La solitude est belle et douce. Bien qu'elle te laisse un sentiment amer, elle te permet de te reposer, de te laisser réfléchir tranquillement sans qu'aucun élément extérieur ne vienne te déranger.
La solitude est belle et douce dans les moments où l'on se sent faible, elle est toujours présente au bon moment, toujours là quand on n'a pas envie que les autres nous voient au fond du trou. Toujours là au moment où l'on ne supporte plus rien ni personne, quand on a besoin de se calmer, de pleurer un bon coup.
Mais la solitude n'est pas toujours belle et douce, elle peut être froide et dure quand on est en détresse, quand on panique, quand on stresse, quand on a peur. Dans ces moment-là la solitude devient le pire des bourreaux, elle te laisse dans ton mal, là où personne ne viendra te sauver.
La solitude est froide et dure quand tu es dans le doute, quand tu te demandes si ton existence n'est pas une erreur, quand tu as des pensées noires, quand tu es fatiguée de vivre.
J'ai longtemps eu la solitude comme seule compagnon dans la vie, je sais qu'elle n'est pas facile à gérer tous les jours, qu'elle peut être étouffante. Mais ce n'est pas pour autant que tu dois la détester. Lorsque la solitude pointe le bout de son nez, accueille là, tend lui gentiment la main et apprend à la connaitre, apprends à te connaitre, tu verras, la solitude n'est pas si méchante quand tu sais comment lui parler.
