Okamari no Suzoki [ Shoto x OC x Tout le monde ]

IV. Sombre stalkeuse

Cela fait vingt-cinq minutes que j'observe mon Sasuke bis d'une mine intéressée. Je me suis assise avec le seul groupe de fille présent dans la pièce, un plateau emplie de nourriture peu ragoûtante. De temps à autre, elles tentent de dialoguer, mais je ne daigne même pas de me retourner vers elles, à mes yeux, elles n'ont aucun intérêt.

— Tu es là pour quoi ? répète, une fois de plus, une petite brune à la frange mal coupée .

— Qui est cet homme ? demandé-je en ignorant sa première question.

Je la vois se tourner du coin de l'œil vers mon Sasuke. Comment ose-t-elle se tourner vers lui ? 

D'une colère noire, je déploie aussitôt mon aura sombre autour de moi. Je veux lui faire comprendre qu'il est dorénavant ma propriété, seulement, elle ne semble pas le remarquer. À la place, elle pivote vers moi et me lance un sourire éclatant. Elle a des problèmes ou quoi ?

— Oh lui ? C'est Shoto Todoroki. Il a tué son père, tu devrais rester sur tes gardes, on ne sait jamais.

— J'ai tué, moi aussi, et pourtant je suis parfaite, belle, intelligente, magnifique, splendide, époustouflante et saine d'esprit. Tes remarques aussi futiles que Lucy dans Fairy Tail tu peux te les garder. 

Une autre fille, avec une queue de cheval imposante et une poitrine semblable à la mienne pouffe. Je baisse légèrement la tête, avant de la fusiller du regard. Quand on regarde quelqu'un de cette manière, ça nous rend encore plus énigmatique et extraordinairement menaçant. Ca vient d'une étude faite à 100% par moi-même, alors la source est fiable. 

— Tu sais, ici, nos alters ne nous sont d'aucune aide. La seule chose qu'ils provoquent, c'est des spasmes et des flaques de salive. La dernière fois que c'est arrivé, Denki s'est fait filmé par Eijiro et Katsuki, les deux garçons assis là-bas. Je te conseille de faire attention, si tu ne veux pas que ça t'arrive.

— Pourquoi tu me parles toi ! je m'énerve en me levant de ma place. 

Tout le monde me fixe, surpris. Je sais, je suis magnifique, mais c'est pas la peine de faire cette tête. Cette fille me parle comme si j'étais une demeurée. Comme si je ne savais pas ce que puces implantées nous faisaient. Je le sais très bien. On se prend une décharge électrique. Et je sais ce que ça fait, cet enfoiré de prof m'a déjà tazé.

Les garçons sur les tables autour de nous viennent nous voir. Je suis certaine que ma prestance naturelle les a séduit dès que je suis entrée dans la pièce. Mais moi, je ne veux que lui. Ce Shoto Todoroki, à la chevelure bicolore si exquise qu'elle me ferait presque [suppression du terme-présence d'enfants détectée]. 

— C'est quoi cette grosse tarée encore ? demanda un mec beau gosse aux cheveux blonds. mais c'est vraiment un mec pas sympa. J'suis même pas folle d'abord. 

— Je suis même pas folle d'abord, je réponds après ma défense mentale. 

— Je me demande bien pourquoi elle est ici, fait un autre garçon à la chevelure blonde. Il a une mèche bizarre qui forme un éclair. C'est trop stylé. 

— C'est sûrement pas pour la même raison que toi, Monsieur je suis là au mauvais endroit, au mauvais moment, rétorque un troisième garçon. Celui-ci à des cheveux ébouriffés, rouges sanglants. C'est un joli rouge, on dirait qu'il s'est fait une teinture au sang. Est-ce que ça existe déjà ? Je sais pas. Je lui demanderai des conseils coiffure plus tard.

— La ferme Eijiro ! se plaint le blond à l'éclair. Moi au moins, j'ai pas aidé des terroristes sans savoir qu'il en était !

— Ta gueule Denki !