Je me souviens de ce jour.
La matinée semblait être calme et paisible, tout allait bien. Je riais, je discutais.
Puis je t'ai vue, j'ai vue celui qui faisait battre mon cœur à mille à l'heure, celui qui me faisait sourire juste en le voyant.
Tu étais là ; entouré de tes amis, dont certains que je connaissais, tu parlais et riais toi aussi. Nos amis communs ont voulu venir te voir, je les ai suivis sans protester, après tout pourquoi protester alors que j'allais être juste à côté de toi ?
Tu n'as pas fait attention à moi, après tout tu ne faisais jamais attention à moi... Puis j'ai mis mes écouteurs tout en baissant au maximum mon son. Nos amis pensant que je n'entendais rien t'ont demandés ce que tu ressentais pour moi. C'est là que tout à dérapé....
Tu leurs a dit que tu ne m'aimais pas trop, que jamais tu ne serais avec quelqu'un comme moi, quelqu'un de trop exubérant, de trop collant... Et puis tu as continué en disant que de toute façon mon physique te repoussait un peu...
En fait tout de moi t'empêchait de m'aimer... J'ai sentie les larmes me monter aux yeux... Je me suis levée rapidement après avoir enlevée mes écouteurs tandis que quelques larmes dévalaient mes joues.
Mes amis m'ont regardés avec une expression de surprise tout comme toi.
J'ai murmuré un petit "je reviens" puis je suis partie vers un petit coin derrière des casiers, j'ai pleurée plusieurs minutes. Mon cœur me faisait mal. Je suis revenue trente minutes plus tard avec les yeux rougis et un peu bouffi d'avoir pleurée, un sourire scotché au visage. Je me suis excusée d'être partie aussi rapidement sans rien dire de plus.
Le reste de la journée était gris, vous parliez à voix basse en me lançant quelques regard qui se voulait discret tandis que j'écoutais ma musique tout en me remémorant tes paroles en regardant dans le vide.
Il y avait une ambiante pesante, à chaque gestes que je faisais vous me fixiez comme-ci vous aviez peur que je m'enfui à nouveau. Ton regard rester fixé sur moi, comme-ci m'avoir vue pleurer t'avais fait réaliser quelques choses.
Le soir était pluvieux et orageux, tu t'es approché de moi mais tu n'étais pas seul... Pour mon plus grand malheur tu étais avec une fille...
J'ai essayée de t'ignorer sans succès... J'étais encore avec nos amis, tu es venu leur parler. Vous racontiez des blagues à laquelle ta copine riait, contrairement à moi, en fait elle était tout mon contraire. Puis un de mes amis commença à faire des blagues sur moi, cela te faisait bien rire et me blessait...
Je répondais en faisant de l'autodérision à un niveau que peu osaient... Je me sentais vide et remerciais la pluie qui cachait les larmes qui roulée sur mes joues.
C'est ainsi que l'un des jours les plus agréable de ma vie est devenu l'un des pires...
