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| Salam Aleykoum |

___•___

[.....

- Tu es aveugle mon fils parce que tu ne sais malheureusement pas différencier entre la vérité et le mensonge.

- Maman ! Je ne veux plus d'elle dans ma maison !

- David !

- J'ai pris ma décision.

Au moment où j'allais rebrousser chemin après les avoir entendu, David a ouvert la porte et nos yeux se sont croisés. Il m'a lancé un bref regard avant de s'en aller. Son regard était plein de déception et du dégoût. Je le dégoûtais et j'ai compris ce jour là que malheureusement je ne resterais pas longtemps dans cette maison. Madame Sala est sortie du bureau à son tour sûrement voulant suivre son fils qui était parti très fâché.

- Hapsatou ? Ma fille, tu as tout entendu ?

Je lui ai fais un oui de la tête accompagné d'un faible sourire forcé. Je ne voulais plus qu'elle lise ne serait-ce qu'un petit peu de tristesse sur mon visage. Je ne voulais plus qu'elle se dispute à nouveau avec son fils par ma faute. Tout allait bien dans cette maison avant que je n'arrive. J'amène des problèmes où que j'aille ... j'ai plus de colère enfuie dans le cœur que de peine et j'en peux plus.

- Écoute, mon fils est en ce moment très perturbé il ne sait pas ce qu'il dit donc ne prend pas en considération ce que tu as pu entendre.

A-t-elle dit en me tenant par la main essayant toujours de me convaincre que ces mots étaient sortis de la bouche de son fils juste par colère. Mais le coup était déjà parti et malheureusement on ne peut effacer ses dires.

Je lui ai sourit avant d'aller dans ma chambre.

Je ne voulais discuter de ce qui venait de se passer. David avait enquêté sur moi alors qu'il aurait pu tout simplement me demander tout ce qu'il voulait savoir de moi et je lui aurais dit sûrement !. Je trouve son comportement très bas.

- Et dire que je commençais à l'estimer mais en fait il est comme tout les autres !

Murmurais je en me retournant de l'autre côté du lit.

Je dois avouer qu'au point où j'en étais ça m'étais égale ce que les gens peuvaient penser de moi mais bizarrement ça m'avait énormément blessé de l'entendre parler de moi ainsi.

Tout ce que je voulais à cet instant là c'est partir de la maison, partir dans un pays lointain ... très loin où je connais personne et où personne ne me connaît. Je voulais m'en aller mais sans que personne ne s'en rende compte même si je ne savais toujours pas où aller.

Plus tard dans la journée, j'ai voulu profité du fait que la maison soit calme pour partir mais je ne sais comment Ishaq m'est apparu avec ses jouets.

Il avançait vers moi et me souriait de toutes ses dents. Il était vraiment mignon à voir comme toujours. J'aurais sûrement aimer que mon fils ou ma fille lui ressemble si j'avais accouché, mais malheureusement ma grossesse n'avait même pas tenue deux mois.

- Hapsou, bonjour ! A-t-il dit joyeux en déposant ses jouets par terre.

- Salut mon petit, comment vas tu ? Lui demandais-je accroupie devant lui.

- Je ne t'ai pas vu ce matin. Ajoutais je .

- Ça va, je vais bien et toi ?

- Ça va .

- Tu ne pleures plus ? Tu n'es plus triste ? Je suis venu pour te remonter un peu le moral !

-sourire * Ah vraiment ? Tu sais quand je te vois mon petit cœur j'oublie toutes mes peines.

Hapsatou [Terminée & en cor...]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant