Chapitre 1

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Vous savez ce que ça fait de se faire empoisonné ? Ce n'est pas comme être noyer ou se faire fracasser le crâne, c'est pire. La noyade on peut se débattre avoir une chance de survit, le fracassage de crâne tu peux avoir des chance de survivre, mais empoisonner... les chances de survivre sont tellement faible que le nombre doit être un 1 avec beaucoup de zéro devant.

C'est douloureux, sentir tout ses organes et muscle se révolter inutilement contre l'inévitable est très douloureux. Cette impression de se déchirer et de fondre de l'intérieure laisse croire que le monde n'est que souffrance et agoni, qui brise l'âme en fin petit morceau.

Mais cette souffrance n'est rien comparer à la reconstruction. Quand tous ce qui a été brisé et éparpille, on ne c'est où, est rassembler de force afin de tout recoller et tout recoudre toujours dans la douleur, toujours dans la souffrance. Et puis, plus rien...

Mes paupières découvrent mes globes oculaires, qui se font agresser par de la lumière, qui brûlent mes rétines et me donne un léger mal de tête, mais se n'est rien comparer à tout à l'heure. Mes yeux s'habituent péniblement à la luminosité. Je vérifie si mon corps est en état de bouger :

- cou... tcheck

- bras et mains tcheck

- jambes et pieds tcheck

Je vois flou, puis me rends compte plusieurs secondes plus tard que je suis immergé dans de l'eau verte clair. Pour être plus précise dans un cylindre d'eau verte. Je n'ai pas de masque et pour tant je respire... très peu... dans l'eau. Étrange. Intéressant. Je bouge pour me coller à la vitre. Je suis à l'horizontale apparemment positionner au plafond, et dans une sorte de laboratoire où il y a d'autre comme moi dans d'autre caisson cylindrique transparent remplie de liquide vert. Certain avait des masques pour respirer d'autre non, certain n'était pas complètement humain (comme une femme à queux de poisson), d'autre ne l'était pas du tout (un loup noir qui avait l'air plus gros que la moyenne).

Un homme blond en blouse blanche entre dans la pièce à caisson. Il doit avoir la quarantaine. Il se dirige vers un moniteur et le regarde. il appuie sur un bouton. Mon caisson bouge, je me retrouve à l'horizontale face contre plafond. L'eau évacue le caisson et la vitre devant glisse vers le haut. Je m'assoie et crache le liquide dans mes poumons. Je sens quelque chose de chaud se poser sur mes épaules et couvrir mon dos. C'est l'homme, il vient de me mettre un peignoir. C'est yeux sont verts. Verts bouteilles. C'est beau.

- oli.. ue.

Je tousse un peu pour m'éclaissir la gorge.

- Vous... avez... de jolie... yeux...

L'homme me sourit gentillement et me caresse les cheveux, qui sont toujours mouillés.

- Merci. Les premiers mots de ta nouvelle vie me sont destinée, j'en suis honorée, petite.

J'aime bien quand il me caresse les cheveux. Ça me fait me sentir bien. d'un coup, il me soulève et me repose eu sol étrangement tiède. Il me sèche bien puis me passe le peignoir, qu'il noue autour de ma taille. Il dépose une main sur mon épaule droite et nous dirige hors de la pièce nous prenons différents couloirs, puis on arrive dans une chambre avec un grand lit, un bureau, un ordinateur portable, une chaise en cuire, une armoire assez grande et une porte.

- Est- que tu s'est te baigner, te changer et t'habiller ?

Je hoche la tête doucement pour dire oui.

- La porte là-bas c'est la salle de bain. Les habits sont dans l'armoire et les serviettes dans la salle de bain. Si tu as besoin d'aide appuie sur ton chocker et dis Pr. Pailiar.

Fleurs de cristauxWhere stories live. Discover now