𝐏𝐫𝐞𝐬𝐧𝐞𝐥𝐊𝐢𝐦𝐩𝐞𝐦𝐛𝐞 𝐱 𝐌𝐚𝐫𝐪𝐮𝐢𝐧𝐡𝐨𝐬 𝟐/𝟐

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C'est aujourd'hui, un an après que la France ait gagné contre eux, que l'Argentine affronte le Brésil, match très attentif de la copa America, le Brésil est favori.

Marquinhos sourit bêtement face à l'un des messages de soutien envoyé par Presnel.

— Carol t'as envoyé une nude ou quoi ? Rit Firmino.

Le sourire de Marcos s'efface bien rapidement, il est rongé de l'intérieur de lui faire du mal indirectement pour l'instant.

Il aime Carol, mais ce n'est plus comme avant, sa relation avec Presnel a prit les devants ces derniers mois, après la coupe du monde pour être exact.

Presnel eut un dur retour à la réalité après avoir été sacré champion du monde, il eut besoin du soutien de Marcos, et de fil en aiguille tout a dérapé.

— c'est ça, Marcos hoche la tête mais son voisin de vestiaire fronce les sourcils.

— pourquoi il y a marqué Presko ?

— bordel, commence Thiago, ça fait des mois marqui que je te dis que ton portable bug, change le, on va croire à des choses bizarre sinon, rit Thiago, rapidement suivit par les coéquipiers.

Marquinhos remercie un millier de fois intérieurement son ami et capitaine.

L'entraînement d'avant match débute et le regard de Marquinhos se pose sur le groupe de sa petite famille, dont Presnel qui joue avec la petite Duda, Carol lui envoie un baiser auquel il répond, et il sourit à l'ensemble de sa famille avant de réceptionner la balle de Willian.

Le match c'est bien passé, l'Argentine sort de la compétition et chaque brésilien, supporter ou joueurs fête ça bien.

Les joueurs brésiliens peuvent rester jusqu'au lendemain avec leur famille.

Presnel discute avec Luan, lorsque Marquinhos fait son entrée dans le minis bus, il se fait applaudir et Luan approche sa tête de l'oreille du français :

— il se passe quoi entre toi et lui ?

— je te demande pardon ? Les yeux de Presnel vont sortir de ses orbites.

— tu le regardes comme Carol le regarde et lui de même, qu'est ce que vous avez fait ? Je connais mon frère par cœur, Kimpembe.

— je-

— Salut les beau gosses ! Marqui glisse sa main autour des épaule de son petit ami et tape dans la main de son frère.

— Presnel allait me parler Marqui.

— es tu sûr de ça ? Presnel sourit, gêné.

— mais naaan t'as mis mal à l'aise mon maestro ! Quelle erreur Lu'.

— vous venez dans ma chambre tous les deux.

Marqui échange un regard de détresse avec son amoureux secret, et ils arrivent bien trop tôt à l'hôtel.

— mon cœur, tu viens coucher Duda ? Carol demande, son magnifique sourire comme au visage.

Marqui se mord la lèvre et baisse la tête.

— je dois aller voir Luan mais...je le ferais la prochaine fois. Bonne nuit Carol.

— tu ne dors pas avec moi ? Elle fronce les sourcils.

— je vais sûrement m'écraser comme je merde sur le lit de Luan, désolé.

Il dépose un baiser sur la joue de la blonde et monte à l'étage supérieur rejoignant la chambre de son frère déjà occupé par lui même et son ami.

— alors, dites moi.

— de ? Marqui demande innocemment,

— vous êtes ensemble depuis combien de temps ? C'est droit au but que Luan décide d'aller.

— hein ? Marquinhos s'étonne, mais qu'est ce que tu raconte ?

— je te connais Marqui, je suis ton grand frère !

— mais bordel Luan t'as perdu la tête ? Le brésilien s'énerve que quelqu'un voit si clair.

— on est ensemble depuis début octobre, balance Presnel.

La porte claque.

Le trio se retourne vers cette dernière, à présent fermé.

— dis moi que t'avais fermé cette porte Marqui. Presnel dit calmement fermant les yeux.

— oui...je crois.

— va voir.

Le brésilien ne se fait pas prier pour rejoindre le couloir.

Personne.

Il prend l'ascenseur et décide d'aller s'assurer que sa femme est couchée.

Ce n'est pas le cas, il pousse la porte de la salle de bain, et découvre la blonde en pleure, se démaquillant.

— Carol-

— qu'est ce que j'ai fais qui t'as déplus ? Elle demande, rongée par les larmes.

— rien t'es la femme que tout homme devrait avoir, t'es parfaite Carol...

— alors pourquoi ?

— je...je ne sais pas ce qui s'est passé, ça a dérapé...et je n'arrive même pas l'expliquer.

— Je suis enceinte de ton deuxième enfant. Marquinhos. T'es au courant ? Tu m'as mise enceinte alors que tu me trompais ? T'es un monstre.

— je t'aime encore Carol, juste que ce n'est plus comme avant...que ma vision de Presnel a changé...

— "juste" il est temps de se dire adieux, il n'y a plus d'avenir entre nous deux, je garde d'excellents souvenir de nous deux, t'es à jamais dans mon cœur Marquinhos.

— Carol...

— je ne vais pas t'empêcher de vivre ta vie à ses côtés Marqui, sois heureux, et rend la vie de Duda et de ce petit, elle pointe son ventre, merveilleuse, même si on est séparé.

— j'espère que tu vas rencontré quelqu'un d'aussi génial que toi, qui ne te fera pas ça, il baisse la tête, qui réagit aussi bien...je suis tellement désolé.

— tu aurais réagis de la même manière si c'est moi qui avait fauté, et tout ça, bah je crois que c'est le destin hein, elle sourit.

Carol sèche ses larmes et ouvre ses bras pour y accueillir celui qu'elle aime.

— t'es une personne formidable. Reste avec nous, tu ne vas pas partir hein ?

— tu crois que je peux rester ?

— Mais oui ! Tu fais parti de la famille, reste avec nous, s'il te plais.

La blonde fini par accepter et les deux se sépare, chacun avec un léger pincement au cœur.

Carol se plonge dans le lit, et avec regret, retire son alliance.

De son côté Marqui gagne à nouveau la chambre de son grand frère.

— c'était Carol. Il déclare l'air fermé.

— que c'est il passé ? Tente Presnel, qui a le droit à toute l'explication.

Même si d'un côté il se sent rassuré, il ressent beaucoup de culpabilité, d'avoir séparé un tel couple, l'un des seuls dans le monde du foot qui fait l'unanimité.

Le couple gagne alors la chambre du numéro 3.

— je suis désolé, je m'en veux, vraiment, déclare le père de Kayis.

— arrête Presnel, tu n'y es pour rien, embrasse moi plutôt.

Les deux amants se rapprochent et l'un saisit les lèvres de l'autre dans un long baiser amoureux.

La soirée du natif d'Amérique a viré au cauchemars, mais c'est comme ça qu'il sera heureux.

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