Iris et l'île ScaKrat

Chapitre 3

  " -Au fait, c'est île à un nom, on l'appelle l'île ScaKrat, 

- Pourquoi ?

- Toujours à poser des questions toi, je ne sais pas je pense que c'est parce que c'est écrit sur notre sac à dos.

- Ah, il n'y a pas autant d'étymologie que je le pensais, je pensais que c'était un sigle ou que que ça venait du Latin Sacra,ae.

- C'est quoi l'étymochose ?

- C'est la science de l'origine des mots. 

- Ah, Ok."

Deux coups brefs suivis d'un long sonnèrent, on aurait dit un Gong.

"Ah tiens, c'est l'heure de dîner, tu viens ?

- J'arrive, j'arrive"

Nous sommes arrivés vers un petit bâtiment rectangulaire, pas très haut. Cela devait être les cuisines, me dis-je. Un préau était adjacent à cet édifice. Il y avait des tables de pique-nique de fortune et d'autres flambants neuves. Ces tables pouvaient accueillir au moins cinq-cents personnes. Il y avait encore d'autres tables dehors un peu partout. Adriana nous rejoignit et me dit que comme c'était bientôt l'heure du dîner et que les chef cuisiniers lui avaient demandé de faire des trucs, elle avait oublié de m'apporter un verre d'eau. Nous nous dirigeâmes vers une des grandes longueurs de la construction en suivant un petit attroupement déjà formé. Je, me rendis compte que c'était un self-service et que chacun prenait un plateau en début de longueur, en faisant la queue, puis se servaient de couverts prenais ce que leur donnaient les cuisiniers et allaient s'asseoir sur une table avec un groupe d'ami. Chacun n'oubliait pas de dire "Bonsoir Chef Cuistot et Merci". C'était donc comme mon ancienne cantine, mon ancienne cantine, je m'en souviens, pas de quand j'étais ici, quand j'étais ailleurs, dans mon collège. Mon collège ? Mais... 

"Les filles, vous me donner quel âge ?

- Tu as l'air d'avoir 13 ans, me répondirent les filles en chœur"

C'est bien ce que je pensais, je me souviens maintenant de mon âge, j'ai bel et bien 13 ans. Par contre, impossible de me souvenir de la date de mon anniversaire mais bon, peut-être pour une prochaine fois, en attendant, je mourais de faim quand le chef cuistot me dit :

"Alors c'est toi la nouvelle pas nouvelle ?

-Abadakor, je viens de réarriver que j'ai déjà un surnom, fis en faisant une fausse moue

-Mais, non je rigole, comment vas-tu Iris ?

-Bien mais je sens mon crâne un peu, comment dire, vide. Voilà le mot que je cherchais, Vide.

- Pour les crânes vides, je ne peux rien faire mais pour les ventres vides, je peux t'aider à remplir le tien. me dit-il en rigolant, Voilà ta part, bon appétit."

Le "voilà ta part bon appétit" est normal, en fin c'est ce qu'on mon dit les deux adolescentes et c'est ce que j'ai pu observer. Mais, apparemment, il ne parlait pas beaucoup le chef cuistot. D'ailleurs en parlant, de lui, petite description :

Il était très grand, très musclé et assez beau gosse avec ses yeux marrons profonds et ses cheveux bruns en bataille, j'appris par la suite, en mangeant avec mes nouvelles amies, qu'il s'appelait Noa. Il avait une carrure de footballeur américain avec de larges épaules. Je vis que dans la queue, toutes le regardaient avec des yeux doux...

Nous sommes allés nous asseoir sur une table en plein soleil. Au début, j'étais un peu éblouit avec mes yeux bleus-gris électriques mais quand j'aperçus ce que j'avais dans mon assiette, je sentis mon ventre gargouiller et me rendit compte, que je mourais de faim. Noa avait cuisiné surement avec les autres "cuistots" que j'avais vu au fond dans la vaste cuisine propre, ce qui me réjouit, j'aime bien les cuisines propres. J'avais dans mon assiette des nuggets de poulet avec des pommes de terre sautées, mon plat préféré ! Enfin, je crois... J'avais droit en dessert à un cheesecake, un délicieux gâteau anglais, Miam.  J'ai attaqué mon repas avec une vivacité dont j'ignorais l'existence jusqu'à maintenant.

"Hé, bien toi, on voit bien que tu as faim, me lance Adriana en éclatant d'un rire joyeux.

-C'est que c'est vraiment bon ici ! m'exclamé-je.

- On reçoit souvent des colis remplis de toutes sortes de chose, il nous arrive de prier vers le volcan, le seul endroit interdit, et quelque jours plus tard, quand les colis arrivent, il y en un à votre nom avec ce que vous avez demandé dedans plus quelques trucs. m'explique Adriana

-Mais on cultive aussi toute sorte d'aliment ici, et on élève des animaux, enchaîne Alexandra, C'est vrai que c'est rudement bon, nos cuistots sont de très bon cuisiniers."

Nous avons rendus nos plateaux en cuisines tandis que deux plongeurs nettoyaient tout. Alexandra et Adriana ont continués de me faire visiter le campement. Elles m'ont montré le dortoir, c'est un un grand batiment avec plein de sortes de ramifications, comme sur un arbre, il y a le centre, un parallélépipède rectangle assez gros zt pleins de petites édifications autour.