Rapprochement

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Je le retiens par le bras pour l'empêcher de partir. Il me regarde, visiblement surpris et tente de me rassurer.

- Ça ira, j'ai l'habitude.
- Laisse les s'épuiser, reste avec moi s'il te plait, j'ai besoin de toi.
- Qu'est ce que tu as dit ?
- Tu n'as jamais pensé à une toute autre vie ?
- Si mais...
- Tu pourrais venir avec moi, tu pourrais quitter cet endroit, loin d'eux.
- Mais qu'est ce que tu racontes ?
- Je ne plus me passer de toi... enfin je veux dire que... j'aimerais que tu restes dans ma vie.
- J'aimerais tellement...
- Alors pars avec moi.
- Je ne me sentirai pas chez moi dans une ville pleine de gens. Je ne connais pas la vie, pas la tienne en tout cas.
- Je comprends, oublie ça, reste juste avec moi pour l'instant.
- D'accord je reste.
- Mais pourquoi tu es parti ce matin ?
- Je voulais aller cueillir quelques fruits pour remplir la corbeille sur ta table et récupérer tes vêtements sous la cascade pour te les ramener.
- T'es trop gentil, laisse tomber ce ne sont que des vêtements.

Il se gratte le menton, sa barbe commence peut être à être trop longue, je ne sais même pas comment il fait pour la tailler. Quand je l'ai vu pour la première fois sa barbe était très courte, même si c'est clairement fait n'importe comment, comme ses cheveux d'ailleurs.

- Comment tu fais pour ne pas ressembler au père noël ?
- J'avais trouvé une paire de ciseaux, mais je ne l'ai plus depuis la dernière fois que ces mecs m'ont trouvé.
- Tu veux que je t'arrange ça ?
- Si tu veux, je te fais confiance.

Je me lève et ramène mon rasoir électrique ainsi qu'une paire de ciseaux. En quelques minutes il est métamorphosé.

- Voila, qui est mieux.
- Merci.
- Tu es si beau, j'ai envie de t'embrasser.
- Pourquoi tu ne le fais pas ?
- Je te respecte trop pour ça.
- Et si je te le demande ?

Je ne me fais pas prier et l'embrasse tendrement, j'en avais tellement envie. Je recule, il avance vers moi, je recule encore et me retrouve sur le canapé. Il s'installe à côté de moi et commence à déboutonner ma chemise. J'attrape son poignet pour l'arrêter, il me regarde sans expression particulière.

- Cal... ne fais pas ça.
- Pourquoi ?
- Je ne pourrai pas me contrôler.
- Alors ne te contrôle pas.

Il termine de déboutonner ma chemise et la fait glisser sur mes bras. Il s'approche dangereusement et m'embrasse à son tour tout en baladant ses mains sur mes hanches jusqu'à trouver la base de mon jean sur lequel il commence à tirer.
Je dépose les armes et le laisse faire, impossible de résister. Je me retrouve bientôt aussi nu que lui, je me sens si  gêné.
Ses mains s'accrochent à ma peau, il m'embrasse dans le cou puis tente de descendre lentement.
Je ne me contrôle plus et le pousse sur le canapé de sorte qu'il finisse sur le dos. Je joue de ma langue sur l'un de ses tétons avant de descendre bien plus bas.

 La suite restera entre lui et moi, si ça ne vous dérange pas.

CalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant