Espoir

364 14 13
                                    

Et je t'entend encore crier et je te vois encore avec son corps dans tes bras, tu pleure, tu hurle et maudit tous les êtres.

Et je revois ton espoir naissant dans la prunelle de tes yeux.

Et puis vient mon émoi, ma surprise qui finit par des larmes.

Pourquoi ?

Pourquoi ma vie décide t elle toujours de tout faire dans le désordre ?

Où est passé ton beau sourire, mon beau soleil dans les vagues brumeuse de l'avenir ?

Avec mes deux meilleurs amis on rassure, on rassure tout le monde sauf nous.
Comme si on en avait pas le droit, comme si le répit n'existait pas pour des êtres tel que nous.

Et puis je pense à toi, à tes larmes et ton espoir, à ces émotions qui doivent se bousculer en toi.

Et puis mon courage reviens je sèche les larmes qui commencer à couler, je tourne la tête vers Harry, vers Ron, leur intiment que je veux leurs parler.

Quand enfin à l'écart je décide d'être franche :

« - Vous avez encore besoin de moi ?

- Non Mione tu peux y aller.

- Oui, fonce.

- Merci vous êtes les meilleurs.

- Tu nous rejoint au Terrier ?

- Oui »

Et je cours hors du château oubliant que tout à sauté.

Je ne vois que tes larmes, je n'entend que ton crie.

J'ai perdu il y a longtemps la raison dans tes bras.
Depuis dès qu'il s'agit de toi, il n'y a plus rien qui existe, il n'y a que nous deux, toi et moi, plus que nous.

J'ai l'impression que maintenant je n'ai plus le droit de dire nous deux.

Et enfin je transplane et me retiens de vomir mes tripes.
Arrivé à l'accueil de Saint-Mangouste je demande la chambre de Georges Weasley.

Oh Fred, te voir le regard perdus dans le vide me fait si mal !

Je m'approche doucement, Jeannette me sourit, je lui souris et je prends ta main, tu me regarde et ton visage, tes yeux, ton sourire, fend mon âmes.

Mes bras se referme autour de toi, tu te décale doucement, prend ma tête entre tes mains.
Tu m'embrasse, comme si j'allais moi aussi partir, comme si j'étais ton ancre, ton seul moyen de ne pas partir dans quelque chose de noir et de mauvais.

Ça t'aurais engloutit tout entier.

Et si le faut je serais toujours cette ancre.
Ton ancre pour ne pas couler dans les méandres de le dépression, de la solitude, de la tristesse et enfin de la souffrance.
Je t'embrasse aussi comme une folle pour t'empêcher de partir, pour m'empêcher de te faire partir comme eux.
Je m'assoies sur tes genoux, tu pose ta tête dans le creux de mon cou.

« - Dis moi que tu ne regrette rien.

- Je ne regrette rien.

- Merci,

dis-tu d'un souffle qui fend mon cœur de toutes parts. »

Je veux croire en nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant