Le premier et dernier combat

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Alors moi c'est Fabrice. Je suis un petit être, appelé bactériophage T4.
Mon boulot, c'est de dégager les problèmes dans le corps humain. Je suis doté d'un ADN et d'autres trucs qui me servent entre autres pour casser de la méchante bactérie.
Cette fois, un humain m'a injecté dans le ventre d'un homme pour combattre des bactéries qui sont littéralement en train de bouffer l'intestin de Gérard. En arrivant sur le terrain, il fallait que j'engage la discussion avec l'une d'entre elles:
"- Eh salut les gogoles, criais-je.
- Bonjour, tu es une horrible créature, tu es super moche et tu es synthétique.
- Je vais en parler à ma cellule. Ça l'intéressera. Bref. Qu'est ce que vous faites là bande de glandus ?!
- Ben on mange, parce qu'on a humainement faim tu vois.
- D'accord je m'en tamponne la cellule. D'ailleurs, toi t'en as qu'une, gros débile d'unicellulaire.
- Pff raciste ! Ignoble nanorobot horrible !
- Bon moule ta cellule maintenant."

Cette abrutie de bactérie s'est mise à pleurer. On aurait dit une fontaine. J'entendais alors le cerveau qui se plaignait d'une diarrhée aussi soudaine qu'imprévue. Il faut agir vite. Enfin moi je veux bien mais je suis toute seule...Où sont les autres phages ?

Un petit temps passe...

LES VOILÀ ENFIN.
"- Eh salut le phage, ça fait longtemps que tu attends ?
- Oui. Grouillez vous.
- Bon allons y alors."

Nous fonçons sur les bactéries pour les infecter. Hop, je suis partout maintenant hehe. Des clones de moi, dans tous les coins de l'intestin.
Au bout d'un moment cela devenait ennuyant. Parce qu'il n'y avait plus rien à casser.

Soudain...Une mystérieuse bactérie apparait.

"- Tu es foutu, petit phage T4.
- Tu bluffes Martoni.
- Les autres ne sont plus là, regarde !

Effectivement, ils n'étaient plus là.

- Et alors ? Tu es tout seul.

À l'instant où j'ai prononcé ces mots, Des milliers de petites bactéries sont apparues.

- Alors ?
- Je peux le faire.

C'était faux, je faisais mon testament dans ma tête.

- C'est ça oui.
- Ben oui je suis fort moi hehe !

Non, vraiment pas du tout, je vais mourir. J'ai envie de pleurer. Puis je fonçai spontanément sur la bactérie qui me parlait. N'ayant plus de force... Je finis par...

Décéder.

RIP petit bactériophage tout gentil tout mignon.
Rip in pepperoni 4ever n ever.

L'histoire du ventre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant