▷ Riverdale

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Je vous conseille de relire la rencontre, pour mieux comprendre la première discussion !
Bonne lecture a vouus ! (Votre personnage se nomme Y/N)
Et aussi, mettez la musique en média pour le chapitre de Reggie et Archie ;)

La première discussion


Jughead

Tu le regardas en riant. Il remarqua a quel point ton rire était sincère et heureux. C'était rare, certains rient, mais le tien. Le tien était remarquable. Et ton sourire, ton sourire était la plus belle chose jamais vue. Il adorait te voir sourire. Mais il se résonna, il était avec Betty, il ne pouvait pas flancher.

_ Et donc, dans la vie, tu écris ?

_ Ouais c'est ça, j'adore écrire depuis toujours.

Tu souris. Tu l'avais déjà observé en train d'écrire, et il fallait dire qu'il y donnait tout son coeur, rien ne pouvait le sortir de ces récits, rien. Sauf Betty.

_ Et toi Y/N ? Que fais tu dans la vie ?

_ Moi, mon truc, c'est le dessin !

_ Sérieux ? Je pourrais voir un jour ?

Ton coeur loupa un battement. Bien sur. Bien sur qu'il allait les voir, tu n'attendais que ça, qu'il s'intéresse à toi. Vous parlèrent jusqu'à quatre heures du matin de dessins et d'écriture. Il du te raccompagner tellement tu étais fatiguée, il te prêta sa veste pour la fraîcheur. Quand vous arrivèrent devant ta maison, il déposa ses lèvres sur ta joue et te dis

_ Demain, tu passes la journée avec nous.

_ Jug, attends, ta veste !

_ Garde là, elle te va bien !

Il s'éloigna dans la nuit et tu rentras dans ta maison, le sourire aux lèvres.


Archie 

Tu étais à l'hôpital depuis une semaine. Tes bleus n'étaient pas passés inaperçus, et pour couronner le tout, Archie était au courant. Il s'était fait passé pour ton frère pour pouvoir rester à ton chevet, et les médecins lui avaient dis que tu te faisais surement frapper.

Résultat, un parfait inconnu est au courant de tes secrets les plus intimes, les plus enfouis. En parlant du loup, le voilà qui débarque dans ta chambre, tête piteuse. Il s'approche de toi et commence une phrase qui ressemble déjà à "Y/N. Je suis désolée pour ce qui t'arrive".

Alors avant même qu'il ne prononce un quart de syllabe, tu prends les devants, et d'un ton glacial, tu l'envoies bouler.

_ C'est bon Andrews, j'ai pas besoin de ta pitié.

Il te regarde fixement. Il est touché. Tu le sais, mais tu n'as pas la force de t'excuser. Tu fonds en larmes a la seconde ou tu as prononcé cette phrase.

_ Archie... Tu comprendras jamais ce que je ressens.

_ Explique moi alors.

_ Il y a quatre ans, mon frère jumeau est décédé. Une tragédie. Mon père et lui était en voiture, ils ont eu un accident, mais il y en a qu'un qui a survécu. J'étais censé partir avec mon père mais j'avais refusé, j'avais fais un caprice pour ne pas accompagner mon père faire les courses, alors James y est allé à ma place. Mon père m'a toujours remis la faute dessus. Sans mon caprice, James ne serait pas mort. Ça serait moi dans le cercueil. Au bout d'un mois, il s'est mis a boire, et les coups ont commencé à partir, d'abord sur ma mère. Mais je me suis interposée, et j'ai pris. Depuis ce soir là, toutes les nuits, je subit les coups Archie. Et je pars courir. Mais il a fallu que tu me bouscules. Et que tu bouscules ma vie en moment.

Tu pleures, durant tout ton récit. Les larmes coulent, et tu n'arrives pas à les retenir, tu te sens faible, et tu t'endors, dans ses bras. Doucement, tout doucement. Seul tes sanglots résonnent dans la pièce. Lui, a les larmes aux yeux, mais tu ne le vois pas, et tu t'éteins pour une longue nuit.


Reggie 

Il te regardait l'air rieur. Tu te demandais si il se fichait de toi. Tu étais sûrement rouge écarlate maintenant. Il te demanda si il te faisait peur et tu grimaças. Tu pris ton téléphone pour dire à ton ami que tu étais avec Reggie, qu'elle ne devait pas t'attendre.

_ Parle moi de toi...

_ Y'a pas grand chose à dire.

Tu n'aimais pas qu'on parle de toi. Cela te mettait mal à l'aise. Tu ne t'aimais pas toi-même, alors tu n'arrivais pas à concevoir que quelqu'un s'intéresse à toi.

_ Allez Y/N, parle moi de ta famille ! T'as bien un petit truc à me dire.

_ Non, je n'en ai pas envie.

Il souffla bruyamment, énervé. Il te posa la question une dizaine de fois, puis lâcha l'affaire. Il ne cessait de t'envoyer des pics, avec Veronica, qui elle, riait. A un moment, Veronica sortit une vanne contre toi. Mais elle t'avait fais mal au coeur plus que les autres, et tu eu les larmes aux yeux. 

_ Super, en plus une pleurnicharde. J'hallucine là. Je te fais une blague et je te pose des questions sur ta vie et toi tu pleures ? C'est pas compliqué de fournir une réponse, merde. On s'intéresse à toi là ! T'as déjà de la chance d'être assise à notre table ma grande.

Elle avait presque crié, tout le monde avait entendu, et toi, tu te sentais humiliée. Le garçon sur qui tu avais craqué était discret, gentil, doux, beau. Et là, tu avais en face de toi un monstre qui n'osait rien dire devant sa meilleure amie qui n'égalait personne en matière de cruauté. Tu avais honte de toi, honte de t'intéresser à ce gars-là. Alors tu baissas les yeux, sans rien dire. Elle continua a te cracher dessus pendant dix bonnes minutes. Tout les gens autour riaient.

_ Putain mais dis quelque chose merde !

_ Tu veux que je te raconte ma vie ?! Mes parents sont morts quand j'avais trois ans ! J'ai jamais connu ma famille d'accord ? J'ai été élevé par un oncle pédophile qui m'a fais des attouchements toute mon enfance et adolescence ! On m'a brisée d'accord ?! Je n'ai jamais eu d'amis parce que personne ne voulait s'approcher de moi ! On m'a traité de tous les noms, de pouilleuse, de dégueulasse, de fille privilégiée ! Puis un jour j'ai eu un espoir de retrouver une de mes grand-mère sur Facebook, elle avait le même prénom que ma vraie grand mère et le même nom de famille que moi. Elle me donna rendez-vous, et quand je suis arrivée, j'ai découvert mes camarades de classe, hilares. On m'a toujours comparé à un objet. Ou a une bête de foire. On s'est moquée de moi, on m'a harcelée, on m'a... On m'a fais les pires choses ! Voilà ?! T'es contente ? Tu l'as ma vie, et en entière !

Puis tu quittas la cantine, en pleurant. Ce soir là tu as ignoré tous les messages de Reggie, et tu n'as fais que pleurer, seule. Tu as recommencé à faire tes conneries. Tu venais de rechuter, à cause de deux personnes en qui tu voyais des potentiels amis. Quelle conne tu venais d'être.

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