoir ma femme et mes enfants à Paris dis-t-il déstabilisé par mon approche, je ne veux pas qu'ils se doutent de quoi que ce soit poursuit-il

Ton incertitude et ton embarras me fait légèrement ricaner, tu penses vraiment que je dirais tout à tes proches je réplique, tu restes perplexe, je sais que tu fais preuve de défiance et de sucpicion à mon égard, je connais tes frayeurs et tes craintes qui te laisse éveiller toute la nuit, que je dévoile toutes tes petites liaisons secrètes à tes proches, donc inconsciemment tu cédes à tout mes caprices espérant me garder auprès de toi et ne pas anéantir ta famille, et la réputation que tu a bâti depuis des années.

J'arque un sourcil, recule de quelques pas, je m'effondre litteralement sur le lit, je me blottie dans les draps fraîchement lavés, tout en te regardant, je sais que te veux me rejoindre mais le devoir t'appel, tu t'efforce à ne pas succomber à mon charme, tu prends tes affaires, tu me remémore tout ce que je suis autorisais à faire ou pas, je serais souvent accompagner de ton chauffeur, tu me prives de liberté mais pas d'argent.

- Je prends le prochain avion, tu m'appelle aux heures que je t'ai fixé, tu ne sors pas sans mon approbation ordonna-t-il fermement

Je hoche la tête sans vraiment prêter attention à ton monologue, tout ces ordres et consignes a respecté à la lettre me rendent vulnérable et impuissant face à ton contrôle constant et étouffant, je me demande des fois si l'argent me propulse réellement en haut de l'échelle social et me fait goûter tout les plaisirs charnels de la vie ou si au contraire elle m'opresse et me détruire à petit feu.

Toutes ces réflexions me font atrocement souffrir, te voilà repartie me laissant encore plus seul, je préfère être soumis à toi que d'affronter ma propre personne.